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Ce que Bourguiba dirait de nous aujourd’hui
06/04/2022 | 12:35
9 min
Ce que Bourguiba dirait de nous aujourd’hui

*Le président Saied s'entretient le 6 avril 2022 avec la fille du défunt leader, Hager Bourguiba

 

 

Voilà vingt-deux ans, le premier président tunisien Habib Bourguiba est décédé à l’âge de 97 ans. Bâtisseur de la Tunisie moderne, leader suprême, combattant suprême, défenseur de la veuve et de l’orphelin (il était aussi avocat), l’homme de l’indépendance, on avait l’embarras du choix pour le désigner. Il voulait faire de la Tunisie, la Suisse du monde arabe. Avec l’Immortel Leopold Sédar Senghor, il voulait que l’Afrique soit l’ambassadrice de la francophonie. Respecté par De Gaulle, admiré par Mandela, honoré par Kennedy, craint par les arabes, Habib Bourguiba n’était pas qu’un président, il était LE président, le bâtisseur, le guide. Que reste-il de sa mémoire ? Qu’ont fait « ses » enfants et successeurs ? Un seul mot vient à l’esprit, nous l’avons trahi et nous n’avons cessé de le trahir…

Le premier à tourner le dos à Habib Bourguiba fut son premier ministre et ministre de l’Intérieur, Zine El Abidine Ben Ali. Il le délogea du palais de Carthage un matin du 7 novembre 1987 par un coup d’état médical (il l’accuse de sénilité) et le confine dans sa ville natale de Monastir à la résidence du gouverneur ensuite au palais de Skanes.

Il décéda, éloigné de toute lumière publique, le 6 avril 2000. A ses obsèques, interdites aux masses populaires, ont été présentes quelques sommités mondiales dont le président algérien Abdelaziz Bouteflika, le président français Jacques Chirac (à la tête d’une forte délégation), le président palestinien Yasser Arafat, le président yéménite Ali Abdallah Salah et le président ivoirien Robert Gueï. Et puis il y a ceux qui ont brillé par leur absence, dont notamment le roi du Maroc (qui a envoyé le prince Rachid), les dirigeants mauritanien et libyen et tous les autres dirigeants arabes (seul le Qatar a envoyé un émir). Côté tunisien, l’imposant cordon sécuritaire a empêché la présence de plusieurs personnalités dont notamment son ancien ministre des Affaires étrangères Béji Caïd Essebsi et plusieurs de ses anciens premiers ministres. Son successeur Mohamed Ennaceur figure, quand même, parmi les présents bien qu’il n’ait pas été invité.

« En tête du cortège funèbre des hommes habillés encagoulés, fusils au poing ! Ce sont les membres d’un commando d’élite appelé « les Tigres noirs » … C’est eux que Ben Ali a choisis pour ouvrir et encercler le cercueil… Peut-être qu’ils ne savaient pas que Bourguiba est désormais inoffensif, que ses rares partisans ont été muselés… », témoigne dans Leaders, Samir Gharbi.

 

Après le 7 novembre, on évoquait très rarement Bourguiba. Après le 6 avril, on ne l’évoquait plus.

Il fallait attendre janvier 2011 et la révolution tunisienne pour que Bourguiba revienne sur la scène médiatico-politique.

Désormais, on se bouscule pour honorer sa mémoire et prétendre de son héritage. Au mausolée de Monastir, où il est enterré, c’est chaque année le défilé des hommes et femmes politiques. Béji Caïd Essebsi, Mohsen Marzouk, Abir Moussi, Moncef Marzouki, Kaïs Saïed…

Les bourguibistes plagiaires se sont multipliés comme jamais et on frise parfois le ridicule pour obtenir cette légitimité.

Un certain jour à Ksar Hellal, Béji Caïd Essebsi chaussa les mêmes lunettes que les siennes. Mohsen Marzouk est allé faire un shooting photos au château de la Ferté d’Amilly en France, reprenant des poses du leader suprême.

Abir Moussi a placardé sa photo sur son pupitre à l’assemblée et se réclame tout le temps de lui.

Mais au-delà du folklore bourguibiste, qu’a-t-on fait réellement dans le pays pour préserver la mémoire bourguibiste ? Qu’est devenu le pays ?

 

Zine El Abidine Ben Ali a tenté, bon gré mal gré, de garder la même ligne de conduite que son prédécesseur, durant ses premières années de règne. Il a, néanmoins, rapidement tué son parti, le PSD pour le remplacer par le RCD et changé les journaux qu’il a fondés, L’Action et Al Amal, par Le Renouveau et Al Horrya.

Comme Bourguiba, Ben Ali a préservé l’Etat, a poursuivi la construction des routes et autoroutes et préservé, malgré tout, une bonne image de la Tunisie à l’international. Comme Bourguiba, aussi, il a dirigé le pays avec une main de fer repoussant aux calendes grecques tout esprit démocratique. Avec quelques années de retard, et ce après leur avoir donné leur chance, il a fini par suivre la politique anti-islamiste bourguibienne féroce.

Les similitudes s’arrêtent là, car Ben Ali n’a rien fait pour l’Éducation, le principal cheval de bataille du leader suprême. Au contraire, il l’a déconstruite avec une arabisation tous azimuts, l’appauvrissement de plusieurs matières fondamentales, le mépris opposé aux sciences humaines et la créativité etc.

Le grand point de différence entre Bourguiba et Ben Ali demeure en l’intégrité. Le premier ne s’est jamais intéressé à l’argent, contrairement au second qui a profité pleinement de l’État pour enrichir sa famille et son entourage. 

 

Après un bref passage de Foued Mbazâa au palais de Carthage, vint Moncef Marzouki. Ce dernier a tenté de réécrire l’Histoire de la Tunisie et de démystifier Bourguiba. Mal lui en a pris, car il s’est associé aux islamistes, ennemis jurés de la majorité des Tunisiens. Non seulement, ses tentatives furent vaines, mais il a « réussi » à unir les Tunisiens derrière Béji Caïd Essebsi qui a flairé le filon bourguibiste.

Alors que Habib Bourguiba faisait tout pour unir les Tunisiens, Marzouki les clivait. Alors que Habib Bourguiba rêvait d’une Suisse du monde arabe et cultivait la tunisianité, Marzouki était mu par le nationalisme arabe et rêvait d’un grand Etat arabe dans lequel la Tunisie ne serait qu’une fédération. Entre Marzouki et Bourguiba, il y a quand même des similitudes. Les deux vouaient un amour dévoué pour la France et la francophonie. D’ailleurs, les deux se sont mariés à des Françaises. Enfin, il est bon de noter que les deux sont régionalistes, contrairement à Ben Ali. Bourguiba méprisait les paysans et voulait s’approcher des bourgeois (notamment les Tunisois) et de l’intelligentsia, alors que le second les détestait et criait haut et fort cette détestation.

L’épisode de Marzouki n’a pas duré longtemps, heureusement pour la Tunisie, car sous son règne, la Tunisie s’est lourdement endettée et l’Etat fut infiltré par ses alliés islamistes. Il fut éjecté aux élections de 2014 par 55% des Tunisiens qui éliront l’héritier autoproclamé de Bourguiba, Béji Caïd Essebsi.

 

Là, c’est la débandade générale et la grande trahison. Béji Caïd Essebsi s’est allié aux ennemis jurés de Habib Bourguiba, les islamistes. Pire, il a fait de Rached Ghannouchi, son meilleur allié, celui-là même qui fut condamné à la peine capitale par Bourguiba.

Béji Caïd Essebsi paya cash sa trahison, son parti (contrairement au PSD) a implosé de son vivant.

Au lieu d’assainir l’Etat et ses comptes, la Tunisie de Caïd Essebsi s’est endettée davantage fragilisant encore plus cet Etat et son administration. Pas ou peu de licenciements des recrues islamistes infiltrés à tous les niveaux. Le terrorisme et l’assassinat des forces armées (soldats, garde présidentielles, police, garde nationale) a connu son apogée.

Les villes, devenues sales, sous la troïka islamiste, ne sont pas devenues plus propres sous Caïd Essebsi.

En revanche, on peut noter que Béji Caïd Essebsi a fait mieux que Bourguiba en matière de respect des Droits de l’Homme et des libertés. La presse tunisienne ne s’est jamais mieux portée qu’en cette période 2015-2019. Il a toujours fait preuve de respect de la démocratie et de la constitution et a évité tout conflit frontal avec les syndicats. Il a, surtout, imposé une nouvelle loi exigeant qu’aucun suspect ne puisse être interrogé par la police ou le parquet, sans la présence de son avocat.

Enfin, et dans la droite ligne bourguibienne, il a essayé de faire passer une loi en faveur des femmes, celle de l’égalité de l’héritage. Tentative échouée. Il a, en revanche, réussi, à faire annuler la note interdisant aux Tunisiennes de se marier avec des étrangers non-musulmans et à annuler la loi interdisant aux mères de voyager avec leurs enfants sans autorisation paternelle.

Idem pour ce qui est des relations internationales, Béji Caïd Essebsi a eu droit aux grands honneurs accordés jadis à Bourguiba et a bien rehaussé l’image de la Tunisie, fort ternies sous Ben Ali et Marzouki.

 

Décédé le 25 juillet 2019, Béji Caïd Essebsi est succédé par Mohamed Ennaceur, un vrai héritier de Bourguiba. Celui qui était président de l’assemblée n’est cependant resté que trois mois au palais de Carthage.

Kaïs Saïed vint le remplacer, après avoir remporté haut la main la présidentielle de 2019 avec 72,71% des voix (un score presque bourguibien).

Lui aussi cultive l’héritage bourguibien. Il est présent au mausolée de Monastir le 6 avril, pour commémorer son décès, et a pris place dans son bureau.

Mais ça s’arrête là, car Kaïs Saïed n’a pas 1% du tact politique de Bourguiba. Comme lui, il s’est assis sur la constitution, mais sans aucune subtilité. Il s’est attaqué aux islamistes, en apparence, mais concrètement, ils demeurent actifs et nocifs. Au contraire, il a réussi à les victimiser. Comme lui, il ne veut pas de partis de l’opposition.

Kaïs Saïed n’a rien fait pour l’Éducation, l’infrastructure ou l’essor de l’économie. Tous ses ministres économiques réunis n’atteignent pas 1% de feu Hédi Nouira, ancien Premier ministre de Bourguiba.

Au contraire de Bourguiba et tout comme Marzouki, Kaïs Saïed a une dent contre la bourgeoisie et les nantis.

En ce qui concerne les femmes et leurs droits, Kaïs Saïed est à l’opposé de Bourguiba. Il invoque ainsi la chariâa islamique pour justifier l’inégalité de l’héritage entre les hommes et les femmes.

Si les médias demeurent encore dans une meilleure posture que sous Bourguiba, pour le moment du moins, il n’en est pas de même pour les libertés. Sous Saïed, on vit les arrestations arbitraires, les interdictions de voyage sans mandat judiciaire et les abus policiers.

 

Qui, aujourd’hui sur la scène politique, se réclame de Bourguiba ou de sa politique ?

Il y a Mohsen Marzouk, mais il a disparu de la circulation, faute d’adhésion populaire.

Il y a également Fadhel Abdelkéfi qui a une grande vision de l’Etat et de l’avenir, comme lui. Mais il ne réussit à séduire que l’intelligentsia.

Il y a enfin Abir Moussi dont le cheval de bataille est la lutte contre les islamistes. Elle dit porter une grande vision de l’Etat et crie haut et fort tout le temps être son héritière. L’est-elle vraiment ? Comme Bourguiba, et comme Abdelkéfi, elle veut un Etat fort et puissant, mais elle n’a rien du tact politique du combattant suprême.

Contrairement au père de la nation, elle est clivante. Très clivante, y compris dans sa propre famille politique. Alors que Bourguiba mettait en exergue ses ministres et leur confiait des missions stratégiques, Abir Moussi veut tout faire toute seule et ne laisse quasiment personne briller. Avocate comme lui, elle ne sait pas encore faire de la politique comme lui. Bourguiba n’hésitait pas à multiplier les amis, Moussi n’hésite pas à multiplier les ennemis. Grand orateur, très grand séducteur, Bourguiba savait soigner son image. Tout le contraire de Abir Moussi qui crie souvent et ternit son message à cause de son image.

La Tunisie d’aujourd’hui est-elle meilleure que celle de Bourguiba ? Les historiens trancheront, mais la réponse ne saurait être un simple oui ou non.

Comment nous regarde Bourguiba, si jamais il nous regarde ? Avec désolation, sans aucun doute.

 

Raouf Ben Hédi

06/04/2022 | 12:35
9 min
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Commentaires
L'exilé
Esskhat
a posté le 07-04-2022 à 14:53
Le terme qu il utilisait quand il s'emportait dans ses discours et l'intraduisible "Esskhat". C est ce que nous sommes aujourd'hui, peuple dans sa majorité, dirigeants de fortune et catastrophes à répétition.
AR
Que diraient les victimes de la dictature ?
a posté le 07-04-2022 à 01:31
Vous êtes poussé dans le gouffre du désespoir à tel point que vous vous trouvez des raisons pour vénérér les dictateurs, Mr B.Hédi ?!
L'analyse de l'histoire est déterminée, définie par ses faits, ses événements, les décisions et la politique des hommes en question.
Je préfère de loin, rendre hommage aux martyrs qui méritent éloges et pensées, Dhagbagi, Chraiti.. et consorts... Allahi Yarhamhom, pour donner un vrai sens au sacrifice pour la patrie. Sans oublier ceux qui ont succombé sous les bombardements du criminel De Gaulle, à Bizerte, sans oublier aussi les braves militants qui ont péri entre les murs des prisons, Borj Erroumi, en premier.
Pour relater les réalités de l'histoire il fallait présenter un tableau complet Mr B.Hédi, ignorer le côté obscur de la dictature c'est induire en erreur vos lecteurs et surtout les plus jeunes, qui n'étaient pas présents à l'époque, qui n'ont pas subi l'oppression du régime policier, du régime tyrannique.
Qui osait à l'époque ouvrir le bec pour dénoncer, pour protester ?
Qui osait défier le Bey pour lui dire : couvrez-vous ?
C'est une partie de l'histoire amère, douloureuse, avec des souvenirs marquants.
Ce que nous supportons aujourd'hui c'est le résultat de cumul de décennies de dictatures suivies de l'hégémonie de l'obscurantisme
Bourguiba a entamé son pouvoir en donnant l'ordre d'exécuter la première graine d'opposants ( en 63 ) pour enchaîner après des cycles d'oppression. Il a eu l'occasion à plusieurs échéances pour lâcher du lest et permettre une certaine ouverture à la démocratie, avec Mestiri principalement, non, il préféré faire cavalier seul : votre combattant suprême !
B.Ali n'avait aucune raison d'accéder au pouvoir, sinon.
Une dictature chasse l'autre.
Que diraient donc, ceux qui ont donné leur sang pour irriguer cette terre et faire pousser les espoirs de la liberté, de la dignité ?
EL OUAFI
Absolument d'accord avec vous ! Mais . . . . .
a posté le à 18:16
Bonjour mon ami A R oui ce que vous nous relatez est absolument authentique, n'y a-t-il autres personnes qui pouvaient faire autrement, le plus proche de Bourguiba été Salah ben Youssef, mais il y a eu un désaccord sur la stratégie à suivre !
Oui (Saied el assied) comme l'appelait à l'époque.
Il lui reconnaissait qu'il nous a amené l'école dans toutes les bourgades, pour nous éduquer, nous extraire de l'ignorance !
Les années 50/60 était la période instable, les coups d'?tat étaient monnaie courante, or la meilleure solution était, tenir le pays avec une de fer pour éviter tous les débordements.
Oui, Bourguiba était entouré d'une bande de corrompus, des affairistes et j'en passe.
Il faut reconnaitre que c'était le début de l'indépendance !
Bon Ramadan cher Ami.
Be zen
Raouf Ben Hédi, ce que je pense . . .
a posté le 06-04-2022 à 22:46
Une chronique lucide et assez réaliste.
Deux reproches.
- Le premier c'est quand vous "osez" comparer assez longuement Le Grand BOURGUIBA, bâtisseur de la Tunisie moderne avec le petit télégraphiste des islamistes, je parle bien sûr du tartour.
- Le deuxième reproche que je vous fais, c'est quand vous avez abordé les sujets du terrorisme et des assassinats, vous avez à juste titre cité les "forces armées (soldats, garde présidentielles, police, garde nationale)" mais vous avez omis de parler des assassinats politiques, je pense bien entendu à Belaid, à Brahmi, à Naghdh, au berger assassiné . . .
Daoudaou
De nous ?
a posté le 06-04-2022 à 21:01
Plutôt de nahdha les massacreurs qu'il a su déjà.
cesarios
Il n"est pire aveugle que celui qui.........................
a posté le 06-04-2022 à 20:21
Ceux qui dénigrent et détestent le président et le vrai combattant des fils du peuple déshérité et fauché BOURGUIBA ,je les invite à visiter l'île de la Galite et passer une seule nuit dépourvu de tout besoin le plus primaire ,sans aucune sorte de sécurité, et sans aucun compagnon de confiance,à ce moment on connaîtra la grandeur et la vérité de l'homme
TA
@observator : vous dites la vérité cher monsieur !
a posté le 06-04-2022 à 18:37
Ce qui dirait Bourguiba posté le 06-04-2022 à 16:21
C´est exactement la vérité amère de ce petit littéraire de Bourguiba et élève de Pierre Mendès France ..

Allah Yar7èm Wèldik !
Léon (le prétentieux)
Comment vous regarde Bourguiba?
a posté le 06-04-2022 à 18:13
Exactement comme vous regarde Léon. Lisez Léon depuis 2011 et vous comprendrez comment vous regarde Bourguiba. Il vous regarde comme un Peuple de traitres et de footeux. Ce foot dont il avait vu le danger très tôt, allant jusqu'à arrêter les plus grandes équipes du pays.
Il vous regarde comme un peuple qu'il a lui-même mis dans les rangs de l'école, et de force, et qui, dès la première occasion, a trahi son pays en masse.
Il vous regarde comme un peuple de prétentieux qui a cru, le temps d'un instant, qu'il était le seul acteur de sa réussite propre réussite. Que la politique n'y était pour rien. Il vous regarde comme un peuple qui a oublié l'Homme qui a fait en sorte que ce miracle puisse se produire. Qui a fait en sorte que les pouilleux, que les bouseux, que les miséreux, que les galeux, que les colonisés, puissent un jour voir leurs enfants devenir des cadres de l'état et des hommes d'affaires; et leurs petits enfants puissent faire de grandes études et se faire recruter en masse à l'étranger. Et bien sût trahir le pays qui les a fait aussi bien de l'intérieur et que de l'étranger.
Vous faites honte à voir et ce qui vous arrive n'est que Justice. Que les occidentaux vous donnent aujourd'hui à manger, bande de traitres!

Léon, Min Joundi Tounis Al Awfiya,
Résistant.

VERSET 112 de la SOURATE des ABEILLES.
salahtataouine
avec mes salutations cher@Leon
a posté le à 07:15
bien à vous
observator
A tous ceux qui passent leur temps
a posté le 06-04-2022 à 17:51
à insulter celui qui ne pense pas comme eux calmez vous.
Moi je ne vous insulte pas . Je peux vous critiquer sur le fond mais je ne vous insulterai pas.
Car souvent ceux qui ont recours aux insultes sont souvent à cours d'idées et d'arguments.
Vous êtes justement un pure produit de l école de la dictature celle de la soumission et de l'ignorance.
Vous ne savez répondre à la critique que par les insultes. Bourguiba le faisait par la répression.
Personnellement j ai fait l'école de la réflexion, des idées et de l'indépendance d'esprit. Mais j'ai mes convictions aussi que je n'imposeàpersonne. .
On ne sort pas de la même école '?'.
Vous avez du mal à vous regarder dans un miroir et prendre un peu de recul et celui qui ne vous plaît pas devient automatiquement un islamiste et les insultent fusent.
Au fond cela dénote un mal-être qui vous ronge dont vous avez du mal à vous en débarrasser.
Vous avez besoin d'une thérapie sincèrement.
Le Bourguibisme a laissé des séquelles indélébiles chez beaucoup d'entre vous. Vous avez cru en Le Bourguiba Dieu mais l'atterrissage est dure.
Au fond vous me faites de la peine.

VE
Vérité !
a posté le à 20:03
Cher @observator, connaissez-vous un dictateur qui fête son anniversaire, regulièrement, pendant un mois entier avec des jeunes "musiciens" ramassés de toute la Tunisie (surtout les très jeunes) ?
observator
@VE
a posté le à 22:12
Je connais une date qui a coûté très chère au tunisien.
L'interminable 03 août.
Qui commençait tôt en juillet et se terminait tard en Août.
Mozart
Que nous dirait Bourguiba aujourd'hui?
a posté le 06-04-2022 à 17:47
Comme dans la dernière chanson de Piaf, Bourguiba nous dirait les paroles suivantes.
Non, rien de rien
Non, je ne regrette rien
Ni le bien qu'on m'a fait, ni le mal
Tout ça m'est bien égal
Ancien '?lu de la république française
il n'y aura plus jamais un président comme lui
a posté le 06-04-2022 à 17:38
BOURGUIBA, reveillez-vous les islamistes ont détruit le pays dans tout les domaines surtout la scolarité RAHIMAHOU ALLAH il n'y aura plus jamais un homme politique comme lui , il est très intelligent, il voit les choses très très loin, par exemple il a dis la destruction de la Tunisie viendra de ses propres enfants, aujourd'hui la Tunisie est en plein dedans , est ce pas ghannouchien qui se considère plus musulman que les autres, il me semblait Neji jalloul a donné une leçon sur l'islam à ghannouchien
Didon
Visionnaire il a fait de l éducation son cheval de bataille et a porté la diplomatie tunisienneau plus haut niveau
a posté le 06-04-2022 à 17:34
Nous étions un exemple en matière d éducation et d enseignement supérieur... Aujourd hui nous somme à la traîne même dans, le classement africain. Nous avons brillé à travers le monde par notre diplomatie exemplaire de grands hommes se dont succédés a la la tête de ce ministère de grands diplomatesont sillonné la terre, respectés du monde entier... nous n avons rien construit depuis 11 ans nous avons plonge notre pays dans la banqueroute la corruption le vol et le crime nous avons détruit notre diplomatie plus personne ne nous respecte. J ai honte d avoir cru même un instant en cette révolution honte que ce qu a construit Bourguiba à été traîne dans la boue par d horribles personnages avides haineux et dégoûtants mon dieu ai pitié de nous et pardon à Bourguiba et à toutes celles et ceux qui ont construit notre patrie
A4
Voyant que ce peuple n'excelle que dans le domaine de l'autodestruction, il aurait dit: ce peuple n'est pas un peuple, c'est une "poussière d'hommes" !!! Et il n'aurait pas tort, compte tenu de ces 11 ans de "5arab" . . .
a posté le 06-04-2022 à 17:02
B COMME BOXEUR
Ecrit par A4 - Tunis, le 10 Avril 2009

La boxe est un art, c'est un beau sport d'élite
Elle vous emmène partout, même sur la Galite
Quand vous en êtes mordu, vous ne lâchez plus
Qu'il ait fait mauvais, qu'il ait neigé ou plu
Vous vous accrochez de toutes vos forces
En levant la tête et bombant le torse

Et lui dans cet art, il était excellent
Rusé comme un renard, très intelligent
On peut affirmer sans risque de mentir
Qu'avec ces yeux là, il voyait l'avenir
Avait souvent raison, presque jamais tort
Et était élégant comme un matador

Il avait du courage et je dirais même
Pour certains c'était le combattant suprême
Avec autant de succès et de conquêtes
Ne finit-on pas par avoir la grosse tête?
On a beau esquiver tous les uppercuts
Mais un jour ou l'autre, ça sera la chute!

Hélas, même affaibli, en fin de carrière
Il n'admettait pas de faire machine arrière
Il voulait continuer jusqu'à la mort
Poussé en cela par d'avides sponsors
Qui se souciaient peu des critiques et reproches
Car leur but c'était de se remplir les poches

On entend de nos jours la foule qui l'acclame
Lui qui savait parler surtout aux belles dames
Certains vous diront qu'il n'est jamais parti
Qu'il est toujours là, que sa voix retentit
Qu'ils entendent encore au milieu de la nuit
Le c'?ur endeuillé du bourg qui bat pour lui

Aujourd'hui, demain et même après-demain
Quand je pense à lui, je ne me vois qu'en nain
Tout ce que je peux faire n'est que dérisoire
Comparé à ses combats et ses victoires
Disons-nous tous et répétons-le sans cesse
Il mérite amplement respect et tendresse
Abir
Tozzzz @obchervator
a posté le 06-04-2022 à 16:54
La caravane passe et les chiens aboient ! fhemtella obchervator
observator
Ce qui dirait Bourguiba
a posté le 06-04-2022 à 16:21
Acte I : le moins probable
1/ des bourguibistes d'abord :
Je les ai utilisés comme des chiffons à me serrer les pompes contre quelques avantages.
, ils étaient prêts à tout pour me servir. Je n'ai aucune considération ni confiance en eux.
D'ailleurs dès que je n'étais plus apte à gouverner, ils m'ont lâché comme un malpropre et ont applaudi mon gardien Ben Ali.
Ce dernier auquel j ai fait confiance pour me protéger moi et ma chaise m'a éjecté dès la première occasion.
Vous avez vu Mr RBH comment j ai fini mes dernières 20 années d'existence.
2/ des tunisiens en général :
Je les ai eu. Ils ont cru à mes mensonges .
J'en ai fait ce que j ai voulu et à la fin bien fait pour leurs gueules , je les ai laissés dans la merde.
Ils n'ont que ce qu'ils méritent.
J'en ai fait d'eux des mendiants.
Aujourd'hui beaucoup d'entre eux utilisent mes ruses pour se mentir les uns les autres.
3/ hhhh regrdez dans quelle merde je les ai laissés. Je suis plus adulé par eux que leur prophète hhhh.
Ils n'ont eu que ce qu'ils méritent hhh. Sciemment J'en ai fait d'eux des sabebas au lieu de savants pour mieux les contrôler.
Acte II
Réellement, il est dans le barzakh là-haut et donc entrevoit ce qui l'attend.
il est tellement dans sa merde là-bas tenant, sous son bras gauche,
son dossier lourd de tous ses crimes qu'il avait commis contre ce pays et son peuple..
Il doit supplier Dieu de lui permettre de revenir sur terre '? , ne serait ce qu'un petit laps de temps, pour tenter de lui prouver quelque chose et essayer de sauver sa peau.
Il n'a pas le temps de dire quoi que ce soit.
Que Dieu ait pitié de son âme. Je n'aimerais pas être à sa place.
Ancien '?lu de la république française
le respect est une éducation familiale
a posté le à 17:19
les insultes, elles ne sont que l'arme des faibles, il faut jamais être ingrat, si vous écrivez en français peut-être grâce à BOURGUIBA Rahimahou ALLAH, vous avez eu de la chance d'aller à l'école et les universités pour étudier, alors un peu de respect envers les morts, il faut combattre son adversaire politique avec les idées beaucoup mieux, il ne jamais utilisé la haine pour donner l'exemple à la nouvelle génération. Il ne faut pas faire comme maindhoub en Amérique, il apprend la haine aux enfants contre le pays de leurs aïeux d'après vous pour plus tard ses enfants ses enfants ils seront comment dans leurs têtes
observator
@Ancien élu de la République Française
a posté le à 18:25
Je n'insulte pas Bourguiba je le critique.
C' est un personnage public qui nous a gouverné pensant des décennies
et dont les conséquences néfastes pour nous et nos régions sont aujourd'hui là visible . Par son régionalisme et sa dictature il a détruit nos régions qui ont été livrées au pillage de toute cette horde de serviteurs autour de lui .
Il a une grande responsabilité dans le malheur qui s'abat sur ce beau pays aujourd'hui.
Donc il est critiquable. Il a commis des crimes innombrable.
Et puis arrêter de faire croire que si des tunisiens savent lire et écrire c'était grâce à Bourguiba.
Bourguiba ne m'as jamais éduqué. Vous n'allez pas nous sortir que Bourguiba était une poule aux oeufs d'or.
J'ai ecrits un commentaire fiction suite au titre de l'article de RBH.
Critiquez le sur le fond.
Sur les 30 commentaires publiés, 70 ,% sont pro-bourguiba. Alors vous avez du mal à nous admettre alors que vous êtes un ancien élu de la république français ou normalement vous devrez être familiarisé avec l'esprit critique la culture de la différence la fiction et l'humour.
Là je ne retrouve pas l'esprit français en vous.
Ancien '?lu de la république française
je combats mes adversaires politique avec mes idées, on ne peut battre son adversaire que par l'amour et non la haine
a posté le à 20:21
Réponse à l'observateur, je vous assure, vous vous trompez complètement, je ne veux pas me vanter pour honorer l'image de pays d'origine la Tunisie , je vous invite à regarder sur 216 tv sur Facebook, ( titre Salah Khemaïs )après vous pouvez me juger , je reste toujours poli et correct envers mes adversaires, pour moi et ma grande richesse, faites le vous serez surpris, je suis l'héritage à BOURGUIBA et je suis très fier , on ne peut battre son adversaire que par l'amour et non la haine. La haine est la forme la plus subtile de la violence. La haine blesse celui qui hait, et non le haï
Welles
@ obsevateur
a posté le à 16:42
L'aveuglement est pire que la cécité. Ta misère intellectuelle est insondable.
SAM53
@Welles
a posté le à 16:57
Cet islamiste observator a eu un lavage de cerveau tel qu'il est devenu un automate au service de son gourou
Welles
Imbécilités
a posté le à 16:34
@observateur
Il n'y a que les crétins comme toi pour débiter ces âneries. Ta haine est aveuglante et l'aveuglement est pire que la cécité.
Chekir Mansour
Fausse information
a posté le 06-04-2022 à 16:17
Dans ce papier, l'auteur écrit que "Bourguiba à été hébergé dans la résidence du gouverneur à Minastir puis au palais de Skanes". Je peux vous assurer qu'il n'a plus jamais mis les pieds dans le palais de Skanes depuis le 7 Novembre 1987. Il est décédé dans la villa du gouverneur qu'il n'a jamais quittée que quelques fois pour faire un tour en ville puis vers l'hôpital militaire. Je vous dit ça en connaissance de cause.
Hadrumeth
soutien
a posté le 06-04-2022 à 15:36
C'est un - sinon le - meilleur papier sur Bourguiba lu ce jour. Le ton est juste. Je voudrais ajouter un point négligé : ceux qui ont décidé - en mars 2011 - de liquider la Constitution de 1959 comptent parmis eux des "bourguibistes" qui ont trahi leur mémoire, Bourguiba et la Tunisie. Tout le mal qui a sévit en Tunisie depuis 2011 tient à cet acte politique irresponsable.
Lecteur
Patriote
a posté le 06-04-2022 à 15:31
Article qui essaye d'équilibrer les réalisations des successeurs. Cependant, Bourguiba est un président à part. La Tunisie a eu jusqu'à maintenant un seul président. Bourguiba est un vrai patriote qui aime la Tunisie et a toujours défendu la fierté des tunisiens. La libération de la femme, l'éducation et la santé sont fondamentalement liées à la fierté.
Oh!!! Tous ceux qui critiquent Bourguiba aujourd'hui doivent honnêtement regarder la situation de leurs familles dans les années 1950 et 1960. Ils vont réaliser le chemin parcouru.
Certainement, on a pas compris Bourguiba et malheureusement on l'a tous trahi. Sinon, il n'y a aucune raison que la Tunisie n'est pas Le Singapour de la Méditerranée.
Tunisino
Oui
a posté le à 17:17
Oui, la Tunisie aurait pu être la Singapour de la midetirranée si Bourguiba avait travaillé sur les moyen et long termes. Maintenant, les tunisiens conscients ne doivent qu'apprendre du passé pour un meilleur présent et un brillant futur.
The Mirror
Tous les partis politiques réunis, ne font pas le poids de la Consultation Nationale
a posté le 06-04-2022 à 15:00
La Tunisie compte 245 partis politiques.
L'aberration est la suivante :
Les chefs de ces 245 boutiques politiques se permettent délibérément de dire que la Consultation Nationale était un échec. Ces gens savent bien qu'ils mentent, ces gens savent bien que le nombre de leurs adhérents se compte par dizaines, ou par centaines de personnes au meilleurs des cas. Si on fait l'addition des adhérents de tous les partis politiques, y compris Ennahdha qui achète ses adhérents au prix d'or, on n'aura jamais un demi-million. La Consultation Nationale a, à elle seule, et en dépit de toutes les diabolisations orchestrées contre elle, elle a pu mobiliser 534915 tunisiens.

La notion de parti politique a échoué en Tunisie et partout ailleurs d'ailleurs. Messieurs et Mesdames les chefs de partis politiques, changez de métier, vos boites de prostitution politique sont vides, il n'y a plus de clients, vous n'intéressez plus les gens, vos discours sont du déjà-vu, vos méthodes ne marchent plus.
Nephentes
Le precurseur de la decheance tunisienne
a posté le 06-04-2022 à 14:58
Bourguiba a recolte ce qu'il avait semé; sa fin de vie miserable est celle qu'il a impose aux Beys dont certains etaient de véritables Patriotes.

Mais outre le sort indigne réservé a la famille beylicale Bourguiba avait DELIBEREMENT marginalise les régions intérieures et entrave de manière durable leur développement.

On constate aujourd'hui l'ampleur de la catastrophe sur nos littoraux, outre l'insupportable injustice qu'on a fait subir a nos concitoyens des regions Sud et Est

Gafsa aurait pu ,si les dividendes des profits faramineux engendres par la seule extraction du phosphate,- je n'évoque même pas les filieres de transformation- , devenir un véritable petit paradis; Gafsa, contrairement a ce que pensent un certain nombre de citoyens, fut un centre urbain et culturel de premiee importance, nottament sous les Beys. Les beldias de Gafsa beneficiaient d'un tres haut degre de savoir et d'urbanite.

la decheance l'ensauvagement de Gafsa est la faute directe de Bourguiba et sa clique sahelienne

Pareil pour Mahthar Le Kef, Thala, Gabes, Djerba, Tozeur .........

En 1971 après l'échec de la collectivisation agraire une délégation de la FAO est venu soumettre des recommandations pour le développement de l'agriculture dans les régions du nord et centre ouest; malgre l'importance de l'opportunité Bourguiba a fait part d'un refus encore inexpliqué de nos jours

Et toujours jusqu'a ma mort je rerocherais et je maudit Burguiba pour avoir escamote la véritable Histoite de la Nation tunisienne notamment durant la période beylicale donnant ainsi naissance a un peuple de zombies devenus clowns

Pour moi Bourguiba est un combattant pour la liberte du peuple tunisien qui a fini en fossoyeur de la Tunisie; comme il disait lui même : "il n'y a que les enfants de ce pays qui pourront un jour le détruire"

Le premier qui s'est attache a cette entreprise funeste fut Bourguiba
Houcine
Tresser les lauriers.
a posté le 06-04-2022 à 14:51
Ce texte ambitieux, qui tente d'embrasser plusieurs séquences d'une histoire tunisienne post-coloniale, est construit comme une occasion, la énième, de flétrir l'image de la classe politique, surtout celle du Président.
Et je note, au passage, cette phrase "... il n'aime pas la bourgeoisie...".
D'abord, en politique il ne peut s'agir d'amour ou de haine. Des affects qui orientent les positions, les choix, les décisions vers le consentement ou le rejet de ce qui est, oui.
Lorsque j'écris n'être pas d'accord avec vous, cela n'implique aucunement que je ne vous "aime" point.
Dans ce cas, j'exprime une opinion politique différente expression de mes affects, lesquels naissent de mes conditions concrètes de vie.
Par exemple, je m'oppose aux islamistes, de façon radicale au pont de susciter chez certains le besoin de me censurer.
Cela n'implique pas que je hais les musulmans, les islamistes ou tel individu. Je n'accepte pas, ne cautionne pas ses actes, paroles, et m'y oppose ouvertement.
La politique est affaire de passions. Mais attention de ne point réduire cette notion à l'expression de bas instincts.
Je relève, pour terminer, l'énoncé du rejet des islamistes par l'immense majorité du pays.
Je préférerai dire, les citoyens nourrissent des affects tristes à l'endroit des islamistes.
C'est vrai, que le spectacle offert par ces "jésuites" ne porte pas à la joie.
Ce qu'ils ont infligé au pays, en collusion avec certaine classe sociale bourgeoise, cultivée, mais aussi achetée, restera dans les mémoires.
Les affects marquent les corps, aussi.
Et puis, et puis, quand je vous la tête de Ghannouchi, une envie irrépressible le prend de lui cracher à la figure.
Vous lui aviez tressé des lauriers, lui faisant du Cheikh, haussant son image de traîne-savate chez les Kouffars devenu prêtre en pays de scélértats ignorants.
Cela m'attriste.
Mais, aussitôt, je dis :
Mort aux cons,
Bien plus cons que...
Et je préfère l'amitié.
Tunisino
Bourguiba
a posté le 06-04-2022 à 14:29
Il n'y a pas que le volet politique (qui permet de rassembler les forces) mais il y a aussi le volet technique (qui permet un développement durable). Bourguiba était un littéraire scientifiquement intelligent, mais pas assez. Il n'a pas réussi à mettre durablement la Tunisie sur les rails du progrès, comme il n'a pas pu sortir du pouvoir quand il le faut. L'échec de la première république n'est pas uniquement la responsabilité de Ben Ali mais aussi de Bourguiba, Ben Ali n'était que son apprenti. L'histoire n'est pas uniquement pour informer (Aspect littéraire) mais aussi pour être utilisé (Aspect scientifique), comme l'a dit Ibn Kholdoun. Le salut de la Tunisie restera toujours tributaire des centristes patriotes et modérés, mais à cela il faut ajouter la vraie compétence pour que la troisième république soit une république scientifique et non pas littéraire, comme les première et deuxième républiques, qui ont échoué, à différents degrés, à cause des littéraires politisés.
Abir
Bourguiba nous dira qu'il est fier de ABIR MOUSSI
a posté le 06-04-2022 à 14:26
Ceux qui ont humilié et malmené l'histoire de Bourguiba , j'espère qu 'ils seront humiliés et malmené de leur tour ! Paix à ton âme cher BOURGUIBA, vive la Tunisie wa ya Rabi soyez aux côtés de ABIR MOUSSI pour compléter et suivre les pas de BOURGUIBA pour sauver notre pays des amateurs et des ennemis de la Tunisie
observator
@Abir
a posté le à 16:30
Ouii biensure, il serait fier de Moussi surtout qu'elle avait plaidé sa cause auprès de Ben Ali quand elle occupait le poste de sabbeba chez ce dernier.

Bourguiba forever
Propreté des politiques
a posté le à 15:38
L image de Bourguiba à l ARP c juste pour se redonner un air de bourguibiste elle la rcdiste qui a oublié la propreté tant décriée par Bourguiba paix à son ame
cavalero
vraiment tu es salaud espèce d'analyste de dimanche
a posté le 06-04-2022 à 14:18
tu ose en cette journée de la mort de l'éminence et du suprême BOURGUIBA à MArzouki ce chlaka qui a souillé et sali son pays
impossible de comparer l'incomparable
Ce que
Bourguiba dirait...
a posté le 06-04-2022 à 13:33
Ce que Bourguiba dirait de Abir Moussi : Ne suivez pas abir Moussi, car elle n'a jamais été bourguibiste! Cette rescapée déguisée du régime fasciste de Ben Ali s'est collée fallacieusement au Bourguibisme en vue d'essayer (vainement !) de se profiler politiquement chez certains Tunisiens naïfs et amnésiques...!!! Pauvre Tunisie !
walii eddine
précision
a posté le 06-04-2022 à 13:31
Après le coup d'état médical de 1987, Bourguiba a été confiné dans la résidence affectée au gouverneur de Monastir et non au palais de Skanès.
observator
Démagogie
a posté le 06-04-2022 à 13:26
Celui qui ne connaît rien à Bourguiba et a lu cet article, pouvait penser à tort,bque Bourguiba était une lumière et qu'il nous légué un pays moderne et prospère.
La réalité est toute autre contraire .
Si la Tunisie est aujourd'hui au bord du gouffre , à l'origine , c'était le système bâti par Bourguiba.
Nos maux ont pris naissance avec la gestion du pays par bourguiba et son entourage.
Arrêtez de mentir aux tunisiens si Bourguiba a été un bâtisseur d'une Tunisie moderne, il n'aurait pas été déposé comme un mal propre.
Il n'y aurait pas eu Ben Ali, non plus 2011......
Arrêtez de raconter des contre-vérités aux tunisiens.
Si comme vous le dites Bourguiba est une lumière le pays ne serait pas au bord du gouffre aujourd'hui.
Le régionalisme c'est lui.
La corruption c'est de son époque.
Ne s'était il pas entouré de médiocres originaires de sa région et avait évincé tous ceux qu'il croyait menacer sa chaise ?.
Comment avait il fini ?
Je vous donne un exemple : l'Allemagne a été détruite lors de la deuxième guerre mondiale mais elle s'était tout de suite relevée et devenue une grande puissance high tec. Pourquoi ?
Parce qu'il y avait un eu un Bismarck avant? qui a unifié les Etats allemands et a bâti un état moderne et un peuple travailleur créatif et inventif.
Il y avait l'esprit philosophique allemand qui a aidé aussi.
L'Allemagne s'est relevée parce qu'elle a été bâti sur du solide.
Arrêtez de mentir aux tunisiens et de présenter un assoiffé de pouvoir comme une lumière.
Nous sommes dans la merde jusqu'au cou et on nous répète toujours le mensonge du miracle bourguibiste.
Mr Raouf Ben Hedi est assez intelligent, il l a prouvé par certains de ses articles, mais là il berne les tunisiens sur Bourguiba.
Je sais que quelques fois sa croûte est prioritaire par rapport à une certaine objectivité mais aujourd'hui le pays est bord de la faillite et l'on continue à radoter le même mensonge sur Bourguiba .
Je m'attendais à ce que certains se ravisent par ces moments délicats que traverse ce pays.
Bourguiba nous avait promis "le décollage économique " ( son expression) à partir de 1970.
On l'attend toujours ce décollage nous sommes au fond du puits.
Il nous a promis " le parler vrai et l'abnégation dans le travail ". On a a eu "la prolifération du mensonge et le travail mal exécuter " à la place.
Le jour où on arrête tous ces mensonges historiques et ce culte de Bourguiba le bâtisseur ( du vent peut-être), ce jour là on aurait fait un pas vers le mieux.
En attendant, nous continuons de nous enfoncer davantage.
La culture du mensonge et de la médiocrité bat son plein.
Le système corrompu toujours en place nous en abreuve encore et encore. Il est préoccupé à sauvegarder les privilèges de ses membres que de sauver réellement le pays.
Un citoyen
Nous n'avons pas été à la hauteur de son héritage
a posté le 06-04-2022 à 13:17
Le bilan est sans appel et les causes profondes sont à rechercher au fond de nous meme.
Mozart
Quand Bourguiba dressait son propre bilan et projetait sa propre mémoire dans l'Histoire : une empreinte indélébile
a posté le 06-04-2022 à 12:58
Alors que l'Assemblée nationale l'intronisait à vie en 1975, Bourguiba, dans son discours au Bardo à cette occasion : "Le fait de me désigner à vie à la tête de l'?tat ne peut être qu'un hommage de reconnaissance rendu aux yeux du monde entier à un homme dont le nom s'identifie à la Tunisie. (...) Oui, j'ai nettoyé le pays de toutes les tares qui l'enlaidissaient, j'en ai extirpé les mauvaises coutumes, je l'ai libéré du joug qui l'asservissait. (...) Mon passage à la tête de ce pays le marquera d'une empreinte indélébile pendant des siècles."
Aujourd'hui, il n'est pas difficile de dire que la présence d'Ennahdha au pouvoir laissera un autre type d'empreinte indélébile, celle du dégoût !
Tn
Bourguiba savait bien que vous êtes un peuple de lâches, de serviles, Vendus et hypocrites....
a posté le 06-04-2022 à 12:45
Et il savait beaucoup d'autres détails...
DIEHK
Ce que Bourguiba dirait de nous aujourd'hui
a posté le 06-04-2022 à 12:39
Des COCUS! TOUS
TOUS, des rois des cons....
C ma vérité e n'en déplaise aux c.....