
Retour de vacances après deux ans de travail 7/7 non-stop. Retour dans un pays où ses concitoyens ne respectent pas les piétons, les feux de signalisation, les distanciations et les masques imposés par la situation sanitaire, les files d’attente, les lois… Un pays où la notion de civisme tarde à entrer dans les mœurs. Retour dans un pays où, en un mot, on ne se respecte pas les uns les autres. Un pays où tout le monde critique tout le monde sans que personne ne se critique lui-même. Un pays où l’on demande à ses dirigeants d’être des Angela Merkel sans avoir 1% des qualités que pourrait avoir un Allemand. Bref. Trêve d’autoflagellation, on est ce que l’on est et on doit composer avec.
La semaine a été riche en événements. Hier, quelque vingt mille personnes ont manifesté dans les rues pour soutenir le président Kaïs Saïed et lui manifester leur amour.
Après plus de deux mois d’attente, on a enfin un chef du gouvernement et c’est une femme. Ce qui n’est pas pour nous déplaire.
Du côté du revers de la médaille, la brigade criminelle a procédé hier à l’arrestation des deux islamistes radicaux, l’homme de médias Ameur Ayed, de la chaîne pirate Zitouna TV et le député d’Al Karama Abdellatif Aloui. On les accuse notamment de complot contre l’État à la suite de l’émission diffusée sur la chaîne islamiste vendredi dernier.
Un autre revers de la médaille, l’arrestation des journalistes de l’émission "Les Quatre Vérités" de Hamza Belloumi. Alors qu’ils étaient en train de tourner un reportage sur le trafic de crânes dans les cimetières, les journalistes ont été arrêtés par la police et soumis à un interrogatoire de plusieurs heures.
Autre fait d’actualité, qui est quasiment passé inaperçu, l’interrogatoire de Mehdi Ben Gharbia qui a duré plus de treize heures et mobilisé plusieurs dizaines d’agents.
Commençons par les bonnes choses. Le soutien porté hier au président par les vingt mille manifestants (chiffre qui nous a été donné par la police qui a compté les présents avec les drones) démontre que Kaïs Saïed surfe sur une vague positive et joue sur du velours pour mener à bien ses projets. Ce nombre est cohérent avec les chiffres livrés, cette semaine, par le sondage mensuel Emrhod/Business News/Attessia.
Kaïs Saïed a une sorte de blanc-seing de la part d’un « peuple », qui demande aux critiques et aux opposants, de se taire pour le laisser travailler. Interdit de dire du mal du président, interdit de remettre en doute sa sincérité, interdit de remettre en question ses décisions, interdit de l’interroger et encore moins de le critiquer.
Pourtant, force est de rappeler qu’il est de notre devoir, en tant que journal politique, de l’interroger, de le critiquer, de lui poser des questions qui fâchent, de remettre en question certaines de ses décisions et de lui refuser ce chèque en blanc donné par ses aficionados.
Le président a nommé une femme, cheffe du gouvernement. Une première dans le monde arabe qui mérite d’être applaudie. Mais après ? De quoi a-t-on besoin le plus ? D’une femme cheffe du gouvernement ou de quelqu’un (homme ou femme) de compétent capable de sortir le pays du marasme dans lequel il patauge ? C’est vrai que c’est la première fois qu’une femme occupe un poste si élevé, mais cela fait des décennies que la Tunisie nomme des femmes à de postes de hauts rangs. Des femmes ministres, on en voyait depuis l’ère de Bourguiba. Des femmes députées, il y en a toujours eu, jusqu’à la vice-présidence du parlement depuis l’ère Ben Ali. Des femmes cheffes d’entreprises, il y en a toujours eu, jusqu’à la tête de la centrale patronale, depuis l’ère de la troïka.
Se réjouir de la nomination de Najla Bouden-Romdhane c’est bien quand on est féministe progressiste, dire que Najla Bouden est quelqu’un de compétent capable de sauver le pays, c’est mieux. Or, n’en déplaise aux fans de Kaïs Saïed, on ne peut pas encore dire que Mme Bouden-Romdhane est la personne qu’il faut à la place qu’il faut. On ne connait rien d’elle, on ne sait rien de son programme. Et, franchement, on doute fort qu’elle en ait un, car le décret 117 fait d’elle une exécutante et non une dirigeante. Nous sommes en droit d’exiger d’elle le programme qu’elle va exécuter, de nous dire dans quelle direction elle va, de nous dire comment elle va payer les salaires et les crédits.
Kaïs Saïed jouit d’une extraordinaire popularité, mais celle-ci ne saurait trop durer, car ce « peuple » va finir par se réveiller de sa torpeur pour exiger, à son tour, des actes concrets de Kaïs Saïed.
Depuis le 25 juillet, on n’a que des paroles et des effets d’annonce, rien de concret.
Ce que les experts et les analystes voient et ce que le « peuple » ne voit pas (pour le moment), c’est que le président n’a aucune stratégie, ni même d’idée, pour résoudre les problèmes économiques et politiques.
Comment va-t-il payer les salaires du mois de janvier 2022 (voire décembre 2021), quels sont les contours de la loi de finances 2022, comment faire pour juguler la hausse vertigineuse des prix du pétrole (non prévue par la loi de finances 2021), comment résorber le déficit budgétaire, comment inciter les investisseurs à créer de la valeur ajoutée, comment faire concrètement pour limiter l’inflation lui qui a juré de défendre le pouvoir d’achat ? Autant de questions auxquelles le président ne répond pas. Pourquoi ? Parce qu’il n’a pas de réponse. Et ce n’est pas Najla Bouden qui va en apporter. Pour répondre à toutes ces questions, il faut suivre une certaine voie et attaquer frontalement les problèmes structurels du pays. Kaïs Saïed n’est pas sur cette voie et il n’a jamais évoqué les problèmes structurels, il ne parle que de généralités et ne donne que des titres aguicheurs destinés à se faire applaudir par le « peuple ». Mais quand on l’invite à s’éloigner du populisme et nous parler de concret, du fond des choses, il s’inscrit aux abonnés absents. On dirait que les problèmes économiques lui donnent le tournis, lui qui ne fait pas la différence entre millions et milliards.
Sur le plan politique, nous ne sommes pas avancés non plus. Pire, on a reculé. Il nous a pondu le décret 117 lui permettant d’accaparer l’essentiel des pouvoirs, mais il ne dit toujours pas quelle est la durée de cette période provisoire. Nous ne savons pas quand nous allons nous diriger aux urnes pour de nouvelles élections. Nous ne savons pas quand nous allons avoir droit à un parlement, à l’instar de tous les pays du monde, y compris les dictatures, nous avons de sérieuses inquiétudes sur nos libertés.
En matière de libertés, justement, la Tunisie a enregistré un net recul depuis le 25 juillet. L’arrestation de Ameur Ayed et Abdellatif Aloui n’est qu’une preuve supplémentaire. Les deux lourdauds sont abjects et leurs propos sont affligeants. Nous partageons avec eux très peu de valeurs. Dire au président de la République qu’il est le frère de Hitler et insinuer qu’il est un enfant illégitime est déplorable. Mais tout cela ne vaut pas un passage par la case prison, ne serait-ce que pour 24 heures. Il y a des lignes rouges qu’on ne doit pas franchir et celles-ci ont été franchies hier. Ayed et Aloui méritent d’être jugés pour leurs propos, mais ils ne méritent aucunement la prison.
Pourquoi on les a mis en prison ? Détestés par une bonne partie du peuple, l’arrestation de ces deux islamistes radicaux ne peut être accueillie que favorablement. Nous sommes, comme en 2011, dans une sorte de chasse aux sorcières où l’on tient à mettre en prison les voix discordantes, les « azlem ». Or ce n’est pas comme ça que l’on construit un État de droit !
Dans la même optique, Mehdi Ben Gharbia a subi la semaine dernière un interrogatoire de plusieurs heures, mené par des dizaines d’agents. Les enquêteurs n’ont rien trouvé et ils ont laissé le député en liberté. Mais pour combien de temps encore ? Il est sous étroite surveillance policière et on lui cherche encore noise. Pourquoi ? Parce que la « populace » aime à savoir qu’on poursuit les riches, tient à ce que l’on mette les riches en prison, parce que poursuivre un riche politique est quelque chose de porteur dans les sondages. Dans cette guerre contre la corruption, peu importe si tu es corrompu ou pas, l’essentiel est qu’on utilise ton nom médiatiquement pour montrer qu’on est en train de faire quelque chose. On s’y prend mal, exactement comme on a fait en 2011, on désigne un coupable, puis on cherche des preuves.
En s’attaquant à Mehdi Ben Gharbia, Kaïs Saïed pense pouvoir présenter un « qorben » (cadeau ou sacrifice qu’on offre à la divinité) au « peuple », sans se soucier de savoir si le bonhomme est honnête ou pas, coupable ou pas. Et pourtant ! Le président puise ses informations dans des journaux de caniveau, des journalistes racketteurs et prend leurs propos pour de l’argent comptant afin de mener sa lutte contre la corruption.
Ce qu’il fait à Mehdi Ben Gharbia, il l’a fait avec Chawki Tabib, Mofdi Mseddi et bien d’autres, assignés à résidence sans même savoir pourquoi, car ils sont certains de leur honnêteté et ils sont catégoriques sur le fait qu’ils n’ont jamais rien fait d’illégal. Idem pour tous les interdits de voyage.
Je le redis, sous Kaïs Saïed on applique la devise : « tu es coupable jusqu’à preuve du contraire ».
Or si Kaïs Saïed était un véritable homme d’État, un véritable homme de justice (lui, le professeur de droit), il saurait que toute personne est innocente jusqu’à preuve du contraire. C’est un principe immuable de droit. Il saurait qu’il n’a pas le droit de restreindre les libertés de quiconque sans décision juridique. Il saurait qu’il se doit d’instruire à charge et à décharge.
Mehdi Ben Gharbia, Mofdi Mseddi, Chawki Tabib, Ameur Ayed, Abdellatif Aloui et les autres ne sont que le préambule de ce qui va nous arriver à nous tous. Je reposte une nouvelle fois la citation de feue Françoise Giroud : « Ainsi commence le fascisme. Il ne dit jamais son nom, il rampe, il flotte, quand il montre le bout de son nez, on dit : C'est lui ? Vous croyez ? Il ne faut rien exagérer ! Et puis un jour on le prend dans la gueule et il est trop tard pour l'expulser ».
Aujourd’hui, deux lourdauds islamistes sont en prison pour des propos affligeants qu’ils ont tenus. On se presserait pour dire : « Bien fait pour leurs gueules, ils l’ont mérité ». Et c’est là le danger, car aujourd’hui, ce sont vos ennemis qui sont en prison pour de mauvaises raisons, demain ce sera vous.
Demain, et ça va arriver si l’on continue comme ça, Business News va vous parler du ciel bleu et des oiseaux qui chantent. Il ne nous sera plus permis de publier des articles du type « Saïed – Macron : un seul coup de téléphone, deux versions ! » ou « Ce que la présidence n'a pas révélé sur l'entretien Saïed-Merkel » et encore moins des chroniques comme celle que vous lisez. Demain, sous les articles de Business News, et même sur Facebook, vous ne lirez plus que des commentaires chantant les louanges du régime ou parlant de la météo. Il n’y aura plus d’opinions contradictoires, tout sera censuré (et je vous promets de le faire) de telle sorte qu’une seule opinion persiste, celle du résident de Carthage (attention, il ne faut pas utiliser le mot locataire, il pourrait l’offenser).
Voilà la direction dans laquelle nous met aujourd’hui Kaïs Saïed. Vous avez beau l’applaudir parce que ses décisions du 25-Juillet sont salvatrices (et elles le sont et je les applaudis avec vous), il n’en demeure pas moins que tout ce qui est venu après ce 25-Juillet (et notamment le 22 septembre) est mauvais.
Loin des effets d’annonce et du spectacle, aujourd’hui sous la Tunisie de Kaïs Saïed, nous avons des gens interdits de voyage sans savoir pourquoi, nous avons des gens assignés à résidence, sans savoir pourquoi, nous avons des gens en prison pour des raisons fallacieuses, nous n’avons pas de parlement, nous n’avons aucune idée sur la date des prochaines élections, nous n’avons pas de loi de finances, nous n’avons aucune visibilité sur l’avenir, à l’exception des mesures liberticides qu’il a commencé à prendre. Donnez-moi juste une visibilité sur cet avenir et j’applaudirai Kaïs Saïed avec vous !
Pour toutes ces raisons, à cause de tout ce manque de visibilité, à cause des mauvais signaux envoyés, Kaïs Saïed ne peut représenter la solution à notre pays. J’espère avoir tort.



Un constat alarmant, un pays qui était le fleuron du Maghreb, nous donnions des leçons d'exemplarité presque dans d'innombrables domaines, nous voici dès que cette résurgence de cette bande d'incultes animées par le gain facile et le recourt à l'irrationnel pour assouvir leur désires, et caprices et projets fallacieux.
Nous voici emmêlés dans le pétrin jusqu'au coup, par cette gouvernance calamiteuse qui a mis plusieurs milliers de nos concitoyens hors circuits, une décennie s'est écoulée et ces messieurs persévèrent avec arrogance et mépris envers la majorité de nos concitoyens, et
font appel aux destructeurs de notre économie par des bandes de contrebandiers des délinquants chevronnés, et soudoyer les plus démunis pour s'approprier leurs votes et soutiens pour manifester ! Ils se sont accaparés de tous les appareils de l'?tat, une majorité de municipalités sous leur contrôle un état dans l'?tat !
Le cas de ce journaliste d'une chaine de télévision PIRATE hors la loi s'arroge un droit à l'invective et aux méthodes obscènes, à l'insulte gratuite envers un homme d'?tat, le comparant à frère de Hitler, c'est inouï ! Un homme qui représente douze millions de Tunisiens prétextant la LIBERT'? d'EXPRESSION c'est un comble d'interprétation et on persévère dans le déni comme si rien n'est anormal !
Un aveuglement visuel patent et l'aveuglement des c'?urs est le plus grave ! (Manai)
La pourriture Ennahdha, ses acolytes, ses satellites, ces grands traitres de la révolution, ont gouverné le pays pendant 10 ans. Avec des résultats catastrophiques sur tous les plans.
KS a entamé son action salvatrice le 25 juillet. Il y a 2 mois. La tâche est énorme.
Le peuple tunisien a atteint un degré de conscience remarqué dans le monde arabe. C'est la fameuse exception tunisienne.
KS est sans parti politique, sans machine médiatique. Mais il jouit de la légitimité et du soutien populaire.
Un homme tout seul ne peut pas tout faire. Il peut initier des choses. Et KS l'a fait.
Donc, laissons-lui (un peu) du temps, pour nettoyer, mettre en place et consolider le nouvel exécutif.
Par ailleurs, le plus urgent n'est pas les élections.
Il faut d'abord changer la loi électorale pour balayer la classe politique pourrie actuelle.
JUGEONS AUX ACTES. Et bonne chance pour notre belle TUNISIE.
Résultat. Les islamistes et les modernistes et VRAIS démocrates et pas ceux sélectifs au gré des gains politiques, trouvent leurs chemins croisés, comme en 2011.
BN et autres n'ont jamais compris que c'est une question de principe. Soit vous êtes un démocrate, un vrai, et qui croit à l'alternance au pouvoir, de respecter la volonté de la majorité, d'essayer de bâtir ensemble, ou vous ne l'êtes tout simplement pas.
Pour bien saisir tout ça, il faut un minimum d'ouverture et surtout de l'intelligence et une bonne dose de réalisme, chose dont beaucoup en manque.
Ou il reproduit le songe d'un citoyen lambda questionnant son dirigeant disposte .
A la fin la police politique du despote investit la maison du sujet pour lui "saisir" son rêve en le traitant de fils illégitime.
Donc c'est la police qui traite le pauvre rêveur de fils illégitime.
Et à aucun moment ce propos s'adresse au dirigeant .
Mr Bahloul doit vérifier avant d'accuser injustement ce journaliste qui est de surcroît un professionnel .
Cherchez svp un journaliste tunisien avec les qualités suivantes:
- saisie rapide
- bonne culture générale
- Curiosité
- Initiative
- La flexibilité
- La créativité
- Résilience
- Compétences en communication
- Défendeur de la démocratie tunisienne (+++)
https://de.wikipedia.org/wiki/Personenliste_Pandora_Papers
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PIB en 2020 Allemagne : 3 332 milliards '?'. Avec environ 10 % d'économie souterraine, cela représente environ 333 milliards d'euros.
Source:
https://de.statista.com/statistik/daten/studie/253682/umfrage/schattenwirtschaft-in-deutschland-in-prozent-des-bip/
Il faut s'attendre à tous les scénarios les plus impossibles !
Et comme on manque de tracasseries il faut en créer pour occuper la galerie, et comme nous sommes en pénurie de diables il faut en fabriquer.
Le pire c'est que Said est inconscient et va nous surprendre par l'intensite de cette catastrophe
Vous ne valez, hélas, pas mieux que ceux que vous critiquez.
Le post est censuré dès que l'on ose vous adresser la moindre critique ... et ça ose parler de "MESURES LIBERTICIDES" !!! ... le ciel est bleu et les oiseaux chantent ... c'est pour demain, grâce à vous.
alors je m'adresse à vous quel sont vos suggestions pour faire sortir la Tunisie de cette situation catastrophique, est ce que vous connaissez le proverbe tunisien de nos aïeux, l'observateur est un vrai cavalier ( el met Farrij feress) Mr bahloul ma seule devise c'est ma franchise
Il faudrait prédire des solutions si on prétend que personne n'est capable. Ou alors allez-y chercher la solution sur la lune ou dans d'autres cieux.
Aujourd'hui, le 25 juillet est tombé du ciel, le peuple s'accroche avec toutes ses forces au saint KS, en attendant les miracles. Pas le choix
On ne doit pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué.
Votre science infuse le peuple l'avait vu avec certains, et voilà le résultat une perte de 10 ans et des générations foutues avec cette gabegie qui avait rajouté de misère morale à la misère sociale.
Patience
Avec tous mes respects
Aujourd'hui cette même foule applaudissent leur Mahdi Montadhar , mais elle n'arrivera jamais à faire lustrer limage de la Tunisie de 2010 qu'elle avait ternie.
Il faut pardonner à Bourguiba et à Ben Ali de vouloir faire d'une poussière d'individu va-nu-pied incultes des Tunisiens vivant dans la dignité.
Que faire alors ?
Moi, j'invoque Amar et le 404 pour déchirer les 115 & 116 et on revient à la case départ pour formater leurs logiciels complètement ravagés par des Virus et autres Malwares typiquement tunisiens !Ces médias qui publient des articles pour faire leurs adieux aux Islamistes d'1 façon subliminale et avec en arrière plan sublimer "KS" en le critiquant !
Mais ce genre d'articles sont incompréhensibles pour 85% des Tunisiens et en faits, vous vous adressez aux gens qui ont détruits la Tunisie en ménageant vos arrières ?
J'arrête là car je commence à devenir incompréhensible aux "nuisibles" qui ont contaminé notre site BN avec la bénédiction "urbi & orbi" et la justice passera un jour ou l'autre surtout pour vous autres !
Celle qui a le plus grand nombre de corrompus à l'ARP et qui les protégeait, celle qui permettait d'insulter et de cogner sur d'autres élus, celle qui laissait les protégés de Ghanouchi se présentaient à l'aéroport pour faire passer une fichée S.
Non Mr Bahloul, je ne peux adhérer à votre analyse, car sous prétexte qu'elle se veut neutre, elle semble défendre 11 années de calvaire et galère sous prétexte que l'accusé est innocent jusqu'à preuve du contraire.
La justice a mis sous les verrous ceux qui ont commis des délits avérés et relaxés ceux qui sont encore innocents.
Les gros bonnets, qu'en à eux, sont encore libres et Ben Gharbia dont vous doutez de la culpabilité traîne un nombre important de casseroles que vous semblait passer sous silence ou feignez d'ignorer.
Vous avez bien analysé la situation en mettant les points sur le I .
Votre analyse et aussi préventive de tous les dangers et les menaces d une populisme aveugle entouré par des flatteurs et des chouvenistes source de tous les Maux du monde arabe
A la instar de certain politicards de nom Zouhair haftar prénom Bachar.
Enfin, voici une scène culte du film Rabbi Jacob sur le mensange:
https://tinyurl.com/36kb5tsu
Parcequ'on n'était pas dans le mensonge avant, le peuple nageait dans le bonheur. Ah oui j'ai oublié qu'on était géré par gens pieux qui ne mentaient pas au peuple.
Par contre ça ne vient pas dans les idées de certains d'attendre, de laisser le temps au temps.
Puis-je vous rappeler que pour nettoyer un pays aussi dynamiter comme le notre, il faut préparer le terrain, se donner les moyens de le faire. Vous êtes conscient que ca ne se fait pas en claquant des doigts.
En tout cas, on préfère soutenir un homme honnête qu'un homme qui n'a même pas le courage d'affronter son peuple
Bonne soirée
Nous étions dans un vrai cauchemar et les mensages des islamistes sont devenus légendaires. Par contre, il faut éviter de sortir d'un cauchemar pour tomber dans un autre.
La Tunisie est maintenant comme un acrobate qui marche sur une corde très fine. D'un côté de cette corde il y a croissance, prospérité et paix sociale et de l'autre un enfer de faillite et de colère sociale, voire même plus. Un équilibre très instable et le moins faux pas peut être fatal.
Il y ceux qui essaient de tirer le pays vers le côté infernal pour des raisons purement égoïstes et il y a ceux qui donnent des petits coups gentils à chaque fois que le pays commence à pencher du mauvais côté afin de redresser la situation et rétablir l'équilibre. On appelle ça une critique constructive.
Je suis d'accord avec vous qu'il faut laisser le temps au temps. Par contre, on ne peut pas dire au Président, allez y faite ce que vous voulez, ne nous dites rien et rendez-vous dans un an. Avoir un système auxiliaire pour la régulation du système principal est primordial.
Bonne soirée à vous aussi.
"mensages des islamistes sont devenus légendaires. Par contre, il faut éviter de sortir d'un cauchemar pour tomber dans un autre"
Vous dites d'éviter de sortir d'un cauchemar pour tomber dans autres, mais tant qu'on ne patiente pas pour voir où on va, on va se rendre malade, se torturer sur une situation qui peut être réalisable dans le bon sens. Seulement cette situation tarde à venir parceque ce n'est pas facile de faire le tri dans cette jungle de malhonnêteté. Et il faudrait déblayer d'abord ce faire un chemin et se donner le moyen propice pour le faire,
(Vous avez l'exemple de la justice)
justement pour ne pas retomber dans la même gabegie actuelle.
On a tellement espoir qu'il puisse réunir
Inchallah on n'aurait pas encore une autre déception.
Belle journée à vous pleine d'espoir et de bonheur
Les journalistes et autres politiciens ne sont pas au dessus de la loi ; on peut critiquer n'importe qui mais sans grossièreté ni maladresse blessante ou ( le comble ) humiliante.
j'ajoute ceci :cette chaine n'est-elle pas hors la loi ,selon la HAICA?
Et savez vous qui la finance ?
Enfin est-ce que ce monsieur est un journaliste?
Tout d'abord cher si Nizar, j'espère que vous avez passé de bonne vacances. '?tre loin de ce pays qui ressemble à une marmite qui bouillonne avec des cailloux et des clous dedans est un vrai soulagement, un bonheur absolu.
Ensuite notre destin n'est pas de composer avec ce que nous sommes depuis des siècles: de grossiers personnages, fraudeurs, tricheurs, bluffeurs, mesquins, arrogants et surtout paresseux, fanfarons et incompétents...(A lire absolument "La personnalité Tunisienne" de feu Moncef Ouannes), une autopsie méticuleuse sur ce que nous sommes réellement...
Comme bien d'autres nations à travers le monde, Singapour, la Malaisie, la Corée du Sud, le Brésil, le Botswana...et j'en passe... avec de la bonne volonté, de l'autorité, un peu de justice, de la rigueur, de l'abnégation, de la visibilité, de l'ambition, du respect de soi, d'autrui et de la loi...et bien sûr un LEADERSHIP visionnaire, cohérent, compétent et dévoué...ces pays et ces peuples, et bien d'autres comme eux dans le monde, sont passés du stade cauchemardesque de "ce que que les Tunisiens sont aujourd'hui" à celui de vrais états nations où il fait bon vivre et qui ont toute leur place au sein de la communauté internationale...
Contrairement à eux, nous sommes depuis des siècles des sujets schizophrènes malmenés par un "état" et des gouvernants réactionnaires, vicieux, raketteurs, hypocrites, incompétents, sans aucune ambition à part celle de se remplir les poches...Il ne faut donc pas s'étonner de ce que nous sommes aujourd'hui...Vantez moi une seule réalisation, Achievement, scientifique, académique, politique ou civilisationnelle Tunisienne à portée universelle récente ou ancienne...Il n'y en a pas!
Nous vivons depuis "3000 ans d'histoire" à la marge de la vie, de la civilisation, du progrès et du bien être...Nous n'avons produit que l'échec, la désolation, l'ignorance et l'incompétence...Est ce notre destin? NON.
Ce que vous dites est a mon avis tres pertinent : sauf exception ( Abu Zakarya, Hamouda Pacha, Ahmed Bey, Bourguiba ...) la Tunisie a ete gouvernee par des clochards au detriment d'autres clochards potentiels
Et pourtant.....la Tunisie aurait reellement pu devenir une nation civilisee lors des annees 80
Je me permets de vous citer l'exemple du Costa Rica petit pays oasis de developpement durable et de democratie et principal hub d'economie numerique en Amerique Centrale et du Sud
https://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMAnalyse?codeAnalyse=1094
Le Costa Rica, un petit pays d'Amérique centrale, est considéré comme la démocratie la plus vieille et la plus stable de toute l'Amérique latine. Ayant pour voisins limitrophes le Nicaragua et le Panama, le Costa Rica se distingue de l'ensemble des autres pays de la région qui sont secoués par de sérieux problèmes structurels et d'importantes inégalités sociales.
Une ère de démocratie pacifique au Costa Rica a commencé avec les élections de 1899, jugées comme les premières vraiment libres et honnêtes de toute l'histoire du pays. il est le premier pays à avoir constitutionnellement supprimé son armée et à opter pour une politique sociale forte. Le niveau de démocratie élevé qu'on y retrouve résulte en grande partie de cet important virage constitutionnel.
Les terres du Costa Rica sont très fertiles et les précipitations y sont fréquentes. Ce pays est aussi réputé pour sa production de bananes, de café et d'ananas.
Le Costa Rica est perçu comme étant une exception régionale. Son économie, en forte croissance jusqu'en 2006, reste l'une des plus dynamiques et diversifiées de l'Amérique latine. L'agriculture occupe moins de 10% de la population active et les services plus de 60%.
L'alphabétisation est quasi universelle et le pays compte de nombreuses universités publiques et privées (5). La stabilité politique, économique et sociale du Costa Rica, son environnement et sa biodiversité, son ouverture au monde, son absence d'armée, et jusqu'à son président, Oscar Arias Sanchez, un pacifiste philanthrope, philosophe et prix Nobel de la paix, sont remarquables (6).
Le Costa Rica se démarque également sur le plan du tourisme et de la conservation de l'environnement. D'ailleurs, le pays a exprimé sa volonté de produire un niveau zéro d'émissions de gaz à effet de serre en 2021, année du bicentenaire de son indépendance (7).
Avec une telle description, pas étonnant que ce pays soit la destination de rêve de milliers de touristes : une nature tropicale exubérante bien protégée, un pays sûr, pacifique, démocratique qui contraste avec ses voisins immédiats et même avec l'ensemble de l'Amérique latine.
Un guide nord-américain résume cette image dominante de paix et de démocratie au Costa Rica en ces termes : « Connu aujourd'hui comme une nation raisonnable, démocratique et pacifique qui valorise la réussite culturelle plus que militaire, qui préfère les enseignants aux généraux, Costa Rica est l'un de ces pays chanceux dont l'histoire est globalement dépourvue d'incidents »
Je me demande pourquoi la classe politique, les journalistes .., depuis déjà 9 semaines, n'ont absolument rien fait pour défendre la démocrate et l'ARP dans la rue? Désolé à mon avis il sávère qu´en Tunisie il n´y a pas de démocrates!
Ce n'est pas le tour de passe passe , assez grossier au demeurant, de l'equipe Saed qui va parer a ces menaces . Lutte contre la corruption et redressement de l'economie ne se gerent pas par tours de mauvais prestigidateur.
Les defis sont encore une fois essentiellement d'ordre economique, social et environnemental
Et a mon modeste avis personne parmi l'equipe Saed ne prend mesure de la difficulte a relever ces defis et des moyens necessaires
Ce qui est affolant
Aussi, implicitement, le titre admet que le Président Kais SAIED était la solution? Ce qui est une première légère contradiction.
La contradiction, encore plus importante est l'admission que "le Président jouit d'une extraordinaire popularité" et de s'opposer au fait qu'il dirige le pays.
La troisième faiblesse est l'absence de proposition de solution alternative.
Pour juger des décisions du 25 Juillet, deux considérations principales qui sont l'extrême nécessité et la popularité justifient ces décisions.
Pour ce qui est des mesures exceptionnelles du 22 Septembre 2021, on doit les critiquer pour l'absence d'échéances ( dates limites ).
Pour ce qui se passe depuis le 25 juillet 2021, les Tunisiens doivent continuer à militer contre les abus et à défendre les droits de chacun à la justice et à la dignité.
Sans justifier les abus qui se passent, je note qu'on ne peut pas passer du noir au blanc en deux jours.
Certainement, Mr Nizar Bahloul ou d'autres lecteurs trouveront des faiblesses et contradictions dans ce commentaire.
"J'ai applaudis", maintenant je continue à m'opposer à l'injustice.
Pourtant il peut trouver la solution s'il accepte de limiter son égo et accepte de partager le pouvoir.
1- Retour du parlement au travail
2- Vote par le parlement d'un gouvernement restreint et compétent sous une personne d'économie de premier rang comme Mr. Abdelkeffi
3- Installation de la cour constitutionnelle
4- Referendum sur le système politique parlementaire ou présidentiel
En choisissant la bonne voie, Saied serait conforme à la constitution, il peut gagner le support des puissances étrangères (Etats-Unis, EU, FMI etc.) et il peut partager le fardeau avec le gouvernement et le parlement. La mission est difficile mais il aura plus de chances à s'en sortir et à garder un peu sa popularité car la Tunisie ne peut pas s'en sortir sans des reformes difficiles pour la population. S'il le fait et s'il est chanceux, la situation sera meilleure en 2024 et il peut être réélu selon un nouveau partage des pouvoirs et conformément a une constitution modifiée et acceptée par le peuple.
Si Saied en revanche insiste à poursuivre sa voie d'un pouvoir despotique et sans connaissances en économie et en cherchant la confrontation avec l'économie privée, on arrivera au scenario libanais et il quittera le pouvoir ou bien au profit des lobbies de l'ancien système ou aux forces qui l'ont aidé à faire son coup. Ses amis de golfe ne vont pas pouvoir l'aider, ils n'ont aidé ni le Liban et encore moins le Soudan et leur but, la destruction d'Enahdha, ils l'ont déjà obtenu, pas besoin de payer.
Très bon article Mr. Nizar et welcome back.
Par contre la critique est aisée, l'art est difficile.
Se referer à Francoise Giroux pourquoi pas en effet, mais ce n'est pas parcequ' elle dit que c'est une vérité. C'est juste une opinion et non une analyse étayée.
Quelles sont les solutions ?
A part des généralités énoncées avec lesquelles tout le monde peut être d'accord.
J'aurais souhaité une analyse constructive, trop facile de denigrer.
Le monde n'est pas binaire, il faut toujours nuancer
Saied, dites vous, est en train de faillir.
Et donc, avez vous une proposition? Un homme, une femme, un système qui pourrait enfanter une solution?
Oh je ne critique pas votre article, je vous comprends.
Je suis juste triste et inquiet...
Bientôt, leur prince préféré sortira de ses manches un Essissi tunisien et nous le présentera. Et d'ici là, nous pouvons tous continuer à nous masturber dans ce forum et dans tous les médias et à débattre de la question de savoir si ce fameux paragraphe - bien qu'écrit en arabe mais apparemment demande eine grande intelligence pour le comprendre, est juste ou faux.
Mais qu'il agisse, bon Dieu!
L'ARP est dissoute, les députés gelés. Ok, il le fallait, mais cela ne peut pas durer. Il faut avancer, il faut de nouvelles élections, vite, vite. Les échéances qui approchent seront fatales, si le Président ne va pas au bout de son action.
Et ne rêvons pas, un homme seul ne peut diriger un pays. Un gouvernement, des équipes soudées et compétentes, sont vitales.
Et le temps passe, et rien ne vient...
Cette maxime de la Grèce antique, berceau de la démocratie, appliquée à la lettre est une preuve de l'intelligence du président Saied, s'il en fallait une de plus, et de son profond sens de la démocratie.
Parole de scout!