
Le Syndicat national des journalistes tunisiens et la Fédération générale de l'Information relevant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) ont réitéré, lundi 12 octobre 2020 par voie de communiqué, leur rejet de l’amendement du décret 116 relatif à la liberté de la communication audiovisuelle et portant création de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica) - une initiative législative présentée par le bloc parlementaire d’Al Karama.
Rappelant que les amendements que ce projet de loi vise à apporter s'oppose à l’essence de la Constitution de 2014 et aux engagements de l’Etat tunisiens pour la protection de la liberté d’expression et de la presse, le SNJT et la Fédération générale de l'Information ont appelé les représentants du peuple à assumer leur responsabilité et à engager, dans l’immédiat, le débat autour du projet de loi élaboré par le gouvernement de Youssef Chahed en collaboration avec les professionnels et experts du secteur.
L'examen de l'initiative législative d'Al Karama est prévu le 14 octobre au Parlement.
Les deux organisations ont affirmé qu’elles étaient, par ailleurs, prêtes à s’engager dans toutes les formes possibles de militantisme pour lutter contre cette initiative.
En juillet, l’initiative législative présentée par la coalition Al Karama sur l’amendement du décret 116 a été approuvée, en un temps record, par la Commission des droits et des libertés au Parlement, après le retrait, par le gouvernement Fakhfakh, du projet de loi présenté par le gouvernement Chahed.
L’initiative d’Al Karama vise à apporter au décret 116 des amendements sur le renouvellement de la composition de la Haica à travers l’élection de ses neuf membres par le Parlement à la majorité des voix et la suppression des licences, jusque-là obligatoires, pour la création des chaînes TV et radios pour les remplacer par une simple déclaration.


Comment est ce possible une institution continue à faire la pluie et le beau temps alors que le mandat de ses membres a expiré depuis plus d'un an?
l'?tat protège la liberté d'expression dans un état démocratique en veillant au respect règles et lois qui la régissent mais avoir le pouvoir d'accorderdes licences d'exploitation cela s'appelle une main mise et un contrôle sur la libre expression.
Ce sont les lois et les règles en vigueur et leur respect qui la protègent cette liberté d,'expression.
Au contraire Il faut protéger la liberté de création entre autres dans le domaine des médias au lieu de toujours contrôler bâillonner cadenasser....et c'est le sens de l'amendement proposé.
C'est le malheur de ce pays. Ici les clans rétrogrades mafieux et corrompus se sont emparés de tous les secteurs économique sociale médiatique financier.....du pays et ne veulent aucun changement aucune réforme dans ce pays.
Et les syndicats sont un handicap majeur dans la modernisations de ce pays.
Ils craignent le pluralisme avec l'ouverture de l'espace médiatique et ainsi l'arrivée possible de medias etrangers pour s'installer dans notre pays . Ce qui va créer de la concurrence et donc l'amélioration de la qualité de l'information et des conditions de travail pour l'ensemble des journalistes.
C'est terrible, ces clans "syndicaux " rejettent tout ce qui est porteur de modernisation de création d'amélioration . Pourquoi ?
Parce qu'ils n'ont aucun avenir professionnellement dans un pays réformé ou le travail bien fait , l'innovation et la création sont des valeurs. Eux qui sont habitués à contrôler le secteur et nous distiller la médiocrité.
Ils craignent pour leurs privilèges quitte à maintenir le pays dans un tel état de sous-développement. Ils sont prêts à tout y compris à sacrifier l'avenir de 12 millions de tunisiens
Tous ces clans qui contrôlent l'espace médiatique tunisien n'en veulent pas, ils craignent pour leurs privilèges et leur monopole sur l'information et ne veulent absolument pas que ce secteur avance pour le bien du pays.
Le pays tout entier est contrôlé par les clans mafieux et engloutis dans la corruption
De toutes les façons sans lutte contre la corruption et sans reformes nous allons vers une catastrophe qui s'approche à grands pas.
Pourquoi cette haine aux riches et investisseurs!?
En Amérique n'importe quel citoyens peut avoir sa TV! Meme des étudiants et mineurs sans parler des politiciens et hommes d'affaires!
Jamais on avancera avec cette mentalité!!