
Le président de la République, Kaïs Saïed a reçu, jeudi 20 octobre 2022, la ministre de la Justice Leila Jaffel au palais de Carthage.
La rencontre a porté sur le fonctionnement du service public de la justice d’une manière générale, mais plus particulièrement du déroulement de l’instruction ouverte à propos des circonstances et des dépassements enregistrés à la suite du drame de Zarzis, en rapport avec le naufrage d’une embarcation de migrants clandestins.
Le président de la République a assuré qu’il suit en permanence ce dossier, soulignant que les enquêtes devraient suivre leurs cours comme l’exige la loi et qu’aucune exception ne sera faite dans la mesure où tous les citoyens sont égaux devant la loi.
Dans un autre contexte, le président de la République a affirmé que le ministère public devrait jouer son rôle pour poursuivre les personnes ayant abusé de leurs fonctions en exerçant des pressions sur les citoyens pour collecter les parrainages pour les prochaines législatives du 17 décembre 2022.
Rappelons que le premier juge d'instruction du Tribunal de première instance de Médenine s’est chargé d’enquêter sur les circonstances de la disparition de l’embarcation de migration clandestine à Zarzis et sur toutes les infractions qui se sont produites à la suite de cette tragédie. Il a convoqué des familles de victimes et de disparus, adressé des correspondances aux différentes autorités concernées et convoqué certains responsables de la région pour révéler la vérité et déterminer les responsabilités.
Dans une précédente rencontre avec la ministre de la Justice, le chef de l’Etat a mis l’accent, à ce propos, sur la nécessité de faire assumer à chaque partie la responsabilité qui lui incombe aussi bien à l’échelle régionale ou nationale.
Le président, Kaïs Saïed, a fait remarquer que le phénomène de la migration illégale n’aurait pas atteint de l’ampleur sans les causes ayant poussé les Tunisiens et les Tunisiennes et à se jeter dans la mer.
Et d’ajouter qu’une enquête judiciaire a été déclenchée afin que les Tunisiens et les Tunisiennes connaissent toute la vérité et que toute partie se trouvant derrière ces drames assume les conséquences de ses défaillances et du manquement à ses devoirs.
S.H
Est-ce que cela est plus grave que d'aménager une petite surface dans le lointain pour l'enterrement décent aux "brûleurs" clandestins" venus d'Afrique ?
Ou bien Tunis fait partie de la terre négligée et dont les vastes terrains agricoles (très fertiles), sont destine à l'édification anarchique desdits immeubles.
Sinon c'est les parents qui devraient être jugés surtout lorsqu'ils s'agit d'une connivence et d'un paiement d'argent.