
Un décret présidentiel concernant le régime de protection sociale des travailleuses agricoles a été publié dans le Journal officiel (Jort), mercredi 23 octobre 2024. Ce décret vise à renforcer leurs droits économiques et sociaux et à favoriser leur inclusion économique.
Le régime spécial de protection sociale pour les travailleuses agricoles leur permettra de bénéficier d'un système offrant des prestations d'assurance maladie, de pensions de vieillesse, d'invalidité, de prestations pour les survivants après décès, d'assurance contre les accidents du travail, ainsi que des allocations et congés de maternité et des transferts financiers mensuels dans le cadre du programme de sécurité sociale.
Le Fonds de protection sociale des travailleuses agricoles prendra en charge une partie des frais de transport pour ces travailleuses, en plus de couvrir toutes les dépenses liées aux différents programmes et interventions ainsi qu'aux autres mécanismes visant à assurer leur inclusion économique et leur protection sociale.
En effet, le projet de loi de finances 2025 prévoit la création d’un Fonds de protection sociale pour les travailleuses agricoles afin de fournir les ressources nécessaires à la mise en œuvre des programmes de protection sociale en faveur de cette catégorie vulnérable.
Selon le décret présidentiel, l'Agence nationale pour l'emploi et le travail indépendant sera chargée de mettre en œuvre le programme d'inclusion économique des travailleuses agricoles, notamment par des études de faisabilité des projets proposés en coordination avec les organismes publics concernés.
L'agence supervisera également l’encadrement des initiatives individuelles ou collectives des travailleuses agricoles, les accompagnera dans la préparation des dossiers de projets et des demandes de financement, et organisera des sessions de formation pour améliorer leurs compétences professionnelles.
Les travailleuses agricoles bénéficieront de mesures préférentielles dans le cadre des programmes et mécanismes de formation professionnelle et d'emploi, ainsi que d’un accès prioritaire aux programmes agricoles dans le cadre du développement régional.
La Banque tunisienne de solidarité financera les projets réalisés dans le cadre du programme d'inclusion économique avec ses ressources propres ou d’autres fonds.
L'État prendra en charge les cotisations des travailleuses agricoles indépendantes au titre du régime de sécurité sociale durant les trois premières années d’activité, à condition qu'elles s'inscrivent obligatoirement auprès de la Caisse nationale de sécurité sociale.
S.H

Nous savons tous que les centres de formation sont justes en circuit d'argent, l'achat d'un certificat en fait, qui va juste permettre à quelques favorisés de se faire un salaire de " professeur". Soyons réalistes.
Actuellement le pays regorge de centres de formation de secrétariat qui lâchent par dizaines des secrétaires incapables de taper un texte ni même de lire ou parler correctement Français ou anglais ou arabe. Seulement sourire bêtement et dire "oui, non , attends un peu madame". Elles ont payé jusqu'à 2000 dt pour faire ça!
Rendre leur dignité à ces personnes que les manants ignorent, les patrons exploitent éhontément, et la société méprise.
C'est un peu d'humanité qui voit le jour dans ce pays individualiste, envieux et suffisant à vomir.
Ce ne sont oas des s'?urettes, des potiches ou encore des marchandes d'image.....mais des femmes, comme nos mères, nos s'?urs.
Enfin, pas pour tout le monde.
On ne peut que saluer notre Président Kaïs Saïd pour cette décision profondément humaniste mettant fin à une injustice intolérable au 21ème siècle et qui améliorera, au delà de l'adoption de ces mêmes mesures sociales, et par des décisions appropriées, les conditions de transport terrestre dans des véhicules aménagés à cet effet.
En effet, on ne sait plus combien de ces travailleuses sont mortes, ou demeurées handicapées à vie suite à des accidents sur le chemin d'aller ou de retour de leur lieu de travail pour cause de transport inapproprié.

