Mais, il ne suffit pas de le déclarer, il faut l'avoir été, l'être, et par les actes le montrer.
J'aimerais savoir ce que ce monsieur qui pose un diagnostic définitif a pu faire pour la liberté.
On crachait sur les gens, on disait pic et pendre de toute personne soupçonnée de n'être pas du même avis que les gouvernants , et cela avait l'air naturel, normal.
On condamnait, on libérait, on insultait, menaçait, et on tuait où on appelait à tuer. Normal.
C'est pourquoi, les démocrates du jour me font l'impression de ces convertis de la dernière heure, toujours portés aux excès.
Plus fidèles que les fidèles, bien plus assurés d'incarner le juste et le vrai mieux que personne, ils nous asseènent leur prose à coups de marteau afin qu'on y consente.
Dans la vie, la constance est une de ces vertus à l'aune de quoi se mesurent les engagements.
Je veux bien croire ce qu'on voudra, mais j'attends des preuves.
Et, en matière de lutte pour la démocratie, en actes, je crois pouvoir dire que j'ai donné.
Parce que les mots c'est facile.
Et ils ont cette propension à prêter à confusion. Pour qui les manipule sans précaution.