« Je ne savais pas que j’étais dangereux. C’est ça qui est drôle, c’est qu’ils ont peur des gens comme moi. Les gens comme moi disent : s’il vous plait est-ce qu’on pourrait redistribuer les richesses ? Est-ce qu’on pourrait arrêter de tabasser les meufs en toute impunité ? Est-ce qu’on pourrait arrêter de foutre en l’air l’écosystème. Et c’est des gens comme moi qui leur font peur. C’est des bisounours ! Des bisounours…radicalisés ». Cette punchline nous vient de Guillaume Meurice sur Konbini.
L’humoriste français Guillaume Meurice a été licencié la semaine dernière par France Inter pour « faute grave ». Ce qu’on lui reproche ? Avoir réitéré sa blague, jugée polémique, au sujet du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qu’il avait qualifié de « sorte de nazi sans prépuce ». Plutôt gentil lorsqu’on voit le carnage dont le monsieur est responsable à Gaza depuis des semaines et les centaines de milliers de civils que son armée a massacrés. Dont des enfants, beaucoup trop d’enfants.
Pas besoin d’aller aussi loin pour y voir une ressemblance avec notre Tunisie. Chez nous, personne n’a accusé un haut dirigeant de « nazi sans prépuce ». Qui oserait ? Mais des voix, beaucoup moins subversives se font museler chaque jour. Le décret 54 est là pour faire taire toutes les voix qui dérangent, qu’elles soient subversives, un tantinet polémiques ou même complètement prudentes. Elles ne doivent surtout pas s’attaquer à l’inattaquable, l’intouchable, celui qu’on ne peut pas critiquer. Elles ne doivent pas relever des défaillances, crier au scandale ou dénoncer dans un contexte aussi tendu et aux enjeux aussi cruciaux.
Evidemment toutes les voix ne sont pas muselées, des critiques existent, et c’est ce qui permet aujourd’hui au pouvoir d’affirmer sans l’once d’une honte que « personne n’a été poursuivi pour ses opinions ». Le pouvoir du décret 54 fait qu’il jouit d’un champ d’action large qui peut sélectionner ses victimes à la guise de celui qui l’utilise. Dissidents, opposants, journalistes et leaders d’opinion sont les premiers visés, pour peu qu’ils soient critiques envers le régime. Pas hostiles non, tout simplement critiques… Les exemples de Mourad Zeghidi, Borhene Bsaies et Sonia Dahmani, sont particulièrement parlants. Et ils ne sont évidemment pas les seuls.
Difficile de faire la liste exhaustive de tous ceux que le pouvoir considère comme « dangereux ». Cette liste inclurait des personnalités politiques, des syndicalistes, des hommes d’affaires, des avocats, des journalistes, des militants associatifs et même des blogueurs, internautes et simples citoyens exprimant tout simplement leur désillusion et leurs espoirs. Tous sont considérés par la machine judiciaire comme des cibles à abattre.
Aujourd’hui, à quelques mois d’une présidentielle dont on ne sait pas grand-chose encore, plusieurs de ceux qui critiquent ce pouvoir qui les infantilise et ne leur dit pas ce qu’ils ont le droit d’entendre se retrouvent derrière les barreaux. Poursuivis à cause d’idées qui n’ont pour but que de donner un coup de pied dans la fourmilière, que de faire bouger les choses, que de construire un demain meilleur pour les générations actuelles et surtout celles à venir. Et ils le font avec beaucoup d’espoir et peut-être même avec une certaine naïveté.
En politique, un bisounours est ironiquement une personne jugée enfantine ou naïve, inconsciente de la dureté du monde qui l’entoure. Faut-il être un bisounours pour espérer un pays plus équitable, un régime moins répressif, une vie politique et associative plus saine et des lendemains meilleurs ? Faut-il être radicalisé pour oser s’attaquer à ce qui ne marche pas, pointer les défaillances, nommer les responsables et appeler à leur départ ? Certainement pas.
Chaque pouvoir vacillant a peur et lorsqu’on a peur, c’est la répression qui est de mise. Ceci est observé à des niveaux différents dans chaque pays. La montée de l’extrême droite en France et dans la presse publique notamment témoigne de ce tour de vis, surtout lorsqu’il s’agit du génocide à Gaza. La répression du pouvoir unilatéral juilletiste en Tunisie est observée dans la censure incessante et sans relâche de tous ceux qui n’apportent pas d’eau au moulin de ceux qui gouvernent. A l'approche du scrutin présidentiel, tout porte à croire que les choses risquent de déraper totalement...
Hein,tes 11 beaux-frères qui squattent ton 2 pièces de Banlieue et que tu exploitais dans les gares au noir,ils vont voir leur situation régularisée et ils vont se sentir dans ton ex-chez toi encore plus chez eux,ils vont te demander le prix du loyer sinon c'est la porte!
Non,tu crois pas,c'est le RN au pouvoir? ah ce sera encore pire,ils vont te prendre en otage (c'est un peu le cas puisque tu as épousé leur soeur venue du Bled) et eux rentrés au Bled,jamais sans leur soeur,quelle chienne de vie n'est-ce pas?quel cruel Dilemme pour toi! Bref d'où tu te tournes,c'est le noir complet!
C'est exagéré, mais oui. Globalement oui.
Ceux qui ne sont pas contents peuvent aller vivre à Gaza, au Yemen, en Iran, en Afghanistan... ils n'ont que l'embarras du choix .
et sans honte en plus LOl
et dire q quelque un d aller vivre a gaza aujourd'hui
beurk
aucune dignité vos commentaires, vous êtes moche.
Dommage que ce site ne permette pas de bloquer certains commentaires, histoire de ne pas avoir trop la nausé quand vous etes là.
vous vous êtes fait tabasser par votre père quand vous étiez petite ou une autre figure masculine pour qu'à chacun de vos écrits vous nous lancer le méchant monsieur qui tape sa femme?
Il faut vous renouveler madame!
Il y a en France une minorité de gauche favorable au hamas, très agitée et bruyante qui s'empare de la rue.
Il reste qu'il faut leur mettre des freins, car à plus de 71% les francais sont solidaires avec Israel, qui ne fait que répondre de facon musclée aux terroristes du hamas.
Personne dans cette très grosse majorité ne veut la disparition d'Israël et le chaos islamo-gauchiste.
Le Hamas (mais le front propulaire, jihad islamique, la branche armée de ce qui reste du Fatah non collabo, et le Hezbollah et les autres) sont des résistants contre une puissance occupante espèce d'inculte, ont même le soutien de beaucoup de familles Françaises "de souche", comme on le vois dans les manifs, mais bien sur ils les médias n'osent pas leur donner la parole, préférant la donner aux clichés favorisant l'extrême droite de certains fous furieux.
De toute les façons personne ni croit vraiment dans cet état artificiel qu'est Israel, sans le soutien américain ça fait longtemps que ce pays n'existerai plus et même au état unis, les mentalités changent (surtout chez les jeunes et c'est tant mieux, dans 20 ans le rapport de force va changer).
Le monde entier est avec le hamas , t inquiete pas pour les francais quand il faudra vous faire arreter et piller vos appartement et entreprises ils seront ou chercher l argent , et j espere que l histoire se repetera vous concernant inchallah
L"humour, lorsqu'il est vrai, adresse tout le monde avec la même verve.
Mais Meurice a attaqué seulement le juif "sans prépuce Netanyahu".
Il serait resté dans le domaine de l'humour s"il avait attaqué le juif sans prépuce Netanyahu et, en même temps, le sans prépuce palestinien Yhaya Sinouar, par exemple.
Sans cette précaution l'humour de Meurice n'est qu'antisemitisme en habit de soirée.
vous vous rendez compte de combien vous êtes tombé ou pas encore? LOL
Sinouar est semite et Netanyahu est slave .
Tjours entrain de jouer au victime alors que vous etes les bouchers. Inchallah rabby vous fera gouter a la misere que vous faites subir aux enfants et adulte de gaza . Ce n est qu une question de tps et comme en 40 l argent n a sauvé personne