
Le docteur en sciences économiques, enseignant-chercheur à l'Université de Carthage et expert consultant, Aram Belhadj, a estimé, mercredi 22 mars 2023, qu’une conclusion d’un accord final dans les prochains jours avec le Fonds monétaire international (FMI) est peu probable et qu’il y a un risque que l’institution financière internationale exige que la Tunisie passe par le Club de Paris, à cause de l'insoutenabilité de la dette.
Dans une intervention téléphonique au micro de Zina Zidi dans l'émission Studio Shems sur Shems Fm, l’expert économique a indiqué que les risques de passer par le Club de Paris existent vu les grandes difficultés que traversent les finances publiques. Mais, que ce passage passe inévitablement par le FMI.
Et de souligner que les derniers chiffres publiés par le ministère des Finances attestent des difficultés financières que traverse le pays, notamment en ce qui concerne la mobilisation de fonds de l’extérieur.
« Les risques que la Tunisie soit obligée de passer par le Club de Paris sont bien réels. Le FMI peut exiger un "Debt Sustainability Analysis" (analyse de viabilité de la dette, ndlr), chose qu’il a faite en février 2021 et à l’issue de quoi il a révélé de graves risques d’incapacité de remboursement de la dette, notamment si des réformes ne sont pas entreprises rapidement surtout au niveau des finances publiques.
Le niveau de la dette tunisienne est important et si le FMI conclut que la dette du pays est devenue insoutenable, il est probable que le fonds exige que la Tunisie passe par le Club de Paris pour la mise en application d’un accord avec la Tunisie. Le risque perdure mais pour le moment ce n’est pas une certitude », a-t-il expliqué.
Pour lui, la seule issue est la conclusion d’un accord avec le FMI, en notant qu’une partie des conditions du fonds a été déjà remplie.
Aram Belhadj a considéré qu’il est nécessaire de trouver un consensus sur trois volets de réformes importants en ce qui concerne les entreprises publiques, la caisse de compensation et la fiscalité. Certes, « le FMI n’a pas exigé la signature d’une garantie de la part du chef de l’État, mais tacitement le retard sur l’accord est dû au fait que l’institution financière internationale est dans l’attente du feu vert du président de la République Kaïs Saïed pour la conclusion d’un accord final », a soutenu l’expert économique. Or, toutes les déclarations du chef de l’État vont dans le sens contraire.
Pour lui, la conclusion d’un accord final avec le FMI dépend de plusieurs variables, notamment la capacité de la Tunisie à drainer des fonds étrangers avant la conclusion de l’accord, le changement du discours du chef de l’État outre l’ouverture du gouvernement à un dialogue avec l'Union générale tunisienne du travail (UGTT) et l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (Utica) en ce qui concerne les réformes structurelles.
« A ce stade, une conclusion d’un accord final avec le FMI dans les prochains jours est peu probable », pense M. Belhadj. « Or, la situation actuelle nécessite une signature rapide pour lever la pression sur les finances publiques », a-t-il ajouté.
I.N
Depuis 1956, la Tunisie n'a eu recours qu'une fois a la FMI, c'était en lors du programme d'ajustement structurel......
Depuis 2011, c la 5eme fois....
La différence est là..,...
Tout ça pour mettre la Tunisie à genoux et l'a pousser à accepter une normalisation avec l'état sioniste.
On restera toujours DEBOUT .
Plus jamais le pouvoir sera entre les mains des traîtres, la 5ème colonne.
IL faut que tous les secteurs économiques tournent à PLEIN REGIME , un pays dont l'économie est entravée est forcément handicapé , et n'est pas en mesure d'exploiter son potentiel réel.
IL faut décréter l'ETAT d'URGENCE ECONOMIQUE , et INTERDIRE les GREVES et les SITS-INS BLOQUANTS jusqu'à nouvel ordre.
Il faut autoriser toute manifestation pacifique qui n'entrave pas l'activité économique et qui peut être tout de même vue et entendue.
Et oui , c'est possible.
Il faut aussi faire de la pédagogie , pour expliquer que sans cette condition , l'avenir restera bouché , mais que si cette condition est remplie , alors tout ira bien mieux très vite.
Il faut également décréter SANS PLUS ATTENDRE l'OPEN SKY , sans lequel le pays sera freiné dans son développement , egt perdra chaque année un peu plus de terrain sur ses concurrents.
Tous les pays qui l'ont mis en place ont vu leur trafic aérien exploser , au profit de toutes les compagnies , at avec des liaisons beaucoup plus nombreuses et dessertes de plus en plus variées. variées ,


