alexametrics
mardi 21 janvier 2025
Heure de Tunis : 07:08
Dernières news
Corée du Sud : arrestation du ministre de la Défense
08/12/2024 | 12:12
2 min
Corée du Sud : arrestation du ministre de la Défense

 

L'ex-ministre de la Défense sud-coréen Kim Yong-hyun a été arrêté pour son rôle dans la tentative d'imposition de la loi martiale qui a plongé son pays dans une semaine de chaos, ont affirmé, tôt dimanche 8 décembre 2024, des médias locaux. Par ailleurs, le ministre de l'Intérieur sud-coréen Lee Sang-min a démissionné.

Kim Yong-hyun avait déjà démissionné après l'éphémère état d'exception déclaré tard mardi 3 décembre à la surprise générale par le président Yoon Suk Yeol, qui a dû abroger la loi martiale six heures plus tard sous la pression du Parlement et de la rue.

Le ministère public n'était pas disponible dans l'immédiat pour réagir à cette arrestation rapportée par l'agence nationale Yonhap et d'autres médias sud-coréens.

Kim Yong-hyun était sous le coup d'une interdiction de quitter le territoire. La police a par ailleurs ouvert une enquête contre Yoon Suk Yeol pour « rébellion ».

Aux alentours de 21H30 locales samedi (12H30 GMT), le président Yoon a survécu à une motion de destitution déposée contre lui et soumise au vote du Parlement.

Son parti a boycotté le scrutin et l'a rendu invalide, faute d'un quorum de 200 députés nécessaire. Seuls 195 ont participé.

Peu après, le Parti du pouvoir au peuple (PPP) de M. Yoon a expliqué qu'il avait bloqué cette motion afin d'éviter « une grave fracture et le chaos », disant qu'il « résoudrait la crise d'une manière plus ordonnée et responsable ».

Le chef du PPP, Han Dong-hoon, a certifié que le parti avait « obtenu » de M. Yoon la promesse qu'il se retire et que, jusqu'à sa démission effective, il serait « largement exclu de ses fonctions », assurées alors par le Premier ministre et le PPP.

L'issue du vote a déçu les quelque 150.000 personnes, selon la police, massées devant le Parlement pour exiger que Yoon Suk Yeol s'en aille. Les organisateurs ont, eux, revendiqué une affluence d'un million de manifestants.

 

BN avec AFP

08/12/2024 | 12:12
2 min
Suivez-nous
Commentaires
Agatacriztiz
On finit toujours par regretter...
a posté le 08-12-2024 à 14:57
C'est le président qui prend la décision d'appliquer la loi martiale et c'est son ministre de la Défense qui trinque.
Tant pis pour ce dernier, car connaissant le président et sachant de quoi il était capable, il aurait dû être plus "réactif", l'evincer, prendre le pouvoir à sa place et l'incarcerer pour le restant de ses jours, le peuple sud-coréen l'aurait soutenu sur toute la ligne.
Comme quoi, quand on est con, c'est pour la vie...