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Chawki Tabib révèle : J’avais déjà appelé Hichem Mechichi à me remplacer !
27/08/2020 | 18:17
2 min
Chawki Tabib révèle : J’avais déjà appelé Hichem Mechichi à me remplacer !

 

Le président de l’Inlucc (Instance nationale de lutte contre la corruption), Chawki Tabib, a rendu public un communiqué, ce jeudi 27 août 2020, adressé à l’opinion publique pour revenir sur la décision de son limogeage, ses répercussions et les démarches qu’il a entreprises.

 

Après avoir remercié toutes les organisations et les personnalités nationales l’ayant soutenu en exprimant « leur refus de cette décision inconstitutionnelle et violant toutes les lois », il a estimé que « cet élan de solidarité témoigne de la grande volonté de s’opposer à toute tentative de retour vers la tyrannie ».

 

Il a ajouté qu’un recours a été déposé auprès du Tribunal administratif en demandant le report et l’arrêt d’exécution de la décision. Chawki Tabib a assuré qu’il n’abandonnera pas son poste jusqu’à l’examen de l’affaire.

Le président de l’Inlucc a assuré, également, avoir reçu, hier mercredi 26 août 2020, son successeur Imed Boukhris qui était accompagné par le secrétaire général du gouvernement, Khalil Chtourou. « Je leur ai fait part de mon refus de la décision. Je me suis engagé auprès de M. Boukhris, pour ne signer aucun document pouvant compromettre sa mission s’il est retenu. Je lui ai, également, indiqué que je le soutiendrai ».

 

Revenant sur la décision de Mohamed Abbou en rapport avec la mission d’inspection, Chawki Tabib a assuré qu’il a refusé cette inspection pour des raisons purement juridiques puisque seule la Cour des Comptes est habilitée à le faire. Il a ajouté qu’il ne remet pas en cause ces instances, assurant qu’il les a toujours soutenues.

« Toujours en réponse à "la source autorisée au ministère de la Fonction publique, de la Gouvernance et de la Lutte contre la Corruption", je confirme que l’instance a fait l’objet d’une mission d’inspection de la part de la Cour des Comptes ayant porté sur la gestion administrative et financière de l’instance. Dans tous les cas, le ministre et le chef du gouvernement, peuvent consulter le rapport de la Cour des Comptes dès sa parution », indique-t-il.

 

Et d’ajouter : « quant à l’exemple de l’ancien président de l’instance, Samir Annabi, la décision prise en 2016 par Habib Essid était à sa demande puisque M. Annabi ne pouvait assurer sa mission pour des raisons de santé. D’ailleurs, Samir Annabi avait, également, refusé la mission d’inspection ordonnée en 2015 par le ministre des Finances. Aujourd’hui, je me trouve dans l’obligation de révéler que j’avais demandé à Hichem Mechichi de désigner une autre personnalité pour me succéder, tenant compte de la fatigue et des pressions que je subis depuis ma désignation à la tête de l’instance ».

 

Le bâtonnier Chawki Tabib a conclu en assurant que les répercussions de cette confrontation constituent un danger guettant l’indépendance de toutes les institutions publiques et de la justice. « Mais Elyes Fakhfakh sera-t-il le dernier ? ».

 

S.H

27/08/2020 | 18:17
2 min
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Commentaires
Houa
?
a posté le 29-08-2020 à 19:58
Comment réfuter une decision d un président de gouvernement et demander à un autre de te remplacer ?
T es sous leurs tutelles ou pas ?
Badran
Pourquoi s'accroche t il à ce poste?
a posté le 28-08-2020 à 16:25
Je pose la question sans accuser: normalement lorsqu'on n'a rien à se reprocher, on accepte d'être démis de ses fonctions et on ne s'accroche pas!
le déçu
ACTE DE REBELION
a posté le 28-08-2020 à 08:14
c'EST INSENS'? INACCEPTABLE de la part d'un ancien président de l'ordre des avocats.IL DEVRAIT ETRE DEFFERE EN JUSTICE POUR INSUBORDINATION. c'EST HONTEUX!!!!
Abel Chater
Il n'y va pas de Chawki Tabib. Il y va de toute la deuxième République et de sa lutte contre la corruption.
a posté le 27-08-2020 à 20:42
Comment pouvoir lutter contre les criminels et les corrompus, si le criminel et le corrompu se trouve lui-même à la tête du gouvernement et qu'il peut limoger, celui qui l'inculpe auprès des tribunaux?
Un non-sens dont profite l'escroc Elyès Fakhfakh, à fond et sans le moindre honneur ni la moindre pudeur.
Une honte pour la démocratie tunisienne et un fiasco pour le goût et le mauvais choix du président Kaïs Saïed.
J'ai peur de ce deuxième choix de Hichem Mechichi !!!
Abdo
Sans commentaire
a posté le 27-08-2020 à 20:27
il demande son remplacement et il conteste son limogeage allez comprendre cette chakchouka tunisienne

Taciturne
Machiavélisme
a posté le 27-08-2020 à 20:18
En Tunisie, je pense que nous avons une démocratie de façade. En dehors de la liberté d'expression où chacun peut donner libre cours à ses fantasmes, la culture dominante de l'homme politique qui a, par définition une posture de conquête du pouvoir, c'est de se maintenir au pouvoir. Nos hommes politiques sont majoritairement des égocentriques. C'est leur personne qui passe en premier. S'il pouvait bénéficier de l'appui de l'armée pour se maintenir au pouvoir il l'aurait fait. Il faudrait tout faire pour préserver cet héritage, une armée républicaine et apolitique. Attention aux ambitions du président de la république. Une stratégie perverse qui s'exerce en sourdine.
Ben Mansour
C'est honteux
a posté le 27-08-2020 à 20:03
C'est honteux qu'un avocat comme Habib se comporte de cette façon et refuse d'activer la passation avec son remplaçant .
Cet acte de banditisme l'honore pas un avocat supposé se conformer aux règles élémentaires de la loi .
Supposons que EF n'a pas raison et n'a pas le droit de licencier Tabib, ce dernier pourrait saisir la justice mais n'a aucun droit de persister dans l'entreprise .
D'ailleurs , d'après la législation il est absent même S'il se présente tous les jours à son poste .
Ses décisions sont nulles et non avenues et mêmes les autres peuvent ne pas appliquer ses ordres .
Son employeur l'état sera dans l'obligation de ne le pas payer .
En cas d'accident de travail il ne sera pas pris en charge .
Je considère que cet avocat est actuellement hors la loi même si plus tard la justice lui donne raison .
Une question très simple : si quelqu'un vous agressé , est-ce que vous saisissez la justice ou vous faites recours à votre force et à vos moyens propres et à votre famille
Alors Tabib cause le désordre pour les travaux de l'Inlucc actuellement et en présence de son remplaçant désigné .
C'est honteux .
Pourquoi s'attache t - il a la chaise du Président de l'Inlucc ?
C'EST dégradant pour un cadre
aldo
==== c'est quoi ces MIC MAC ====
a posté le 27-08-2020 à 19:06
YA JMAA IL MAA YALAAB TAHT SAKINA !!!
--- HATTA TABIB CHITANOU FI JIBOU ---
CHACUN DETIENT UN DOSSIER SUR L'AUTRE . TOUT LES 2 --- LILKOUBITA --- LA KHIR LA FIDHA OULA FIDHA .....
Akoubi Ammar.
L état peut decider au temps voulu.
a posté le 27-08-2020 à 18:52
Merci pour les services rendus mais il est temps de partir. Par ailleurs, il faut auditer la gestion de la période de votre mandat par des auditeurs professionnels, celui des juges est spécifique. C est l argent du contribuable pourquoi avoir peur si vous avez travaillé dans la régularité. Aussi personale n est indispensable quelque soit sa valeur et son rang dans la hiérarchie.
DHEJ
Mission échouée, il faut savoir se taire, la mission est de 3 ans
a posté le 27-08-2020 à 18:41
Art. 13 ' L'instance est chargée notamment des missions suivantes :

1. proposer des politiques de lutte contre la corruption et le suivi de son exécution en collaboration
avec les parties concernées,

2. émettre des directives générales sur la prévention de la corruption et prévoir les moyens adéquats
de sa détection, en collaboration avec les parties concernées,

3. dévoiler les foyers de la corruption dans les secteurs public et privé,

4. recevoir des plaintes et dénonciations, procéder à l'instruction et la transmission des infractions de
corruption aux autorités compétentes y compris la justice,

5. émettre des avis concernant les projets de textes législatifs et réglementaires se rapportant à la
lutte contre la corruption,

6. faciliter la communication et promouvoir l'interaction entre les services et les parties concernées
par la lutte contre la corruption,

7. collecter les données, les informations et les statistiques relatives à la corruption afin de créer une
base de données en vue de l'exploiter dans l'accomplissement de ses missions,

8. diffuser la conscience sociale sur la gravité de la corruption par des compagnes de sensibilisation,
de colloques et de rencontres, la publication de revues et de guides, et l'organisation de sessions
de formation et la supervision de programmes de formation,

9. procéder ou apporter de l'assistance à des recherches et des études se rapportant à la lutte contre la corruption.


Qu'a fait l'instance sous la présidence de ce nulxxx? Rien que du show.