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L'UGTT appelle à la régularisation de la situation des enseignants et professeurs suppléants
20/08/2024 | 16:06
2 min
L'UGTT appelle à la régularisation de la situation des enseignants et professeurs suppléants

 

L'Union générale tunisienne du travail (UGTT) a considéré que le discours du président de la République, Kaïs Saïed, prononcé à l'occasion de la Journée du savoir ainsi que plusieurs communiqués et déclarations ministériels comportaient des menaces à l'encontre des ouvriers, des travailleurs, des agents et de leurs syndicats.

Dans un communiqué du 20 août 2024, l'UGTT a indiqué que le pouvoir en place portait atteinte aux droits et libertés des syndicalistes et les ciblait à travers les arrestations et les poursuites non-fondées. La centrale syndicale a affirmé qu'il s'agit d'une désintégration du dialogue social et de fait inacceptable. Elle a appelé les syndicalistes à s'y opposer par tous les moyens légaux.

L'UGTT a lancé un cri d'alerte quant à l'état des institutions scolaires, universitaires et de formations professionnelles. L'organisation a pointé du doigt le manque de ressources humaines et financières ayant conduit, dans certains cas, à l'annulation des cours d'une matière pendant plus d'un trimestre, chose ayant touché l'attractivité de ces établissements.

 

Quant à la dégradation du pouvoir d'achat des corps enseignant et des agents de l'éducation, l'UGTT a déploré la faiblesse des salaires et l'absence de motivation face à une hausse des frais de scolarité et des prix et une dégradation des services. La centrale syndicale a, également, évoqué la question de formes d'emplois précaires les considérant comme étant de l'esclavage. L'UGTT a considéré que le traitement du dossier des enseignants et des professeurs suppléants et des doctorants chômeurs manquait de clarté. L'UGTT a appelé à l'entame de négociations sérieuses et responsables, à l'amélioration des rémunérations et à la régularisation de la situation de ces derniers tout en insistant sur le droit de protester.

La centrale syndicale a appelé à l'application des accords conclus, les considérant comme étant des textes en vigueur et afin de permettre aux enseignants et aux professeurs d'exercer leur travail et d'assurer le déroulement de la rentrée scolaire et universitaire dans un climat de stabilité. La centrale syndicale a, aussi, considéré que la question éducative était une question d'ordre public et qu'elle avait le droit de se prononcer sur toute proposition de réforme y touchant.

 

Pour rappel, le président de la République, Kaïs Saïed avait déclaré, à la date du 16 août 2024, que l'Etat était gouverné par des lois et non par des PV et des déclarations médiatiques. Il a, aussi, considéré que les enseignants et les professeurs ne devaient pas prendre les élèves en otage. Quelques jours avant, la ministre de l'Education, Salwa Abassi a décidé, par le biais d'un communiqué de presse, d'annoncer l'interdiction de toute forme de protestation au sein des commissariats régionaux de l'éducation. De leur côté, les enseignants et professeurs suppléants ont évoqué un possible boycott de la rentrée, parallèlement à la tenue de plusieurs manifestations.

 

S.G

20/08/2024 | 16:06
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