
Les conditions de détention de l'avocat Lazhar Akremi sont « lamentables, pouvant être assimilés à de la torture psychologique ».
C’est ce qui ressort du témoignage de sa consoeur Ines Harrath, qui lui avait rendu visite, mercredi 22 février 2023, au siège de l’unité nationale d’enquête dans les crimes terroristes. Ines Harrath assure que Lazhar Akremi garde un moral d’acier malgré ces conditions de détention. « Il n’a aucun endroit où s’allonger, même par terre. Il n’a pas la possibilité de se laver et ne bénéficie pas du même droit que les autres détenus à la promenade. Outre le fait qu’il reste enchaîné pendant des heures à une chaise après chaque visite de son comité de défense avant d’être ramené à sa cellule ».
Ines Harrath ajoute : « Il m’a raconté comment sa maison a été fouillée le lundi 13 février 2023 et qu’on lui a indiqué qu’il sera convoqué pour comparaître devant le juge d'instruction conformément aux procédures régissant le métier d’avocat. Les forces de sécurité se sont retirées puis elles sont revenues une heure plus tard pour l’arrêter. Il considère que des pressions ont été exercées pour violer la loi ».
On rappellera que le comité de défense de Lazhar Akremi, qui lui a rendu visite à la caserne de Bouchoucha, a affirmé le 16 février, qu’il se trouve dans des conditions de détention inhumaines et qu’il est incarcéré dans une cellule exiguë avec plus d’une centaine d’individus. La cellule ne disposant pas des normes minimales qui garantissent les besoins les plus élémentaires des détenus notamment des couchages pour qu’ils puissent dormir.
Alors que le président de la République ne cesse de répéter que les droits et libertés sont préservés en Tunisie, les faits démontrent le contraire. La série d’arrestations d’opposants politiques au chef de l’État se sont accompagnées de plusieurs violations des procédures. Maintenant, il semblerait qu’il existe aussi une intention de porter atteinte à la dignité des détenus.
Pendant leur règne les tunisiens ont été traités ainsi.
Il n'avaient qu'à changer les conditions de détention pour tout le monde au lieu de demander un traitement spécial aujourd'hui
Qu'il paye sa complicité avec les mafieux islamistes s'il a fauté