
L’expert en environnement et développement durable, Mohamed Adel Hentati, est intervenu aujourd’hui, vendredi 26 juillet 2024, sur les ondes de Jawhara FM dans l’émission «Eddenya w ma feha », pour mettre les baigneurs en garde contre les risques qu’ils courent cet été.
M. Hentati a indiqué qu’il y avait une différence entre la méduse ordinaire, dont tout le monde a déjà été victime, et la cuboméduse, qui a la piqure mortelle, et a averti que cette dernière a été observée ces jours-ci à Gabès et dans une zone côtière à Djerba.
Sur le sujet de l’augmentation du nombre des victimes de noyade, l’expert a annoncé que plusieurs pays de la méditerranée, notamment l’Egypte, la Grèce et la Turquie, ont noté un changement au niveau des courants marins. Il a qualifié ce changement d’extrême et a révélé qu’il était dû à la vitesse à laquelle les courants marins se déplaçaient. D'autres facteurs comme l'évaporation de l'eau de mer, l'éruption volcanique et les tremblements de terre survenant dans la région ont également été considérés comme des causes contributives.
Quant à l’état d’urgence environnementale préconisé sur la ligne côtière du pays, M. Hentati a précisé que ces « points chauds de pollution » ont été causés par l’activité industrielle, notamment dans le cas de Ben Arous, et par l'incapacité des stations d'assainissement à épurer l'eau avant son déversement dans la mer. « Il y a une contamination bactérienne et organique, appelée DBO5, au niveau la majorité des stations d’assainissement. Les normes de sécurité exigent 30g/l alors que ces stations émettent entre 70 et 80g/l », a-t-il ajouté.
A.B
Le GIEC souligne que la contribution de l'augmentation de la fonte des calottes du Groenland et de l'Antarctique reste très incertaine : une augmentation du niveau de la mer de l'ordre de plusieurs mètres n'est pas exclue en Méditerranée.
Il faut savoir que ces données et leurs conséquences ont été modélisées avec précision notamment dans le cadre du projet CGC/GTZ. Toutes ces données extrêmement alarmistes sont connues par les autorités scientifiques et par les ministère de l'Environnement de l'Equipement et développement durable et par celui du Tourisme, depuis les années 90.
cela fait 35 ans
Aucune mesure préventive n'a été réalisée à par quelques misérables programmes d'endiguement des plages couteux et complétement inefficaces a moyen terme. Rien n'a été fait. Les "autorités" se sont justes intéressées aux conséquences sur les rentrées de devises issues du tourisme. Absolument rien concernant la sécurité du tissu urbain et économique côtier.
Des minables clownesques et criminels
Cela peut sembler bizare, mais si vous êtes pris dans un fort courant marin, faites exactement le contraire de ce que votre instinct vous dicte de faire : Ne luttez pas contre le courant en nageant désespérément en direction de la plage.
Vous vous épuiserez, commencerez à haletter, suffoquerez et paniquerez jusqu'à ce que noyade s'en suive. LES COURANTS MARINS SONT BIEN PLUS PUISSANTS QUE NOUS.
=> Nagez avec le courant jusqu'à ce que celui-ci faiblisse.
Regagnez ensuite la plage en nageant en diagonale vers la côte.
Vous regagnerez probablement la terre ferme loin de votre spot de baignade, mais vous serez en vie. C'est l'essentiel.
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Naturellement, ceci n'est faisable que par un nageur correct.
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Pour les nageurs débutants ou les personnes ne sachant pas nager, ne prenez aucun risque :
Ne vous enfoncez pas plus loin que là où l'eau vous arrive sous la poitrine.
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=> Des journées de changement de direction de vent sont survenues.
Cela a occasionné des remous marins conséquents, dangereux pour les nageurs néophytes.
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Alors, bonne baignade et ... PRUDENCE.
Pour les jeunes résidents près des côtes, ceci peut être coordonné de temps à autre avec les profs de sport durant les périodes de climat propice de l'année scolaire : Des sorties de plage collectives.
Cela existait durant ma jeunesse et à complètement disparu vers la fin des années 80.
Pour les jeunes de l'intérieur, l'inscription aux scouts, peut aider à la pratique de la nage.
Ou en cas de detresse sauter au secours des candidats a la noyade.
Si les enfants savent nager, dû moins connaissent les rudiments de la natation et portent, en plus, des petites bouées à chaque bras pour éviter de sombrer, il y aurait moins de drames.
Les sauveteurs de la Protection Civile devraient sensibiliser sur les plages les personnes s'y rendant avec des enfants en bas âge.
Les mal chanceux et souvent ceux qui savent pas nager ou ceux qui sont fatigués auront du mal à rejoindre la berge.
2ème point, evitez de piquer un plongeon après une gamelle de salsa bel allouch ou du couscous. Bonnes vacances à toutes et à tous.
On a besoin de vous pour voter Kaïs Saïed. '