
Une réunion de conciliation se tient jeudi 23 janvier 2025 au siège du ministère des Affaires sociales à Tunis. Supervisée par le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, cette rencontre réunira les membres de la Fédération générale des mines, des représentants du ministère de l’Industrie, ainsi que des responsables de la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG). Son objectif principal est de trouver un terrain d’entente et de prévenir la grève annoncée.
La Fédération générale des mines a décidé d’organiser une grève générale de trois jours à la CPG, prévue les 27, 28 et 29 janvier 2025. Cette décision fait suite à l’échec des négociations au sein du comité central de conciliation, comme l’a indiqué le conseil sectoriel des mines dans un communiqué publié le 14 janvier 2025.
Dans ce contexte, les revendications des travailleurs de la CPG sont nombreuses et portent essentiellement sur des droits non satisfaits ou en suspens. Parmi ces revendications figurent :
- le versement des primes de productivité pour les années 2019 et 2023 ;
- l’intégration des augmentations salariales dans le salaire de base pour les employés concernés entre 2008 et 2016 ;
- la mobilisation des parts des prêts sociaux pour les années 2023, 2024 et 2025.
Les employés réclament également :
- l’octroi des carnets de repas compensés, avec un effet rétroactif sur six mois ;
- la distribution des vêtements de travail non remis depuis 2022 ;
- la révision du mode de calcul des primes d’encouragement.
Par ailleurs, les travailleurs demandent l’application de l’accord conclu le 14 décembre 2023, lequel prévoit une augmentation des primes de retraite. Ces revendications s’inscrivent dans une dynamique de mobilisation constante, marquée notamment par une précédente grève observée le 25 décembre 2024.
Cette crise sociale met en lumière les tensions persistantes entre les employés de la CPG et leur direction. La réunion prévue aujourd’hui représente une opportunité cruciale pour renouer le dialogue et éviter de nouvelles perturbations dans une entreprise essentielle à l’économie régionale et nationale.
À noter que la Fédération générale des mines a tenu, mercredi 22 janvier 2025, une réunion préparatoire en vue de cette rencontre décisive.
H.K
Autrement dit, en 2010 le nombre d'employés est le tiers de celui actuellement et la production est le triple de celle d'aujourd'hui .
Ils n'ont pas honte de harceler la Direction pour obtenir des primes de productivité ?
Est-ce qu'ils ont compris que signifie "" prime de productivité ""
A mon avis, ils devraient être sanctionnés non pas par la réduction de la prome de productivité mais par l'absence de productivité.
En fait, la Direction pourrait exiger que chaque employé et de façon proportionnelle -- en fonction de plusieurs facteurs facilement déterminantes-- de rembourser une somme d'argent à l'entreprise par absence de productivité.
Même si les employés saisissent la justice , il y aurait non lieu .
Et si les employés d'aujourd'hui voudraient avoir une prime de productivité en son absence , qu'est-ce qu'ils demandaient alors les employés de z0a0 et avant cette date , en présence d'une réelle productivité