Le comité de défense du directeur de Mosaïque FM, Noureddine Boutar, a tenu, mercredi 22 février 2023, une conférence de presse dans les locaux du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT).
Son avocate Dalila Ben Mbarek Msaddek a affirmé, que l’enquête dont fait l’objet Noureddine Boutar a démarré sur la base de « suspicion d’utilisation d’argent sale pour orienter la ligne éditoriale de Mosaïque Fm afin de porter atteinte au plus haut sommet du pouvoir ».
Dalila Ben Mbarek a souligné que les fonds de la radio ainsi que les fonds personnels de Noureddine Boutar ont été passés à la loupe par la commission des biens confisqués notamment, une commission relevant des Domaines de l’État, la commission des analyses financières et le commissaire aux comptes et qu’aucune partie n’a émis la moindre réserve concernant les finances ou les sources de financement de la radio et de Noureddine Boutar, que tout, au contraire, ne faisait que prouver que Mosaïque FM est une exemple de bonne gestion.
« Mosaïque FM n’a qu’une et unique source de revenu, il s’agit de la publicité et la seule source de revenu de Noureddine Boutar est Mosaïque FM. Il a n’a pas voulu fléchir, tous les gouvernements ont fait pression sur lui, mais il a refusé de soumettre l’équipe de Midi Show au pouvoir en place et de pratiquer toute forme d’ingérence sur la ligne éditoriale de l’émission. A la différence des autres gouvernements, celui-ci l’a mis en prison car il a refusé de céder », a-t-elle déclaré.
Ayoub Ghedamsi, avocat du SNJT chargé de défendre Noureddine Boutar a souligné, pour sa part, que l’affaire du patron de Mosaïque FM est politique par excellence et que rien dans le dossier ne suggère le moindre fait criminel qui pourrait expliquer l’ouverture d’une enquête.
« Il n’y a rien dans le dossier qui pouvait donner au parquet une raison d’ouvrir une enquête, l’aspect politique de cette affaire est clair et évident et nous en sommes stupéfaits », a-t-il déploré.
M.B.Z
Comme s'il n'y avait pas d'autres avocats dans le pays, il fallait que ça soit cette avocate connue sur les plateaux TV pour ses positions pro islamistes.
Un bon moyen de prouver que ce qu'ils passaient sur leur antenne était un mensonge.
L'avocate en question ne se rend pas compte de la gravité de l'accusation ou fait semblant de ne pas la comprendre pour, plus tard, ne pas avoir des comptes à rendre à ceux qui croient encore à l'innocence de médias, de surcroît sans aucune ligne éditoriale nette et qui apparaissent de plus en plus "manipulés" et, en vue d'accroître leur audiences, tournés vers le sensationnalisme permanent, la propagation de fausses nouvelles ou d'informations orientées ou destabilisatrices.
Et, ce qui est plus grave, qu'ils l'aient fait en fonction d'une rémunération démesurée sous couvert de pseudos "publicités"...