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Affaire de Sami Fehri : la Cour de cassation n’a pas autorité sur le contrôle des mandats de dépôt !
12/06/2020 | 13:03
1 min
Affaire de Sami Fehri : la Cour de cassation n’a pas autorité sur le contrôle des mandats de dépôt !

 

Le substitut du procureur de la République et porte-parole du Tribunal de première instance de Tunis, Mohsen Dali, est revenu sur l’affaire de Sami Fehri et notamment sur la dernière décision de la Cour de cassation.

 

La Cour de cassation avait refusé, début juin, le recours présenté par les avocats de M. Fehri contre le mandat de dépôt. Commentant cette décision, M. Dali a indiqué dans une déclaration à Shems FM ce vendredi 12 juin 2020, qu’il s’agit d’une affaire relative à un différend sur des positions juridiques dans l’interprétation de l’article 258 du Code pénal.

 

 

Le substitut du procureur a précisé que la chambre avait estimé que «la Cour de cassation n’a pas autorité sur le contrôle des mandats de dépôt» car «ce n’est pas un jugement du fonds de l’affaire, ni un jugement final, il ne s’agit d’une procédure préventive».

 

Le patron de la chaîne El Hiwar Ettounsi est en prison depuis mi-décembre 2019. Le 30 mai dernier, l'Association des magistrats tunisiens avait appelé à ce que l'affaire examinée par les chambres réunies.

 

I.N

12/06/2020 | 13:03
1 min
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Commentaires
Mansour Lahyani
Très brève revue des absurdités de cette pauvre Tunisie contemporaine !
a posté le 13-06-2020 à 14:35
Ma Tunisie vit une période de son histoire intellectuellement très intéressante, sinon vraiment exaltante ! Un maire s'est chargé de délimiter le périmètre dans lequel le Chef de l'Etat est libre de circuler mais non sans en avoir reçu l'autorisation dudit maire ; parallèlement, un substitut de procureur a décidé de fixer, a minima, la latitude de la Cour de Cass' à intervenir dans une procédure pendante devant cette Cour, au motif que "la Cour de cassation n'a pas autorité sur le contrôle des mandats de dépôt"... car "ce n'est pas un jugement au fond de l'affaire, ni un jugement final, il ne s'agit que d'une procédure préventive".
On croit avoir la berlue, lorsqu'on se souvient du fameux adage - qui a cours même dans les prétoires ! - selon lequel "Qui peut le plus, peut le moins".
C'était une brève revue des absurdités de cette pauvre Tunisie contemporaine !
Momo
La justice en dérive
a posté le 12-06-2020 à 13:36
Depuis que B7iri est passé par là, c'est devenu la justice à la carte... Une honte ! Dhrabha rajelha, daret 3ala 7matha... Pendant que les pseudo juristes se renvoient la balle et discutent du sexe des anges, il fait quoi Sami El Fehri en prison ?