Les demandes de libération des détenus politiques dans l’affaire de complot contre la sûreté de l’État ont été rejetées, jeudi 21 septembre 2023, a annoncé Dalila Ben Mbarek Msaddek, sœur de Jaouhar Ben Mbarek et également avocate du comité de défense. Par ailleurs, elle a précisé que le recours déposé contre la prorogation de la détention a été aussi rejeté.
La chambre des mises en accusation de la Cour d’appel de Tunis avait examiné dans la matinée le recours déposé par le comité de défense contre la décision du juge d'instruction de proroger la détention provisoire des détenus politiques.
Les familles et les soutiens des prisonniers avaient organisé, le même jour, un sit-in devant la Cour d’appel de Tunis. Les bouches scellées avec du ruban adhésif et pancartes en main, les proches des détenus politiques avaient dénoncé l’injustice commise revendiquant leur libération.
Parmi le groupe de politiques et personnalités détenus dans le cadre d’une affaire de complot contre la sûreté de l’État, seuls l'universitaire et membre du Front de salut national Chaima Issa, et l'avocat Lazhar Akremi, ont été remis en liberté en juillet. Les autres demandes de libération déposées alors ont été refusées.
Cette affaire implique, rappelons-le, des personnalités politiques et médiatiques dont plusieurs sont hostiles au régime, à la différence près que la majorité des protagonistes sont sous les verrous depuis février 2023, date du déclenchement des procédures. Parmi les personnalités politiques actuellement en prison, on trouve Issam Chebbi, Jaouhar Ben Mbarek, Ridha Belhaj, Kamel Letaïef, Abdelhamid Jelassi…
I.L
Je m'en amuse.
Et je le revendique d'autant plus que ces messieurs se faisaient passer pour démocrates tout en appelant à
"former un gouvernement".
Provisoire.
'? leurs yeux, cet "appel" n'est pas un délit, pas un crime, mais un acte de bravoure, une posture de rebelles.
Je dois confondre rebelle et révolutionnaire. Quel inculte !
Il faut assumer, messieurs les grands penseurs, intellectuels et politiques de haut rang.
Couards, sans relief ni qualité, juste capable de se laisser acheter par les vilains.
Quand on fréquente les voyous, on court le risque d'adopter leur culture. Syndrome de Tunis, pas de Stockholm.