
Le dirigeant du Front de salut national, Ahmed Nejib Chebbi, a révélé, dans un témoignage poignant, qu’il avait été privé de son droit de visiter son frère en détention, Issam Chebbi.
Dans une publication sur Facebook, vendredi 30 juin 2023, il a écrit que l’accès au parloir lui avait été interdit, tout comme pour l’épouse de son frère.
Ahmed Nejib Chebbi a expliqué qu’il avait fait la queue avec l’épouse de son frère pendant des heures sous un soleil de plomb pour livrer le couffin destiné à Issam Chebbi. Ils ont ensuite dû faire la queue encore une fois pendant des heures pour s’enregistrer sur la liste des visiteurs. Une fois arrivés, ils ont été refoulés sous prétexte que le détenu avait déjà bénéficié de la visite de l’Aïd.
Le politicien a ajouté qu’il s’était dirigé ensuite vers le bureau des relations avec le citoyen où, en dépit de l’accueil plaisant, sa réclamation est tombée dans l’oreille d’un sourd.
« Auprès de qui dois-je me plaindre de l’administration de mon pays ? Au pouvoir politique qui nous asservit ? A la justice prise au cou ? », a-t-il écrit.
Issam Chebbi est en détention depuis le 25 février 2023. Un mandat de dépôt avait été, alors émis à son encontre par le juge d’instruction auprès du pôle antiterroriste, après trois jours de son arrestation. Il est accusé de complot contre l’État.
Son épouse Faiza Rahem a déclaré, mercredi 28 juin 2023, que son époux était privé d’eau dans sa cellule depuis neuf jours.
N.J
Si un détenu à droit à une visite, il n'aura droit qu'à une visite. Et tout ces agissements ne servent strictement à rien.
Ghannouchi l'a bien compris, et depuis qu'il est derriere les barreaux, aucune personne n'a branchée.
Il y a des moment ou il faut savoir se la boucler.
J'aurais pu le faire. Je ne l'ai pas fait parce que ces derniers ont pactisé avec les frères assassins.
Néanmoins, je trouve les méthodes et le comportement de la justice tunisienne insupportable et indigne.
Je crois en une justice JUSTE.
Si vos détracteurs ont commis des exactions, des malversations ou des abus, ils doivent être traduits devant la justice.
Une justice impartiale et juste.
Dans le cas contraire, ils doivent être libérés.
Pas plus simple que cela !
Le frangin accusé de comploter contre l'état, il a pris des risques qu'il assume.
Le plus terrifiant autrefois, ils juraient de dégager les Nahdhaoui, les voici mains dans les mains, pour saboter le travail du gouvernement, et entreprendre une opposition systématique rien n'est admissible à leurs yeux.
Vous vous êtes mis dans cette situation assumez messieurs.
N'oublions jamais que 2011 fut l'année de l'intronisation de la médiocratie.
Majoritaire, mue par un esprit d'hostilité, de rancune, de ranc'?ur et d'animosité envers tous et toutes ceux et celles qui ont levé leur voix , courageusement et librement, contre cette tyrannie instaurée par un président qui ne fait que détruire peu à peu le pays déjà malade et fort grabataire.
Toute ma solidarité avec les détenus politiques défendant la liberté des tunisiens. Tous mes sentiments de compassion vont à M nejib Chebbi privé et interdit, sciemment, de voir son frère.
Vive la liberté.
Il voudrait qu'on lui fasse tapis rouge au prétexte qu'il croit à sa stature.
Il a perdu toute crédibilité, et même s'il nous fait le numéro du grand opposant à Ben Ali, et peut-être aussi du Bey, il n'est plus que le télégraphiste de Ennahdha.
C'est ainsi lorsqu'on joue, on risque de perdre.
Le jeu en question se révèle un jeu très dangereux, puisqu'il ne s'agissait de rien moins que de renverser le pouvoir.
J'oubliais la fable des "dossiers vides", argutie qui se voudrait imparable.
En réalité, elle ne résiste pas à l'examen sérieux des faits.