
Le président d’Afek Tounes et ancien ministre des Finances, Fadhel Abdelkefi a estimé que l’audit des prêts et dons obtenus par la Tunisie durant les dernières années était une perte de temps. Il a considéré que le président de la République n’avait qu’à s’entretenir à ce sujet avec la ministre des Finances, Sihem Nemsia.
Invité le 8 février 2022 par Khouloud Mabrouk sur les ondes de la radio IFM, Fadhel Abdelkefi a affirmé que la dissolution du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) résultait de la position de ce dernier concernant le projet de réconciliation nationale. « Il va sûrement se tourner, dans le futur vers les instances constitutionnelles telles que l’Isie et vers les partis politiques. Nous avons, également, entendu son avis au sujet des médias… D’après le discours du président, les bons médias, notamment la Télévision nationale, n’invitent pas les opposants au président », a-t-il déploré.
Fadhel Abdelkefi a expliqué que les entreprises citoyennes, la gouvernance par les bases, les plateformes, la dissolution du CSM ne représentent pas des solutions pour lutter contre la crise économique, la pauvreté et le chômage. « La préoccupation des partenaires de la Tunisie et des pays amis ne peut que compliquer la situation. Le seul argument sur lequel on s’appuyait était celui de la seule démocratie de la région… Le discours de violence et de division des citoyens porte atteinte à la Tunisie et à son image… La violence ne cesse de croître en Tunisie dans les écoles, la rue, à l’égard des femmes et des enfants et dans les terrains de sport en raison du discours d’exclusion et de division », a-t-il dit.
Par la suite, Fadhel Abdelkefi a affirmé que le futur de la Tunisie était entre les mains du Fonds monétaire international (FMI). Il a rappelé qu’il avait mis en garde contre cela depuis 2017. « La loi de Finances 2022 prévoit un financement étranger du budget de l’Etat à hauteur de 12 milliards de dinars… Nous n’aurons pas la possibilité de trouver un financement au niveau des marchés internationaux même à des taux d’intérêts à 16%. Les pays étrangers et autres organisations attendent un feu vert de la part du FMI… Au lieu de trouver des solutions à la crise économique, on est en train de détruire l’Etat ! La ministre des Finances devrait préparer un plan B au sujet du financement du budget de l’Etat », s’est-il exclamé.
Le président d’Afek Tounes a, aussi, estimé que l’état d’exception ne devait pas être appliqué pour une longue durée. Il a affirmé que la consultation nationale ne représentait pas le peuple tunisien. « Nous allons continuer à militer pour bâtir un pays. Nous sommes concernés par les élections, car nous ne sommes pas des étrangers ! Nous sommes prêts ! Nous proposons un projet social et économique ! Nous voulons améliorer la situation par un simple trait de stylo ! », a-t-il ajouté.
Fadhel Abdelkefi a insisté sur l’importance de la révision des lois en vigueur et de libérer les capacités. Il a affirmé que la relance de l’économie pouvait avoir lieu à travers la simplification des procédures et l’encouragement de la concurrence loyale. « Les paroles du gouvernement ne suffisent pas ! Le gouvernement doit présenter un programme et nous l’expliquer. Chaque ministre devrait nous présenter sa vision… La situation de la Tunisie peut s’améliorer. Bâtir un pays ne peut avoir lieu en l’absence de confiance… Nous pouvons coexister et cohabiter ensemble », a-t-il ajouté.
S.G
Monsieur la télévision n'est pas obligé d'inviter les tricheurs
Sinon elle participe dans leur crédibilité
D'ailleurs et après tout personne ne peut dicter quoique que soit
Bien sûr que vos idées sont bonnes à prendre pour remettre le pays sur pieds.
Mais qu'attendez vous, de demander audience auprès du Président pour faire valoir vos idées la dessus.
Bien sûr qu'il faudrait des réformes structurelles et immédiate pour éviter une faillite à ce pays.
Bien sur qu'il faut privatiser une bonne partie des entreprises publiques.
Bien sûr qu'il faut investir et simplifier les demandes d'investissements dans ce pays.
Critiqué c'est bien, mais agir c'est encore mieux sans couleurs partisanes.
Alors un petit effort......
Sur le fond, je pense que parler aux Tunisiens de notions fondamentales d'économie est peine perdue. Parler calmement, expliquer, ça ne sert à rien. Par contre, évoquer des "houm" ("ils") invisibles, monter les uns contre les autres, vociférer, invectiver, voilà ce qui marche.
Pour ce qui est des réformes, malheureusement, il y a toujours eu cette maudite ARP qui n'aidait pas à les faire. L'ARP a fait traîner beaucoup de projets de loi. Aujourd'hui, la situation actuelle économique de l'Etat dans son tout est particulièrement mauvaise. Et à force de tergiverser, nous sommes devant un scénario noir: soit des réformes douloureuses tout de suite, soit une hyperinflation, scénario qu'a vécu l'Argentine début des années 2000, soit une faillite comme le Liban. Malheureusement pour nous, à ce moment bien précis, nous aurions besoin d'un homme à poigne, compétent et qui comprend les bases de l'économie et de comment diriger un pays: KS n'est rien de cela... Il est un obscur produit de la fabrique de la médiocrité qu'est l'Université Tunisienne... Profitons encore de quelques moments de liberté avant que bientôt, nous n'aurons plus cet espace pour nous exprimer...
Mohamed abou
Rafik bouhlaka
Bochra ben hamida
Et tant d'autres sont les types les plus intéressants pour business news c'est a nous de s'adapter
Allah ghaleb
C'est notre sort
Si ce n'est pas f.a.k, BN ne cesse de nous épater par les propos des Dr (en facteur) bouchlaka, de abbi ;j.hazgui, de n.chebbi, khlifi, et autres figures emblématiques de la décadence et bassesse de la classe politique dite démocrate et progressiste.
D'essayer de dépoussiérer l'image de ce bon à rien ne rime à rien de bon. ça sent mauvais
Jusqu'à ce qu'il casse la gueule
Autrement dit
et Ceci et un conseil
Bara koul khobzetek messerka
si non
Il vont te raviver tes coneries tes bêtises tes imbiciltes
Mon pauvre idiot
Aller cache toi vite
Parler de trouver des solutions économiques sans faire la part des vols et détournements, ou compter les usages détournés ressemble à un appel à la dissimulation.
Puisque vous futes ministre des finances, dites-nous où ces sommes ont été dépensées et à quoi elles ont servi.
Le choix fait par le Président a le mérite de la clarté, car pour soigner le mal il faut au moins l'identifier et le comprendre.
Par ailleurs, lorsqu'on se targue de donner des conseils, cessez dès lors de camper l'opposant stérile et proposez vos services.
C'est plus confortable de tenir des discours au lieu d'analyser le pourquoi de la situation.
Vous aites partie de ceux qui ont participé de la faillite.
Ce n'est pas Kais Saied.
Mais bon, la caravane continue son bon chemin...