
L'ancien ministre de la Santé et membre du bureau exécutif d'Ennahdha, Abdellatif Mekki, a commenté, mardi 21 septembre 2021, les annonces prononcées la veille par le chef de l’Etat.
Au micro de Wassim Ben Larbi dans l'émission Expresso sur Express Fm, le dirigeant nahdhaoui a affirmé que « faisant abstraction de la forme, le président de la République a annoncé officiellement, lors de son discours hier à Sidi Bouzid, sa décision de geler la Constitution. Il ne va plus, par conséquence, la respecter. Kaïs Saïed confirme les craintes des personnes qui ont eu confiance en lui, le 25 juillet dernier ».
Pour lui, tout démocrate qui se respecte n’acceptera pas le gel de la Constitution, et ceci pour une raison toute simple : les constitutions démocratiques mettent en place des dispositions pour amender les lois et il n’y a aucune raison de ne pas respecter la constitution pour amender les lois ou développer le régime politique.
Abdellatif Mekki a estimé que ce gel de la constitution vise à contrôler tous les pouvoirs dans le pays, au nom du peuple. Le chef de l’Etat a déjà l’exécutif, il a fait main basse sur le pouvoir législatif puis viendra le temps où il va contrôler le pouvoir judicaire, pour finir en portant atteinte aux libertés. « C’est juste une question de temps ! ».
Pour lui, Kaïes Saïed est en train d’agir hors de la Constitution en usant de la force, en recourant aux insultes et humiliations ainsi qu’au harcèlement de ses opposants, et non pas en usant de la force démocratique avec un jugement de la Cour Constitutionnelle.
Rappelons que le président de la République avait annoncé la veille que « les mesures exceptionnelles vont se poursuivre, des mesures transitionnelles ont été mises en place, un chef de gouvernement va être désigné et un nouveau Code électoral sera mis en place. Le monde entier doit savoir que les droits et les libertés seront respectés et que la souveraineté est au peuple ». Dans ce contexte, il a assuré que les droits et les libertés ont été respectés et que personne n’a été emprisonné pour ses prises de position ou ses points de vue.
I.N
Et tout est la faute de ghanouchi qui l'a nommé sans compétence, ni connaissance, ni expérience, un illettré et un vide.
Il n'a qu'une seule référence c'est d'être chef d'une secte de mafieux.
To Yezzi rak âaouart, ce n'est pas en présentant une photo en pull que tu vas devenir un intellectuel.
Nass lkoll chalkou bik saieb âalik
Normalement tu devrais comparaître devant la justice et ce sera fait pour faux et il usage de faux sans de l'argent fou obtenu avec la connivence de ghanouchi.
Attendez, messires, le sol va vous filer sous les pieds.
Celui que vous traitez de tous les noms ne va pas vous laisser de répit.
Malgré tous les collabos au sein de l'institution judiciaire, vous serez obligés de passer au moulinet.
On va bien rire lorsque la décision du tribunal sera publiée cf les élections de 2019 et les financements.
Il va falloir rapporter des preuves solides pour justifier d'où venait le fric avec lequel vous achetiez les électeurs.
D'où vous vous tenez cet argent qui achetait les députés ?
Voilà des questions sérieuses.
Qui a commandité les assassinats de Belaid et Brahmi ?
Qui a organisé les départs au "jihad" de tant de tunisiens dont un égaré vient de subir le châtiment de plus forts ?
Qui a organisé et mis en place les recrutements par milliers et plus d'indics, espions disait une dame, au sein de la Fonction publique ?
D'où vous tenez ces fortunes alors que vous n'étiez que des parasites, sans autre occupation que de semer la terreur ?
Toutes ces interrogations, ces questions méritent traitement. A ce titre, nous ne vous permettrons pas d'y échapper.
Critiquez, insultez, mais vous ne pouvez plus menacer.
Il y a beaucoup de vertueux qui ont ou la mémoire courte, ou l'indignation sélective, nous ne marchandons pas notre attachement aux faits.
Et, chacun est responsable de ses dires et actes.
Dire, écrire sont des actes.

