
La députée Syrine Mrabet a annoncé le retrait, au sein de l'Assemblée des représentants du peuple, de la proposition de loi relative à la création de la Cour constitutionnelle.
Dans une publication Facebook datée du 23 avril 2025, Syrine Mrabet a indiqué que cinq élus avaient retiré leur signature de soutien à la proposition de loi, ce qui a conduit le bureau de l’ARP à décider du retrait du texte.
Pour rappel, cette proposition de loi avait suscité la colère d’une partie des soutiens du président de la République, Kaïs Saïed. Le texte comportait plusieurs dispositions, dont une permettant aux élus de saisir la Cour constitutionnelle et de destituer le chef de l’État — une disposition jugée menaçante par ces derniers.
Depuis la promulgation de la Constitution unilatérale de 2022, la question de l’instauration de la Cour constitutionnelle a été reléguée aux oubliettes. Et pourtant, la Constitution présidentielle la mentionne clairement. Elle prévoit notamment que le président de la Cour constitutionnelle assure l’intérim en cas de vacance du pouvoir. Étrangement, au cours de la dernière décennie — avant son élection —, l’actuel président dénonçait régulièrement le retard pris dans l’installation de cette institution-clé. Mais ça, c’était avant.
S.G

Je ne sais pas si on doit considererer ça, UNE IGNORANCE (constitutionelle), ou une non reconnaissance DE LA CONSTITUTION.
COMMENT CES 'députés' ONT PU GLISSER UN ARTICLE DE LA CONSTITUTION DE 2014, qui parle de la 'révocation' du PRESIDENT , ALORS QUE LA REVOCATION DU PRESIDENT N'EXISTE PAS DANS LA CONSTITUTION DE 2022 EN VIGUEUR (REGIME PRESIDENTIEL) , QUI NE COMPREND QUE LA DEMISSION OU L'EMPECHEMENT MAJEUR, et JAMAIS LA REVOCATION. COMMENT ces 'députés' REFLECHISSENT ILS ?.
Un député qui ignore la loi est indigne de son mandat d'élu du peuple tunisien.
Alors oui pour la révocation et oui pour publier la liste des 10 futurs révoqués pour éclairer l'opinion publique.
Allah yostir Tounes.
- 1. d'une justice indépendante,
- 2. d'une Cour Constitutionnelle, --> avant la promulgation d'une loi, elle devrait être soumise à un contrôle de constitutionnalité exercé par la Cour constitutionnelle --> ce qui nécessite une constitution sans erreurs de pensée, sans contradiction, sans dilemme et non écrite en solo sur mesure. Même les lois et les décrets ne devraient pas être en contradiction avec la constitution....
-->
Malheureusement, la Tunisie fonctionne aujourd'hui à travers une confusion de décrets présidentiels qui se placent par abus de pouvoir au-dessus de la constitution et des lois
-->
Je rappelle la hiérarchie des textes dans les pays démocratiques (la "pyramide du droit"):
a) Constitution protégée par la cour constitutionnelle; b) Lois; c) décrets et arrêtés, d) circulaires
-->
ce qui est nullement vérifié en Tunisie: la preuve est la déformation de la loi électorale ("amendement") à quelques jours de la récente élection présidentielle.
-3. d'un Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) dont la majorité des membres serait élue et non pas nommée par le Président de la République
--> La fonction première du CSM est d'assurer l'égale application de la loi et de protéger les droits et libertés des personnes, notamment contre l'éventuel arbitraire du pouvoir.
--> Par ses prérogatives le CSM contribue à la gestion des ressources humaines du corps de la magistrature. Par son rôle disciplinaire, il vise à garantir l'exemplarité des juges et procureurs. Enfin, par ses travaux, il est une instance de réflexion sur le fonctionnement de la justice, sa déontologie et les valeurs de l'Etat de droit doivent guider son action. En Allemagne, il y a une page Internet du CSM afin de dénoncer les injustices et les dépassements des juges et du système judiciaire même. --> ceci ne fait un sens que si les membres du CSM sont votés et non pas nommés par la dictature
- 4. d'une Cour de cassation dont la majorité des membres serait élue et non pas nommée par le Président de la République --> la Cour de cassation est le juge du droit. Elle a pour mission de contrôler et d'unifier l'interprétation de la loi afin que les règles de droit soient appliquées de manière identique par l'ensemble des tribunaux et des cours d'appel de l'ordre judiciaire. Elle ne réexamine pas les faits qui sont à l'origine du litige, mais vérifie que la loi a été correctement appliquée et que les règles de procédure ont été respectées. La Cour de cassation ne se prononce donc pas sur le conflit qui oppose les parties, mais sur la qualité de la décision de justice qui a été rendue. --> Dans certains cas, on ne peut pas faire appel d'un jugement, alors il faudrait faire recours à un pourvoi en cassation, qui ne rejugera pas l'affaire sur le fond mais vérifiera le respect des règles de droit
- 5. d'une loi électorale intelligente, sans erreurs de pensée, sans contradictions, sans dilemme et non écrite en solo...
-->
Je cite: "l'aberration de demander des parrainages non numérisés et non soumis à l'obligation d'une signature légalisée et donc facilement contestables à postériori [. . .] de ces faits, chaque personne peut revenir sur son parrainage pour des raisons politiques ou pour faire chanter le concerné" voir Business News TN du 17/09/2024 | 10:28
- 6. d'une Constitution intelligente, sans erreurs de pensée, sans contradictions, sans dilemme et non écrite en solo...
-->
Je cite Mr. Sofiene Ben Hamida: "En août 2022, il [KS] jette à la poubelle un projet collectif de constitution et publie sa propre constitution. Tant pis pour ce peuple nigaud qui a avalé sans réagir, la couleuvre des quarante six erreurs qui se sont faufilées dans le texte publié":))
voir Business News TN du 06/04/2025 à 15:59
-->
-> Je cite Mr. Mohamed Abbou,: "Selon la Constitution actuelle, en cas de vacance du poste présidentiel, le pouvoir revient provisoirement au président de la Cour constitutionnelle. " voir Business News TN du 19/01/2025 à 17:27
-->
c'est-à-dire qu' "en cas de vacance du poste présidentiel, le pouvoir revient provisoirement au président de la Cour constitutionnelle" --> mais nous n'avons pas de Cour constitutionnelle et ainsi pas de président de la Cour constitutionnelle --> et prétendre que notre constitution est géniale:))
- 7. des débats socio-économiques et -Politiques de haut niveau
--> notre récente élection présidentielle était dépourvue de tout débat socio-économique....
- 8. d'élections législatives, présidentielles et communales (municipales) justes et fairs,
-->
l'absurdité des 10000 parrainages non numérisés et non soumis à l'obligation d'une signature légalisée et donc facilement contestables à posteriori et qu'aucun candidat n'a pu passer saint et sauf à l'exception de KS par sa position...
- 9. la séparation des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire
Fazit: KS est une immense déception...
Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
SALIM
NI L'ARP NI LA COUR CONSTITUTIONNELLE NE POURRAIT INQUIETER LE PRESIDENT ET VOICI POURQUOI.
a posté le 22-04-2025 à 18:54
1-La TUNISIE a un régime PRESIDENTIEL .ET C'EST LE PRESIDENT QUI COMMANDE et non le parlement ni la cour constitutionnelle.
2-Toute loi doit etre SIGNEE PAR LE PRESIDENT. Et a défaut elle est considérée NULLE ET NON AVENUE. Et vous avez vu des exemples meme avant le 25 Juillet et meme avec B.C.E.
3-La constitution de 2022 ne prévoit pas une REVOCATION DU PRESIDENT. Selon cette constitution le PRESIDENT DEVRA TERMINER SON MANDAT SAUF DEMISSION OU EMPECHEMENT MAJEUR.
4-LE PRESIDENT POURRAIT DISSOUDRE LE PARLEMENT, mais le parlement ne pourrait pas révoquer LE PRESIDENT .
5-La constitution de 2022 LIMITE LA FONCTION DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE AU CONTROLE DE LA CONSTITUTIONNALITE DE LOIS :
Art. 127 '
La Cour constitutionnelle est exclusivement compétente en matière de contrôle de constitutionnalité ......des lois, traités,...........
Donc TOUTE TENTATION D' Y AJOUTER D'AUTRES COMPETENCES SERAIT NULLE ET NON AVENUE.
6-Il y a une minorité de députés qui PECHENT DANS LES EAUX TROUBLES (ceux qui ont parrainné MAGHZAOUI, ZNAIDI, entre autres).Mais ils seraient revoqués.

