Le président de la République, Kaïs Saïed, avait annoncé hier, jeudi 27 juin 2024, au palais de Carthage, lors de sa rencontre avec le ministre des Affaires sociales, Kamel Maddouri, une augmentation de 7 % des salaires minimum garantis dans le secteur privé pour les actifs des secteurs agricoles et non agricoles à partir du mois prochain, avec un effet rétroactif à partir du 1er mai 2024, et une deuxième augmentation de 7,5 % à partir du 1er janvier 2025.
Avec cette augmentation, le salaire minimum de base garanti sera de 491 dinars et 504 millimes pour les travailleurs avec un régime de travail de 48 heures par semaine, et de 417 dinars et 558 millimes pour ceux avec un régime de travail de 40 heures par semaine. Ces augmentations entreront en vigueur à partir du mois de juillet prochain avec un effet rétroactif à partir du 1er mai 2024.
Il a également été décidé d'augmenter le salaire minimum agricole garanti pour atteindre 18,904 dinars par jour, le salaire minimum pour les travailleurs agricoles spécialisés pour atteindre 19,912 dinars par jour, et le salaire minimum pour les travailleurs agricoles qualifiés pour atteindre 20,800 dinars par jour.
Il a aussi été décidé d'augmenter de 7,5 % le salaire minimum garanti dans toutes ses composantes à partir du mois de janvier 2025, portant ainsi l'augmentation totale à 14,5 % en deux phases.
Cette augmentation entraînera automatiquement une augmentation des pensions de retraite dans le secteur privé avec un effet rétroactif également à partir du 1er mai 2024 et à partir du 1er janvier 2025, ce qui concernera environ un million de retraités.
Ces augmentations concernent les retraités relevant de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et les bénéficiaires de pensions d'invalidité accordées par la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam) dans le cadre du système d'indemnisation des dommages causés par les accidents de travail et les maladies professionnelles, ainsi que les retraités relevant de la Caisse nationale de retraite et de prévoyance sociale (CNRPS) qui perçoivent des pensions.
S.H
Le problème c'est le PIB par habitant en $ qui stagne depuis 13 ans et l'inflation presque à 2 chiffres.
Quel est la politique economique du pays? Quel sont les objectifs? '?a serait bien que les ministres nous parlent je ne les connais même pas.
Franchement je n'ai aucune idée.
en suisse, pas de SMIC, monnaie forte convertible, inflation 1, 25 % ...
Si le peuple tunisien aurait des bases en eco , il aurait refusé les augmentations tant que budget n est pas équilibré et une baisse de la dette
Est-ce qu'il y avait des budgets suffisants lors des anciennes augmentations ?
Soyez certain que malgré un raisonnement acceptable dans l'ensemble, l'équité et la légalité sont des facteurs très importants pour le développement économique et social .
Les connaissances scientifiques et techniques -- eco dans votre cas-- ne serviront à rien tous seuls et votre vision restera très bornée et limitée.
Résultat : le niveau de vie pour les salariés et surtout des pensionnaires dégringlait de plus en plus .
Il faut savoir aussi qu'un retraité qui percevait par à ses débuts 3'?SMIG , se trouve après une vingtaine d'années avec une pension par exemple 2,3 ou mac 2,5 x SMIG.
C'est triste, non l
Imaginez qu'on avait stoppé toute majoration de prix de produits depuis une trentaine d'années ainsi qu'on a arrêté de majorer les salaires et tous les émoluments, le niveau de vie serait meilleure.
MAIS, techniquement , c'est impossible et à vous d'analyser .