Le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a indiqué, vendredi 29 novembre 2024, en se référant à une étude intitulée "Migration des professionnels de la santé : Enjeux du système de santé en Tunisie", publiée par l'Institut Tunisien des Études Stratégiques (ITES), que 75% des médecins tunisiens exerçant à l'étranger souhaitent revenir en Tunisie. D’où, la nécessité d’accélérer la mise en place d’un cadre qui les encourage à revenir et cela en développant des mécanismes d'incitation et en leur offrant les ressources nécessaires et un bon cadre de travail, a rapporté le même jour la Tap.
M. Ferjani a précisé que le ministère a commencé à travailler sur ces deux axes, dont « les résultats seront visibles à partir de l'année prochaine, conformément à la vision du chef de l'État d'inciter tous les professionnels de la santé et de leur fournir les moyens, les technologies modernes et de bonnes conditions de travail ».
I.N.
Les intentions des uns et des autres ainsi que notre vision diffère d'une personne à l'autre et chacun enfin choisira le chemin qui lui convient pour son avenir.
Ainsi il veut partir à l'étranger ou rester en Tunisie n'est utile que pour la personne lui-même et à sa famille de telle sorte que nos critiques parfois aux situations des tunisiens à l'étranger ou dans notre propre pays ne pourraient pas être intéressantes ni pour les uns ni pour les autres
100pc des ingénieurs tunisiens veulent rentrer en Tunis et zéro pc le fera.
Moi aussi je veuc'x rentrer en Tunisie. '?a ne veux pas dire que je vais le faire dans n importe quelles conditions!
100 o pi c des tunisiens aimeraient rester en Tunisie mais 100 pc savent qu ils vaut mieux partir'?'
Le nombre de médecins tunisiens travaillant en France est passe de 266 en 2010 à 1 591 en 2023.
Les médecins tunisiens représentent 10,4 % des médecins diplômés hors UE en France, ce qui en fait le deuxième groupe le plus important après les médecins algériens (37,4 %
Les médecins tunisiens doivent suivre des procédures administratives longues pour exercer en France: Passer les épreuves de vérification des connaissances (EVC). Effectuer deux ans de fonctions hospitalières à temps plein en tant que praticien associé. Obtenir une autorisation ministérielle pour exercer. Beaucoup travaillent avec des contrats précaires et à court terme en tant que "stagiaires associés" ou "faisant fonction d'internes". Ils effectuent souvent un travail de niveau senior mais sont payés environ la moitié du salaire d'un interne français. Certains médecins décrivent leur situation comme une forme d'« exploitation ». Sur environ 20 000 praticiens non-UE ayant passé l'examen EVC en 2023, seulement 2 649 (13,5 %) ont réussi. Ceux qui échouent font face à une grande incertitude concernant leur avenir professionnel.
Malgré ces défis, la plupart des médecins tunisiens ne souhaitent pas retourner en Tunisie, citant des conditions de travail médiocres, des salaires bas et un manque de ressources dans les hôpitaux tunisiens. La migration se poursuit, avec certains médecins qui envisagent maintenant des opportunités en Allemagne.
Le développement du pays est une urgence. La stratégie de la distribution équitable de la pauvreté et de la misère a des conséquences. Libérez les hommes d'affaires et laissez les gens travailler. Seuls les anges sont parfaits. Chaque humain porte ses propres failles.
Il vivent en France, il est médecin, diplome français.
Sa femme et lui ont voulu vivre en Tunisie il y a 2 ou 3 ans de cela. Donc il a voulu exercer la medecine en Tunisie.
Eh bien voyez vous, on lui a expliqué que ce n'était pas possible.
Voilà...
En France, pour l'équivalence, passer un concours puis deux années de stage puis commission. Une fois le candidat réussi, il obtiendra son autorisation.
En Allemagne , c'est un peu comme en Tunisie et même plus simple D'ailleurs ,, si les infirmiers diplômés hors l'Allemagne sont recrutés directement , l'équivalence demeure obligatoire en France.
Les procédures varient d'un pays à autre suivant les lois.
TN juste pour la bourse te l'enseignemet gratis ...
no comment.
Parfois le sacrifice vaut le coup, mais parfois la raison montre que ce n'est pas le cas. Entre une position de notable respecté en Tunisie avec un salaire correct, et une position d'éternel stagiaire regardé avec mépris et condescendance par ses homologues pour une paye permettant juste d'avoir un niveau de vie de classe moyenne sup en y laissant sa santé, chacun est libre de ses choix. La France par exemple a besoin d'eux mais les méprise, et pire ils se complaisent dans ce mépris sans broncher. C'est chaud quand même...
Il est certain que ces cerveaux ' une fois les bonnes intentions sont introduites ' ne pourraient que revenir pour renforcer les compétences locales
Ceci n'empêche pas de remarquer que jusqu'à l'adoption d'une bonne gouvernance , ces cerveaux évoluent dans des bonnes conditions matérielles, techniques et scientifiques, avancent têtes bien hautes contrairement à ce qui est annoncé par quelques uns qui n'ont pas pu décrocher un poste bien rémunérateur et/,ou améliorer et développer leurs compétences même pour quelques années à l'étranger.
"" Celui qui n'arrive pas à goûter le miel , dit le miel est amère "" dit le dicton.
Quatre-vingt-dix pour cent des médecins ayant migré à l'étranger, ont choisi cette trajectoire, uniquement pour bénéficier d'un FCR, tout simplement.
Il faut respecter leur choix et arrêtez donc de dramatiser la situation.
chez vous, il DOIT avoir un FCR, costume cravate sombre par 40 deg !!!
il vous faut un lavage de cervelle , made in Holland
Non , l'émigration qui l'intéressaient pas les cadres tunisiens à l'époque-- médecins et ingénieurs- et il faut noter que tous nos polytechniciens et médecins diplômés de l'étranger ont réintégré leurs postes en Tunisie de leur propre grès.
Actuellement, et si nous voudrions récupérer tous ces cerveaux de façon volontaire et sans aucune répression et contrainte , il suffit de répondre à cette question :
"" Pourquoi tous les diplômés tunisiens diplômés des universités étrangères rentraient en Tunisie après la fin des leurs études ?
Ils sont partis de leurs plein gré. Personne ne leur a susurrer a l'oreille.
Il faut faire cette loi et enfin finir avec la fuite des cerveaux sans cerveaux quand il s'agit de prendre les bonnes décisions. l'?tat le fera pour eux je l'espère!
Les "moi aussi j'aurai voulu" c'est fini.
Que les députés prennent enfin une décision intelligente avant que l'on se retrouve en Tunisie entre débiles.
D'abord, la médecine publique telle qu'elle est pratiquée en hôpital n'est pas digne ni des ostuebts ni des professionnels.
Lesquels professionnels semblent lointains, parfois prétentieux et peu soucieux des malades.
En un mot, l'hôpital est un mouroir.
Pour les pauvres, bien entendu.
Les autres ont recours au "Privé", et avec l'argent on gagne de l'intérêt, et les sollicitudes ne manquent point.
C'est brutal, net, clair.
Comme ce qui a lieu dans la réalité.
Quant aux médecins qui font tourner les hôpitaux publics français, ils restent les prolétaires de la profession, et même 20ans de bons et loyaux services ne les feront pas égaux des autochtones.
C'est aussi cela la réalité en France.
Il faut arrêter de se mentir.
Alors, qu'ils retournent ou non en Tunisie, ce sont les structures, les structures mentales aussi, qui doivent évoluer.....
Il y faudra du temps, beaucoup....
Il veulent revenir pour....
Vivre dans pays qui a un peuple dégueu
Faire la queue pour acheter du sucre
Se battre pour la farine
Entendre des gros mots dans la rue
Ne pas trouvé de transport en commun
Avoir unikmt Tunis air comme cpgi.... aérienne
Se faire mordre pas chiens enragés
Se baigner dans une mer ....polluée
Faire la queue à la baladia et se faire mal traatet par un ou une mal éduqué
Payer l'essence 2.6 dt le litre
Payer une voiture 150000 dt
Ne pas avoir de vie culturelle
Payer les soins en clinik une blinde
J'arrête ...ou ...non ..car c encore lonnnnnnnnng. Ya monsieur
Est ce que vraiment nos gouvernants pensent que les tunisiens hautement qualifiés et ayant le sens de la dignité et de la responsabilité -envers notamment leurs enfants- envisagent un seul instant 14 ans après la dictature benaliste de rester en Tunisie ?
Ont ils conscience que le régime auquel ils appartiennent est incompatible avec toute activité véritablement créatrice innovante a valeur ajoutée ou nécessitant une liberté de pensée de jugement et d'action
indispensable à tout projet sociétalement utile
J'espère qu'ils se foutent de la gueule du monde comme a l'accoutumée parce que si ce ministre est sincère dans ses propos il faut s'inquiéter
MDR
Les recrutements promis ne comblent pas les départs à la retraite. Le déficit est de moins 1500 agents
Il a envoyé des dizaines de médecins en France et il promet aujourd'hui de les ramener
Il travaille pour le secteur privé
Les hôpitaux à Tunis manquent de tout. Il promet des choses fausses.
Il fait de la publicité mais ses promesses sont fausses
Ils se rattrapent en cumulant les gardes et en heures sup.
D'ailleurs pas mal n'ont même pas de titre de séjour à longue durée. Tout récemment un docteur à plus de 20 ans d'experience (en psychiatrie) a été renvoyé en Tunisie
Le taux de 75% ne m'étonne pas du tout.
"Ma illezek lel mor kan ma ammar minou"
Il est vrai que La validité du titre de séjour dépend de la nature du contrat CDD ou CDI et puisque tous les contrats du personnel médical- en général stagiaire jusqu'à l'équivalence du diplôme- sont de des CDD - souvent 1 année--, il est naturel que les titres sont de courte durée.
Les 2000 euros sont les indemnités accordées à un résident en médecine mais non pas à un médecin en cours d'équivalence du diplôme-- voir le statut des praticiens associés- 2800 à 3000 euros .
Il est vrai que le parcours d'équivalence du diplôme est long, tortueux - difficile à cause d'une offre beaucoup plus importante que la demande - à l'instar de ce qui se passe dans chaque pays y compris la Tunisie avec des légères différences procédurales. Donc, rater ce parcours est exceptionnel et le taux est minime.
Qu'ils se remettent en tête les termes du serment d'Hippocrate sur lequel ils ont juré quand ils ont obtenu leur diplôme et que leur métier est entièrement voué aux autres, pas en priorité à leur petit confort personnel.
Bien sûr qu'il faudra améliorer leurs conditions de travail et leurs rémunérations pour rendre acceptable un travail difficile et contraignant, mais eux aussi doivent accepter d'exercer là où on a le plus besoin d'eux.