Le groupe BSB a cru au partenariat avec le Japon, depuis plus d’un demi-siècle. Son fondateur feu Bechir Salem Belkhiria avait adopté dès lors la vision Ticad.

En effet, en 1970, le groupe a été le distributeur tunisien du fabricant japonais d'électronique Sharp. En 1980, il a introduit la marque automobile Toyota.

Aujourd’hui, le groupe croit toujours en son partenaire historique et poursuit son support à l’innovation et aux startups.

Dans une déclaration à Business News lundi 22 août 2022, Nacef Belkhiria, vice-président du groupe et secrétaire général de la Chambre de Commerce et d'Industrie tuniso-japonaise (CCITJ) a indiqué que le groupe a été et est encore le premier sponsor de la chambre.

En ce qui concerne la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (Ticad), le groupe a été le sponsor du premier événement organisé à ce sujet par la chambre le 4 décembre 2020, et ce soutien se poursuit aujourd’hui, a-t-il souligné.

« La société a cru en la Ticad 8. Pour elle, il s’agit d’une rencontre d’innovation. En tant que chambre, on espère que le soutien de la société va se poursuivre après l’évènement, car il y a beaucoup de projets prévus et on a besoin du soutien des hommes d’affaires tunisiens », a affirmé M. Belkhiria.

Interrogé par Business News de savoir si le groupe compte créer une unité de montage en Tunisie, Nacef Belkhiria a indiqué : « Il y a une étude en cours pour l’implantation d’une usine de montage en Tunisie avec le partenaire japonais. Cette étude réclame un peu de temps et nous sommes en train d’avancer avec les ministères concernés en particulier celui de l’industrie. Il y a un échange de points de vue, notamment sur les problématiques que rencontrent les investisseurs japonais, en ce qui concerne la double imposition et globalement le climat des affaires ». Et d’ajouter : « Nous sommes en train d’avancer pas à pas ».

En réponse à une question de Business News sur les opportunités qu’offre le Ticad pour la rencontre de marchés potentiels afin de commercialiser le produit de cette unité de montage en Afrique, M. Belkhiria a noté qu’il faudrait déjà se mettre d’accord sur le principe de la création d’une usine de montage de véhicules en Tunisie. « Si cela se concrétise, la problématique des marchés de destinations viendra en deuxième phase », a-t-il noté.

Malgré les difficultés économiques que traverse actuellement le pays, le groupe n’a pas cessé de croire en la Tunisie, en un avenir radieux et à poursuivre ses investissements.

I.N