Elle est un monument de la scène artistique tunisienne. Mouna Noureddine l’actrice de 85 ans, consacrée tant au théâtre qu’au cinéma, est aujourd’hui la cible d’attaques abjectes diffusées sur les réseaux sociaux.
Cumulant plus de soixante ans de carrière, elle joue en ce moment aux JTC dans la pièce « Dance céleste » ou « Raksat Sama » de Taher Aissa Ben Arbi. Dans son rôle, salué par la critique, l’actrice porte un habit monastique et une croix. Il n’en fallait pas plus pour qu’une avalanche de critiques et d’insultes s’abatte sur elle.
De ceux qui l’accusent d’être chrétienne et de l’avoir caché, à ceux qui la traitent d’hérétique et passant par des internautes qui vont jusqu’à critiquer politiquement son choix « alors que les chrétiens et les juifs massacrent des musulmans à Gaza », Mouna Noureddine relance, sans doute la mort dans l’âme, le débat insensé sur l’art et la réalité, la noblesse de l’un et la médiocrité de l’autre.
Ce matin, toutes les radios ou presque ont parlé de la « polémique » engendrée par le costume de l’actrice, c’est dire l’ampleur aberrante qu’a pris cette controverse. En 2024, en Tunisie, on en est encore à devoir expliquer que dans une pièce de théâtre des interprètes jouent un rôle et offrent au public, pour un moment suspendu dans le temps, un monde imaginaire où l’émotion se mêle souvent à l’intellect et l’art à la réflexion.
Danse céleste raconte l’histoire de Hala, une femme emprisonnée, dans les conventions sociales et la soumission à l’homme. Elle découvre que l’amour n’a rien à voir avec les traditions sclérosées. Elle s’interroge sur l’amour absolu entre l’humain et le céleste. Le temps présent et le XIIIe siècle se ressemblent, guerres et épidémies, effondrement de la morale du monde, crise de l’humain et de l’amour. Hala commence par lire un roman et tombe amoureuse de l’écrivain qui, atteint d’un cancer, se laisse mourir. Elle apprend de lui la poésie à travers l’art du cinéma comme Jalal AlDin Al Rumi apprend la poésie de son alter ego bien-aimé, Shams Al-Din Al-Tabrizi. La douleur crée toujours une nouvelle naissance, la danse du ciel.
M.B.Z
crainte de représailles. L'art est un moyen d'expression qui permet de questionner, de provoquer et de réfléchir sur des sujets complexes, y compris ceux liés
à la religion et à l'identité. Les attaques dont elle fait l'objet révèlent une forme d'intolérance qui peut étouffer la créativité et la diversité des voix
dans le paysage artistique tunisien.
De plus, il est important de rappeler que l'art ne doit pas être limité par des dogmes ou des préjugés. Mouna Noureddine, par son choix de rôle, invite à
une réflexion sur la coexistence des croyances et sur la manière dont l'art peut servir de pont entre différentes cultures. Au lieu de la critiquer, il serait
plus constructif d'engager un dialogue sur les thèmes qu'elle aborde et sur la manière dont l'art peut contribuer à la compréhension mutuelle.
En somme, défendre Mouna Noureddine, c'est défendre la liberté artistique et la diversité des expressions culturelles. C'est aussi un appel à la tolérance et
à l'ouverture d'esprit dans une société où les différences devraient être célébrées plutôt que stigmatisées.
Et quel est le rapport avec cette actrice qui a incarné un rôle de chrétienne ?
Bande de nazes!
Il faut dire que depuis 2011, on encourage l'intolérance et la haine.
Chicha
Chapati
Chkobba
Chrab
Que peut il comprendre.....
Et ils se revendiquent d'une religion d'amour et de paix, balivernes partout où elle à prit racine.
Le Tunisien est un ultracrepidarien né.
Il sait tout sur tout et se targue de ses connaissances qui sont souvent très approximatives.
Hélas, ce mal est celui de l'ignorance : incurable.
Avec tout mon respect à Mme Mouna Noureddine, icône du théâtre tunisien.
On touche vraiment le fond avec ces incultes que le maudit facebook leur permet d exprimer des inepties et nous pousse à leur répondre.Quel gâchis.
Ibn Khaldoun, berbère, disait "les arabes sont venus comme des hordes de sauterelles "
Sinon, aujourd'hui la Tunisie serait à part entière une région de l'Europe , avec nos frères berbères algériens et marocains...cette "sortie" du désert à cassé l'humanité ; et me dites pas les "inventions", la mathématique et astronomie ; aucun des ibn sina, averoes, ibn khaldoun et le reste n'est arabe. Et les sciences auraient progressé, même sans leur existance.
Ils confondent Arabes et arabophones..
Meskina Tounès !
Hhhhhhhhhhhhh
Notre ami @Crapulos, fan incontesté et incontestable du Dictateur "réélu", se fera un plaisir de nous donner des leçon de tolérance et de modernité, à la sauce kadafiste, islamisme, communiste, populiste ; il sait tout. Il est le plus intelligent, comme son maître.