
Les journalistes de la télévision nationale ont entamé, hier, lundi 21 mars 2022, un sit-in ouvert pour défendre l'indépendance de la ligne éditoriale de l'institution en tant qu'établissement public, leurs droits légitimes et dénoncer le harcèlement dont ils s’estiment victimes.
Cette décision, précise un communiqué syndical, intervient suite à l'absence de toute réaction sérieuse et responsable de la part du représentant du gouvernement en charge des médias, du ministre des Affaires sociales ou de la personne chargée de la gestion de l’institution, malgré les mouvements de contestation précédents.
La chargée de la gestion de la Télévision publique tunisienne, Awatef Dali, avait affirmé, concernant le conflit qui l’oppose au SNJT (Syndicat national des journalistes tunisiens), subir depuis des semaines la « pression vicieuse du syndicat ».
Elle avait aussi assuré qu’elle ne se contentera pas d’aller au bureau pour signer des salaires et distribuer des tickets d’essence, mais qu’il faut réformer et réceptionner le nouveau matériel et que ceux qui ne font pas leur travail passent devant le conseil de discipline…
M.B.Z


