La baisse du taux de natalité est un phénomène mondial qui pose de nombreux défis aux sociétés. Dans de nombreux pays, le nombre de naissances est inférieur au nombre de décès, ce qui entraîne un vieillissement de la population. Ce vieillissement de la population a des implications importantes pour l'économie, les finances publiques et la société en général.
Il existe de nombreuses causes à la baisse du taux de natalité. Parmi celles-ci, on peut citer :
Le recul de l'âge au mariage et à la première naissance : les jeunes adultes sont de plus en plus diplômés et se concentrent sur leur carrière avant de fonder une famille.
La hausse du coût de la vie : le coût de l'éducation, du logement et d'autres dépenses liées à la famille est en augmentation, ce qui rend plus difficile pour les couples d'avoir des enfants.
Les changements dans les valeurs sociales : les valeurs sociales ont évolué au cours des dernières décennies, et de plus en plus de personnes considèrent que la parentalité n'est pas une priorité absolue.
Il existe un certain nombre de mesures que les gouvernements et les sociétés peuvent prendre pour faire face à la baisse du taux de natalité. Parmi celles-ci, on peut citer :
Des politiques favorables à la famille : les gouvernements peuvent fournir des aides financières aux familles, telles que des allocations familiales ou des congés de maternité et de paternité payés.
Des mesures visant à améliorer la conciliation de la vie professionnelle et de la vie familiale : les employeurs peuvent proposer des horaires flexibles, des crèches d'entreprise et d'autres programmes de soutien aux familles.
Une sensibilisation accrue aux avantages de la parentalité : les gouvernements et les organisations peuvent mener des campagnes de sensibilisation pour promouvoir les avantages de la parentalité.
Il est important de noter qu'il n'existe pas de solution unique à la baisse du taux de natalité. Les mesures qui seront efficaces dépendront des circonstances spécifiques de chaque pays ou société. Cependant, il est clair que des actions sont nécessaires pour faire face à ce défi croissant.
Le jour ou vous construisez une societe basee sur des valeurs humaines et arretez de suivre l occident aveuglement , a ce moment vous aurez la legitimite de discuter un tel sujet, pour le moment laisser les gens vivre a leurs gré.
La population de l'Afrique subsaharienne aura été multipliée par près de 5 fois entre 1980 et 2020, contre 2,7 fois pour l'ensemble de l'Asie et 3 fois pour l'Amérique latine. Elle a dépassé le milliard en 2017. Elle représente dorénavant 14% de la population mondiale, contre 7% en 1960.
Le taux de natalité a très peu baissé en Tunisie, mais cette baisse n'est pas suffisante afin de freiner la poussée démographique de notre pays, elle ne pourrait que la ralentir d'une façon négligeable.
La croissance démographique excessive en Tunisie a causé beaucoup de problème dans les domaines de l'emploi, de l'éducation, des transports, du logement, des soins médicaux et de la protection de l'environnement.
Je donne d'abord une explication non mathématique simple et très approximative de la poussée démographique. Comme nous le savons, chaque couple peut avoir zéro ou plusieurs enfants. Quand ce nombre d'enfants par couple est égal à 2, la population tend vers un état final stable (elle n'augmente pas et elle ne diminue pas). Ce qui fait que les parents (un couple) vont mourir un jour et vont laisser exactement deux descendants. On a donc un système en équilibre permanent. Quand le nombre d'enfants par couple est inférieur à 2, alors la population va diminuer. C'est-à-dire deux personnes (un couple) vont disparaître un jour et vont laisser un seul ou zéro descendant. Mais à partir de 2.1 enfants en moyenne par couple, cela se complique: le nombre d'individus par génération se met à augmenter sans fin. Et cette croissance qui peut paraître lente, est en fait véritablement explosive puisqu'elle a entraîné un quadruplement de la population tunisienne en 60 ans (entre les années 1956 et 2017). Or, un demi-siècle est très vite passé! On ne peut pas continuer à ce rythme.
Ce qui aggrave encore la situation, ce sont les mariages à 16 ans ou même à 15 ans: dans ce cas particulier même une fécondité de 1,6 enfants par couple ne peut pas freiner la croissance explosive de la population tunisienne.
Ignorer la poussée démographique en Tunisie c'est reporter les problèmes à plus tard, à la période où il faudra trouver les moyens à la fois d'arrêter cette croissance et de résoudre autrement cette difficulté restée un temps camouflée
La récolte céréalière tunisienne n'a pas cessé d'augmenter, mais la quantité de grain par tunisien n'a pas cessé de se réduire à cause de la poussée démographique. Un grand pourcentage de l'accroissement annuel du revenu national est absorbé par l'accroissement de la population, ce qui absorbe une grande partie de nos fonds et freine le développement économique et social.
En 1956 la Tunisie comptait 3,3 Millions d'habitants, en 2017 elle compte 11à 13 millions d'habitant et d'après mes calculs statistiques la Tunisie aura 28 millions d'habitants en 2045. Où allons-nous et qu'elles seront les conséquences pour l'environnement?
L'équilibre à long terme entre croissance démographique et approvisionnement alimentaire est indispensable, Il faut s'attendre à ce que le taux annuel de croissance de la production alimentaire par habitant en Tunisie continue de baisser.
Fazit: La croissance démographique doit diminuer afin de stabiliser la population tunisienne autour de 10 Millions d'habitants. En effet, à un état stationnaire de la productivité il nous faut aussi un état stationnaire de la croissance démographique.
Puis, je rappelle que la fermeture de plusieurs écoles primaires ou la baisse du nombre d'élève en Tunisie n'est pas un signe de la baisse des naissances comme nous le racontent certains pseudo-scientifiques, mais elle est plutôt la conséquence du fait que le nombre d'enfants âgés de 6 à 15 ans n'ayant jamais été à l'école ou l'ayant quittée avant la fin de la scolarité obligatoire s'élève à plus d'un million en Tunisie. L'écart est plus accentué selon le genre, l'âge, le milieu de résidence, ou l'activité des enfants. 67.6% des enfants non scolarisés ou déscolarisés, sont des filles. 60% des enfants concernés habitent les zones rurales et 40% sont en situation de travail.
Nous avons le choix de laisser la nature ajuster la poussée démographique en Tunisie par les catastrophes et les épidémies ou de prendre notre destin en main pour ajuster le nombre des naissances afin de garantir un équilibre entre la poussée démographique et nos ressources
Notre pays et beacoup d' autres ont des moyens limite"s.
Nous avons deja depasse' le seuil quant aux resources hydriques disponibles.
Beaucoup cherchent a emigrer quite a traverser la mer avec des moyens dangereux, peu surs ..et aleatoires. A quoi bon faire des enfants qui vont s' etablir ailleurs ?
Sans penser aux moyens existant ( qu'il faut deja entretenir..je pense aux barrages, routes, etc...On voit bien que cela laisse a desirer). Idem pour les moyens a creer, genre infrastrucure routier, ecoles, hopitaux , agricoles, habitat,...et surtout emplois.
Il faut des fonds et une economie creatrice d' emplois....pas une economie de rente, ou d'admistratifs improductifs.
Par ailleurs nous avons un age moyen bien plus grand que celui de nos parents ou arrieres grands parents...je veut dire le remplacent generationnel est differents. Des fois dans une famille il ya 3 voire 4 generations qui vivent a cote' les unes des autres
Je pense que pour un pays comme le notre 10 millions d' habitants est suffisant. Un demographe ou similaire peut bien entendu me rectifier.
Ceci dit, et a part les points que vous avez evoque' ...beaucoup de jeunes ou des personnes en age de procreer pensent que l' avenir n' est pas si rose que ca... alors a quoi bon faire de nouveaux enfants.
