
La présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, est revenue sur son exclusion de la réunion de ce mercredi à Carthage ainsi que sur la motion de censure contre Ghannouchi.
Au micro de Boubaker Ben Akecha dans l’émission Midi Show sur Mosaïque Fm la députée a indiqué en ce qui concerne l’invitation à Carthage : « Non, le PDL n’a pas été invité à la réunion organisée ce mercredi 10 février 2021 par le président de la République Kaïs Saïed. La présidence de la République estime que notre parti ne doit pas jouir des mêmes droits et devoirs que les autres partis politiques. Et même les citoyens qui adhèrent au PDL ne sont pas considérés comme des Tunisiens à part entière, vu la position de la présidence de la République en ce qui concerne les accusations d'apostasie reçu par le parti et ceci malgré les différents courriers que nous avons envoyés au président pour attirer son attention ».
En réponse à la question du journaliste si le PDL considérait le chef de l’Etat en tant que président de certains Tunisiens, Mme Moussi a indiqué : « Oui, il l’a prouvé en se comportant comme étant le président de certains tunisiens et de certains politiciens ».
Rappelons que le président de la République avait invité ce mercredi, des représentants des blocs parlementaires pour une réunion portant sur l’actuelle crise politique, en excluant toutefois les blocs du PDL, de Qalb Tounes et d’Al Karama.
Abir Moussi a estimé que l’actuel régime politique ne peut que conduire à des crises politiques. La présidente du PDL estime ainsi que la solution radicale est une révision des lois qui régissent la vie politique et une révision de la Constitution vers un régime qui garantit la séparation et l’équilibre entre les pouvoirs, qui ne peut se faire qu’à travers la mise en place d’une majorité parlementaire. « La Tunisie est en train de sombrer, passant d’Etat de droit à une régence via des fatwas », a-t-elle martelé.
En ce qui concerne la Cour constitutionnelle, Abir Moussi a estimé qu’il y a eu une mauvaise interprétation des textes de loi car la Cour constitutionnelle n’est pas une instance constitutionnelle mais un tribunal qui est sous la juridiction du pouvoir judicaire et donc n’a pas besoin de 145 voix pour son élection.
Ceci dit, elle a assuré qu’elle ne permettrait pas l’élection à son sein de deux membres de l’Union des Ulémas musulmans.
En ce qui concerne le blocage des travaux du Parlement et l’épisode du mégaphone, l’élue a affirmé que son bloc perturbait le plan des Frères musulmans mais en aucun cas les travaux du Parlement et que son parti avait, à de nombreuses reprises, bloqué des accords qui aggravaient l’endettement du pays.
S’agissant de la motion de censure contre Rached Ghannouchi, Mme Moussi a réclamé un engagement écrit de la part des signataires qui voteront pour la motion. Elle a aussi réclamé que la liste nominative des députés signataires soit publiée, pour que chacun assume ses responsabilité et pour plus de transparence.
I.N
Elle avait saboté dernièrement une réunion à l'ARP où l'ordre du jour était le vote de cette CC;
Mais au delà de cet argument avancé,la question est de savoir jusqu'où et jusqu'à quand allons-nous jouer sans arbitre?
Est-il préférable de se passer d'une Instance (CC) composée pour ses 12 membres de 4 membres choisis par la présidence de la république,4 autres par le Conseil supérieur de la magistrature et 4 par l'ARP qui joue le rôle d'arbitre dans l'interprétation des litiges pouvant intervenir (comme dans le cas présent sur la conformité ou non à la constitution de ce remaniement ministériel) et laisser le seul président de la république,en l'absence de cette instance modératrice,jouer le rôle et de juge et de partie?
Lequel rôle faut-il le préciser convient tout à fait au caractère et au tempérament de Mr KS,qui,pour ceux qui ne l'auraient pas remarqué a encore poussé le bouchon sémantique lors de sa dernière réunion du 10/02 avec quelques députés en se déclarant comme le seul à être autorisé à interpréter cette Constitution,ce sur quoi il n'a pas tout à fait tort,en l'absence encore une fois de dette Cour Constitutionnelle;
« Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu'ils en chérissent les causes. » disait Bossuet à propos....
Le paysage politique est là pour en témoigner avec un véritable show à l'ARP.
La société civile doit plus que jamais se structurer sur le long terme pour ne pas laisser les politiciens faire ce qu'ils veulent et pour développer le niveau de conscience politique des citoyens.
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Vous devez engager un specialiste de la com....
On peut saluer chez elle l'esprit combatif, son acharnement contre la mafia parlementaire, mais elle devrait la mettre un peu en sourdine dans certaines situations. Déjà avec le portrait d'un défunt Dictateur brandit, ne lui facilite pas son chemin.
Là il faut soigner la direction.
Nous osons espérer tirer un trait sur notre histoire avec la tyrannie. Aller de l'avant nécessite posséder un projet rassembleur d'avenir sans aucun rapport avec les douleurs du passé.
Donc tu peux fermer ton clapet car non seulement tu es une traître et courtisane des roitlets des Emirats sionistes unis mais tu ne sera jamais ne serait ce qu'un maire d'un patelin de 1000 habitants...
Bouffone , kaiess Saïd ce n'est pas le gourou de la secte pour que tu l'attaque minable , déchets du rcd..
Ensuite on ne peut déconstruire continuellement. A un moment il faut s'appuyer sur les compétences et des valeureux personnages pour donner de l'espoir aux tunisiens.
M. Saied s'est montré rassurant et un vrais combatifs face à ces délinquants et opportunistes politiques qui paralysent toutes les ambitions des tunisiens.
Il me semble opportun d'appuyer et de soutenir face à ces charognards, immoraux, voire traitres qui ne reculent devant rien pour satisfaire leur égo et leur soif.
Elle me rappelle Hamma multiplié par 100.
Elle n'est d'accord qu'avec ce qu'elle veut et tout le reste est à jeter.
Elle rejette tout et refuse toute approche même avec les partis correctes
Trop, c'est trop.
L'on conviendrait sur le réquisit de ce qui a lieu, que se contenter de pondérer sa position fait le miel de ceux qui ont la main sans nuances.
Dès lors, il me semble que face aux radicaux il ne reste guère qu'un positionnement radical.
On ne négocie pas l' essentiel sauf à suivre les autres sur leur propre terrain et se couler dans leurs calculs.
Voilà l'enjeu par ces temps de confusion. Car un Président qui fait le partage entre ceux qui lui conviennent et d'autres ne peut pas se dire Président de tous.
Ceci dit, monsieur Saied et madame Moussi font ce qu'ils veulent, je ne suis que citoyen lambda.
'? ce titre, je ne peux mettre à équivalence des violents comme Karama ni les islamistes fussent-ils les plus modérés ou les suiveurs corrompus et Abir Mousdi qui fait l'objet d'incriminations basées sur de supposés relents Rcdistes.
En toute matière, c'est toujours plus exact de juger sur pièces. Les faits sont interprétables, mais difficilement niables.
https://www.businessnews.com.tn/abir-moussi--nous-ne-rencontrerons-jamais-kais-saied-sil-nomme-un-islamiste-dans-son-equipe,520,92284,3