| 25-09-2016 08:12
Même en période de disette budgétaire le pouvoir n'oublie pas les siens. Cohérent de prime abord, si l'on considère que l'État n'est là que pour rétribuer ses zélateurs. Là s'arrête, néanmoins, cette logique absurde. L'oxymore est de circonstance. Car, au moment où l'on attend de l'État qu'il fasse des économies d'échelle pour équilibrer son budget, au moment où le chef de gouvernement essaie de réduire les dépenses de fonctionnement de l'État, la Présidence de la république fait justement le contraire en multipliant les recrutements improductifs. C'est à dire aggrave le déficit.
Qui croire ?
Y-a-t-il une cohérence entre les deux têtes de l'exécutif ?
Nommer ce type, qui a prouvé tout son « art » partout où il est passé, "ministre-conseiller politique à la Présidence de la République" est un non-sens. Il ne sait rien faire. Alors, on lui trouve un parachute doré. En réalité ce type va toucher l'équivalent de cinq mille dinars par mois en plus d'autres avantages en nature pour deviser sur le temps qui passe. L'on voudrait faire l'éloge de la paresse que l'on ne s'y prendrait pas autrement.
Quand comprendra-t-on qu'un ministre qui n'a plus de portefeuille au gouvernement doit se débrouiller par ses propres moyens pour retrouver un job ?
L'État qui quémande déjà, au plan international les moyens de sa propre survie, peut-il dilapider ainsi des ressources qui se tarissent de plus en plus ?
Croit-on que les bailleurs de fonds qui voient sur le terrain l'usage qui est fait des crédits octroyés vont se précipiter derechef à nos portes pour nous donner encore de l'argent qui ne sert en fin de compte qu'à alimenter les dépenses de fonctionnement au lieu de privilégier l'investissement ?
En creusant un déficit sans fin, cette pratique va peu à peu ruiner la confiance et le crédit de l'État en même temps que l'économie et l'emploi.
Maintenant, aux États-Unis comme dans la plupart des pays d'Europe et notamment en France, l'économie est plombée par la dette publique et l'urgence est au retour à l'équilibre budgétaire. A cet égard, la volonté affichée du gouvernement Tunisien est louable, mais les moyens qu'il utilise sont inopérants, voire contre-productifs. Il freine à peine la hausse des dépenses publiques et sera, d'ores et déjà, corrélativement contraint d'augmenter fortement les impôts sur les particuliers et les entreprises dans un pays qui n'est pas réputé pour son patriotisme fiscal et où précisément l'évasion fiscale fait déjà des ravages.
Mettez-vous à la place d'un particulier ou d'un chef d'entreprise. Oui, ces Tunisiens s'acquitteront d'autant plus de leurs obligations qu'ils auront la certitude que ces impôts et taxes servent à financer l'investissement productif et non comme des dividendes distribués aux copains et aux coquins.
Que l'État donne l'exemple s'il veut enrayer la fuite des capitaux et les montages financiers destinés à éluder l'impôt.
Pourquoi entretenir et nourrir des nuisibles en leur fournissant des avantages indus ?
On reproche à juste titre au parti ANNAHDHA d'avoir consacré la totalité des emprunts sollicités et accordés à payer l'armée de fonctionnaires qu'il a recrutés et qui lestent les finances publiques. On constate que leurs successeurs ne font pas mieux. On se préoccupe prioritairement des siens. Et, le Tunisien Lambda dans tout cela ? Faut-il qu'il se résigne à vivre d'expédients ou d'espérance ?
"Rabbi Y hin". Ne jamais désespérer de la providence. Dieu pourvoira aux plus humbles et à ceux qui ont la foi même de la taille d'un grain de moutarde.
Une tragédie !
On pourra organiser tous les symposiums que l'on voudra, dépenser des milliards en novembre prochain pour attirer les investisseurs potentiels. Une chose est sûre, cependant. Personne ne donnera un SEUL dollar s'il sait d'avance que cet argent va récompenser, d'abord, des courtisans ou financer les partisans improductifs du régime en place.
Le monde est un village et tout le monde observe tout le monde.
Que le pouvoir ne l'oublie pas.
Qui croire ?
Y-a-t-il une cohérence entre les deux têtes de l'exécutif ?
Nommer ce type, qui a prouvé tout son « art » partout où il est passé, "ministre-conseiller politique à la Présidence de la République" est un non-sens. Il ne sait rien faire. Alors, on lui trouve un parachute doré. En réalité ce type va toucher l'équivalent de cinq mille dinars par mois en plus d'autres avantages en nature pour deviser sur le temps qui passe. L'on voudrait faire l'éloge de la paresse que l'on ne s'y prendrait pas autrement.
Quand comprendra-t-on qu'un ministre qui n'a plus de portefeuille au gouvernement doit se débrouiller par ses propres moyens pour retrouver un job ?
L'État qui quémande déjà, au plan international les moyens de sa propre survie, peut-il dilapider ainsi des ressources qui se tarissent de plus en plus ?
Croit-on que les bailleurs de fonds qui voient sur le terrain l'usage qui est fait des crédits octroyés vont se précipiter derechef à nos portes pour nous donner encore de l'argent qui ne sert en fin de compte qu'à alimenter les dépenses de fonctionnement au lieu de privilégier l'investissement ?
En creusant un déficit sans fin, cette pratique va peu à peu ruiner la confiance et le crédit de l'État en même temps que l'économie et l'emploi.
Maintenant, aux États-Unis comme dans la plupart des pays d'Europe et notamment en France, l'économie est plombée par la dette publique et l'urgence est au retour à l'équilibre budgétaire. A cet égard, la volonté affichée du gouvernement Tunisien est louable, mais les moyens qu'il utilise sont inopérants, voire contre-productifs. Il freine à peine la hausse des dépenses publiques et sera, d'ores et déjà, corrélativement contraint d'augmenter fortement les impôts sur les particuliers et les entreprises dans un pays qui n'est pas réputé pour son patriotisme fiscal et où précisément l'évasion fiscale fait déjà des ravages.
Mettez-vous à la place d'un particulier ou d'un chef d'entreprise. Oui, ces Tunisiens s'acquitteront d'autant plus de leurs obligations qu'ils auront la certitude que ces impôts et taxes servent à financer l'investissement productif et non comme des dividendes distribués aux copains et aux coquins.
Que l'État donne l'exemple s'il veut enrayer la fuite des capitaux et les montages financiers destinés à éluder l'impôt.
Pourquoi entretenir et nourrir des nuisibles en leur fournissant des avantages indus ?
On reproche à juste titre au parti ANNAHDHA d'avoir consacré la totalité des emprunts sollicités et accordés à payer l'armée de fonctionnaires qu'il a recrutés et qui lestent les finances publiques. On constate que leurs successeurs ne font pas mieux. On se préoccupe prioritairement des siens. Et, le Tunisien Lambda dans tout cela ? Faut-il qu'il se résigne à vivre d'expédients ou d'espérance ?
"Rabbi Y hin". Ne jamais désespérer de la providence. Dieu pourvoira aux plus humbles et à ceux qui ont la foi même de la taille d'un grain de moutarde.
Une tragédie !
On pourra organiser tous les symposiums que l'on voudra, dépenser des milliards en novembre prochain pour attirer les investisseurs potentiels. Une chose est sûre, cependant. Personne ne donnera un SEUL dollar s'il sait d'avance que cet argent va récompenser, d'abord, des courtisans ou financer les partisans improductifs du régime en place.
Le monde est un village et tout le monde observe tout le monde.
Que le pouvoir ne l'oublie pas.