
L'Association des Magistrats Tunisiens (AMT) est revenue sur l'arrestation du juge Hammadi Rahmani, critiquant fermement l'attitude du doyen des juges d'instruction. Elle a dénoncé l'émission de six mandats d'amener contre le magistrat, qualifiant cette décision d'atteinte à la Constitution, à la loi, ainsi qu'aux garanties judiciaires applicables aux poursuites visant les juges.
Dans un communiqué publié mercredi 4 décembre 2024, l'AMT a également dénoncé les violences et agressions subies par Hammadi Rahmani et son épouse lors de son interpellation par les forces de l'ordre devant son domicile. L'association a évoqué un ciblage systématique des magistrats par le pouvoir en place, dénonçant une menace directe à l'indépendance de la justice.
L'AMT s'est inquiétée de la décision du doyen des juges d'instruction, qu'elle considère contraire aux règles établies et à la législation en vigueur. Elle a rappelé que Hammadi Rahmani avait obtenu un sursis d'exécution de sa révocation, ce qui lui conférait encore la qualité de magistrat et le bénéfice de l'immunité judiciaire.
Selon l'AMT, l'arrestation de Hammadi Rahmani illustre une volonté manifeste du pouvoir politique de nuire au magistrat et de s'ingérer dans les affaires judiciaires. L'association a exprimé sa solidarité avec le juge face aux abus qu'il subit, appelant les autorités à faire preuve de raison et de sagesse dans leur gestion des relations avec les magistrats révoqués. Elle a exhorté le pouvoir à rouvrir les dossiers des juges concernés pour mettre fin aux injustices qui leur sont infligées.
Pour rappel, Hammadi Rahmani a affirmé avoir été conduit, après une interpellation musclée, au district de police de La Manouba, puis au tribunal de première instance de Tunis, dans le cadre d'une affaire liée à des publications Facebook remontant à plus de quatre ans.
S.G
Il me semble aussi, qu'à un moment donné, le charlatan Abbou, avait mis en garde le peuple (les patriotes), du fait qu'il était intouchable et injusticiable.
Il en était de même pour le reste des saltimbanques de la maudite troika, qui avait fait retoucher la constitution à leur avantage, par un certain Noah Feldman, un cousin à Benjamin.