
Plusieurs pages Facebook, réputées proches ou sympathisantes du président de la République, font circuler une rumeur selon laquelle une arme et des balles auraient été retrouvées lors de la perquisition du domicile de l’activiste politique et avocat Lazhar Akremi, arrêté par les autorités le 14 février 2023.
Contactée par Business News, l’épouse de Lazhar Akremi a formellement démenti ces rumeurs propagées sur la toile et affirmé qu’aucune arme n’a été saisie au domicile familial perquisitionné au moment de son arrestation.
On rappellera que le comité de défense de Lazhar Akremi, qui lui a rendu visite à la caserne de Bouchoucha, a affirmé qu’il se trouve dans des conditions de détention inhumaines et qu’il est incarcéré dans une cellule exiguë avec plus d’une centaine d’individus. La cellule ne disposant pas des normes minimales qui garantissent les besoins les plus élémentaires des détenus notamment des couchages pour qu’ils puissent dormir.
Alors que le président de la République ne cesse de répéter que les droits et libertés sont préservés en Tunisie, les faits démontrent le contraire. La série d’arrestations d’opposants politiques au chef de l’Etat se sont accompagnées de plusieurs violations des procédures. Maintenant, il semblerait qu’il existe aussi une intention de porter atteinte à la dignité des détenus.
Le comité de défense a exhorté le ministère public de mettre fin à ces maltraitances subies par Lazhar Akermi, appelant les structures de l’avocatie à assumer leur responsabilité de protéger les affiliés.
M.B.Z