« Les marchés tunisiens ont connu un grave manque en sucre au cours de la dernière période, matérialisé par de longues files d’attente notamment devant les commerces et moyennes et grandes surfaces », a admis, vendredi 13 septembre 2024, le membre de la Chambre syndicale nationale du commerce de gros des produits alimentaires, Nabil Ayadi. Cela dit, il a affirmé qu’à partir de lundi dernier, 9 septembre 2024, des quantités importantes et exceptionnelles ont été injectées sur le marché, en prévision de la fête du Mouled, même s’il estime que cela est intervenu un peu tard.
Ainsi, M. Ayadi a affirmé, dans un passage téléphonique au micro de Lobna Bedda dans l’émission Echerâa Ettounsi sur Express FM, qu’à partir de la semaine prochaine, le sucre sera disponible en quantité suffisante. Et de souligner que la consommation nationale journalière (familiale et professionnelle) est de 1.000 à 1.200 tonnes. Mais, que le manque de cette matière a créé une frénésie, des consommateurs qui font inconstamment des stocks et que tant qu’ils n’ont constitué leur stock, il y aura un manque sur le marché.
Le responsable a expliqué que la Tunisie importe ce produit et ne le produit pas et que depuis trois ans (depuis la pandémie de Covid), les importations ont été perturbées pour des raisons économiques et logistiques, et que depuis, on n’a pas retrouvé un rythme normal d’approvisionnement.
En réponse à une interrogation de la journaliste en ce qui concerne la disponibilité du sucre en morceau et des produits faits avec le sucre comme les biscuits et autres, Nabil Ayadi a rappelé que le prix du sucre destiné à la consommation familiale n'est pas le même que celui destiné aux professionnels. Il ajoute que l’Office du Commerce essaye de maintenir un équilibre fragile, justement en facturant différemment les deux parties, ce qui compense relativement ses pertes. Cela dit, toute la chaîne œuvre pour fournir ce produit de base aux Tunisiens d’une manière équitable entre toutes les régions.
I.N.
Pour résoudre le problème des pénuries (sucre, café, céréales...), il faut libéraliser l'économie et laisser le secteur privé se charger de l'importation.
Or Mr Nabil Ayadi n'a pas manqué de mettre son grain de sel à propos de cette pénurie de sucre, qui dure depuis des mois, comme quoi : " le manque de cette matière a créé une frénésie, des consommateurs qui font inconstamment des stocks et que tant qu'ils n'ont constitué leur stock, il y aura un manque sur le marché." dixit. Vous voila prévenues... Salauds de consommateurs, qui spéculent...comme s'ils vivaient dans un pays atteint de pénuries de toutes sortes et depuis longtemps ! Nabil Ayadi n'est pas candidat à la présidentielle prochaine, donc il peut se permettre de faire porter en parie le chapeau aux consommateurs, chose que KS n'aurait jamais osée, lui candidat au 6 octobre; le populisme aurait donc quand même des limites?!...
Mais chassez le naturel il revient au galop.
Les moutons ne sont pas loin. Je les entends deja bêler..... Baaaaahhhh!
On crame les finances publiques jusquau 06 octobre.
Toute cette langue ajoutee a la crise de banque centrale Lybienne qui ne paiera plus les fournisseurs tunisiens , le dernier trimestre sera meurtrier pour l'économie.
KS dégage. A partir du 06 même avec 95% tu n'es plus mon président.
Malhoufin que le commerçant ou le citoyen. Ya latif allah yjirna
Cest de L'autodestruction
'?a fait des années que je dis, ce type est un médiocre accident de l'histoire qui nous tire vers le bas et que tout ça risque de mal finir.
La Tunisie mérite beaucoup mieux. Vivement que l'on tourne cette période que l'on peut qualifier sans difficulté de mandat de la honte tout comme on a mis fin à la décennie noir.
A tout mes compatriotes, ne désespérons pas, la Tunisie a un parcours long avant de trouver son équilibre qui convienne à tous, d'ici la ce genre de catastrophe est malgré tout formateur.
Le Cartel des traitres, des contrebandiers, des ripoux mis à genoux, un fameux et mémorable mois de juillet béni, des escrocs tous corps d'Etat et enfin, des petites pointures jouant le rôle de rémoras, ne veut pas lâcher prise.
La survie de ces renégats, de ces canailles tient à un fil.
Plus l'Etat avance dans sa phase d'épouillage de notre NATION, et plus ces charognards s'affolent.
Je m'avancerai à dire que leurs jours sont comptés.
C'est juste une question de temps !!!
Tant que la spéculation n'est pas éradiquer, il y aura toujours pénurie
Avec beaucoup de sucre, ça passera mieux !