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L'Ites se penche sur la fuite des cerveaux parmi les ingénieurs
04/07/2024 | 14:00
2 min
L'Ites se penche sur la fuite des cerveaux parmi les ingénieurs

 

L’étude réalisée par l'Institut Tunisien des Études Stratégiques (ITES) met en lumière le taux alarmant de l'émigration parmi les ingénieurs tunisiens, soulignant son impact sévère sur le développement économique et social du pays ainsi que sur sa capacité à réussir ses transitions écologiques, numériques et environnementales.

L'émigration des ingénieurs de la Tunisie représente une menace significative pour la croissance de la nation, avec environ 3 000 ingénieurs quittant le pays chaque année. Le pic a été atteint en 2022 avec 6 500 ingénieurs, selon l'Ordre des Ingénieurs Tunisiens. Cette tendance s'inscrit dans un défi plus large de rétention des talents nationaux et d'attraction des compétences internationales.

Au cours des deux dernières décennies, la Tunisie a vu une augmentation notable de l'émigration des ingénieurs. Des accélérations clés ont eu lieu dans les années 2000, après la révolution de 2011 et suite à la pandémie de la COVID-19, avec un pic en 2022. Les principales destinations incluent la France, le Canada, l'Allemagne, le Qatar et la Belgique, avec de nouvelles opportunités dans les pays du Golfe, les États-Unis et le Canada.

Plusieurs facteurs motivent cette émigration : des conditions de travail inadéquates, des salaires bas et une détérioration du cadre de vie. Les ingénieurs sont attirés par des salaires plus élevés et de meilleures perspectives professionnelles à l'étranger, le marché local offrant des opportunités d'emploi limitées. L'Organisation Internationale du Travail (OIT) souligne la précarité de l'emploi et la faiblesse des salaires pour les ingénieurs en Tunisie, révélant une inadéquation entre le nombre d'ingénieurs formés et les opportunités d'emploi disponibles.

L'émigration massive des ingénieurs met en danger la stabilité économique, l'innovation et la compétitivité internationale de la Tunisie. La perte affecte divers secteurs, y compris l'énergie, l'environnement et la fabrication, créant une dépendance sur les importations technologiques et entravant le développement local. Cette fuite des cerveaux exacerbe les disparités avec les nations industrialisées, érodant la base de talents nécessaire pour l'enseignement et la recherche tout en réduisant les investissements directs étrangers.

L'étude propose dix actions prioritaires pour retenir les ingénieurs et prévenir la fuite des compétences. Il est crucial d'améliorer les conditions de travail et les rémunérations, d'établir des programmes de formation continue et de croissance professionnelle et d'adapter les programmes académiques aux besoins du marché. La stabilité politique et économique doit être renforcée par des réformes de lutte contre la corruption. Il est essentiel de développer une infrastructure à haut débit et d'investir dans la R&D, de simplifier les processus administratifs pour les startups et de créer des fonds de capital-risque. De plus, l'amélioration des pratiques de gestion, la modernisation des laboratoires et des centres de recherche ainsi que le développement de partenariats internationaux sont nécessaires pour créer un environnement attractif pour les ingénieurs expatriés.

 

Pour lire l'intégralité de l'étude, cliquez ici

 

04/07/2024 | 14:00
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Commentaires
juan
fuite dans les cerveaux .... trop, trop, trop de diplomés .....
a posté le 05-07-2024 à 12:41
vous donnez le chiffre des départs, mais combien sont revenus j'en connais plein ...
ou finissent sous employés , voir au smic , ou mème gardiens ...
à l'étranger , ce qu'on demande: diplome PLUS expérience de 5 ans minim dans un secteur précis . l'ancienneté passée comme fonctionnaire ne compte pas.

le mot ingénieur a un sens magique chez vous, hérité de la colonisation, qd ils étaient détachés à ne rien faire:
- ingénieur PRINCIPAL ( senior) à 23 ans !! débile !!
- ingénieur généraliste !!! débile. c'est un spécialiste , jamais généraliste !!!
- salaire dépend du diplome, au lieu du travail fourni.

enfin "ordre des ingénieurs" ... pwahahahaha ... qui n'existe ni en suisse, D, US ... ni mème en France que vous copiez comme moutons écervelés !!

vous avez acheté le tapis avant de construire la maison:
créez d'abord une industrie , puis formez des ingénieurs au besoin.

un diplome c'est facile. c'est plus difficile de fabriquer un produit. encore plus difficile de l'exporter.
israel un bon exemple à suivre:
petit pays qui forme de vrais ingénieurs à l'américaine. pas des burocrates à la française comme vous.
manque d'eau ? no problem. un système de dessalement qu'ils exportent à San Diego , USA pour plusieurs miliards de $ .
il est plus facile de fabriquer des ingénieurs comme des merguez , qu'un système de dessalement d'eau de mer ...

la suisse, nettement plus développée, forme moins d'ingénieurs ... mais exporte plus, y compris des moteurs pour navires ( Sulzer Geb.) alors qu'elle n'a pas accès à la mer !!

la chine exporte ses produits aux US.
l'inde exporte ses diplomés aux US ... qui envoient des devises au pays comme vos TRE ...
qui réussit le mieux , la chine ou l'inde

la France est votre malheur. toujours colonisés mentalement.

la France n'est pas l'exemple à suivre.
notez que son système: class prep , concours, grande école, polytechnique, polycentrale ... et un système archaique , féodal, franco français, dépassé, périmé.
et puisque vous ètes incapables d'inventer, vous savez que copier, alors au moins copiez les meilleurs: les US, pas la France.
WAKE UP !!!
Patriote
Pas de fuite
a posté le 04-07-2024 à 20:37
Quelle fuite
Vraiment bizarre ce langage qui cache la réalité et qui déforme les vérités
La réalité que le nombre d'ingénieurs en Tunisie dépasse de loin les besoins du marché d'embauche surtout depuis la création des ISET
Les vérités sont que nos ingénieurs travaillent dans des situations très précaires et sont mal payés
Les conditions de travail et le manque des équipements et du bon environnrment de travail et de recherche ne permettent à ces gens de bien évoluer et faire des recherches de hauts niveau
Depuis l'ère Bourguiba et Zaba les ingénieurs était la deuxième catégorie des cadres qui immigrent et ce après les instituteurs et ptofesseursi
Et les statistique de l agence tunisienne de coopération technique confirme ça
Donc il n y a pas de fuite et de vide mais au contraire
- les nouveaux diplômés trouvent de bonnes opportunités pour savoir s'épanouir avec un bon salaire conséquent
- les types qui démissionnent pour d'autres cieux ont plus de chance dans les différent laboratoires mises à leurs disposition afin d élargir leurs recherches et de même chaque départ engendre la création de un nouvel poste embauche
De même il faut jamais oublié que le masse des transferts en des TRE est devenu la prrmiere source de devises pour le pays et ce depuis après les indications de la BCT
Allons arrêter vos mensonges et occuper vous des vrais sujet qui intéressent le pays
Un lecteur
La fuite des compétences est une réalité que vous le vouliez ou non
a posté le à 11:38
Et à moins de vivre dans une bulle et hors contexte ce fait est une réalité et entrave tous développement du pays il n'y a qu'à voir l'hémorragie de départ qui touche les jeunes diplômés de l'informatique '?'
une jeunesse qui ne rêve que partir devrait interpeler les autorités au lieu de faire la politique du dénis et de l'autruche '!
juan
sous employés, sous payés à l'étranger
a posté le à 12:59
çà s'appelle codeurs, ou péjorativement pisseurs de code ....
c'est comme un médecin qui passe la journée à faire des pansements ...
Tunisino
Les dix actions
a posté le 04-07-2024 à 19:21
Les dix actions ont été proposées par qui, des littéraires ou des illettrés?! Pourquoi ne pas réduire le nombre d'ingénieurs produits pour augment leur chance à avoir du travail, ainsi réduire le taux de chômage des ingénieurs, et faire gagner à l'Etat et aux parents de l'argent? On est certainement mal gouverné, l'Ites est actuellement sous la direction d'un littéraire bleu, avec une seule expérience professionnelle, au régie du Tabac!
Tounsi Tounsi
Faudrait déjà qu'il y ait de l'emploi dans les autres secteurs avant de penser à réduire l'offre de formation en ingénieurs
a posté le à 08:25
Le problème n'est pas la formation mais l'emploi. Le climat économique, social et entrepreneurial n'est pas bon pour qui n'a pas de gros moyens derrière.

De plus la Tunisie n'offre pas un cadre rassurant pour la protection des brevets d'invention, ce qui freine l'innovation technologique.
Karim
Laissez les partir..
a posté le 04-07-2024 à 18:05
Je viens de lire dans un commentaire que on produits 8000 ingénieurs par an
3000 partent a l'étranger
Et alors...
Gérez bien les 5000 qui restent et invitez les a créé leurs propres projets et vous aurais une autre Tunisie
retraité
c'est normal
a posté le 04-07-2024 à 17:27
ils disent que le diaspora tunisien à l'étranger rapporte plus de devises étrangères que le tourisme alors c'est mieux en plus trop de jeunes ingénieurs diplômés qui trouvent difficilement un premier embauche dans leur pays avec l 'émigration des ingénieurs qualifiés et riches d'expériences ils trouveront peut être facilement des places dans leur propre pays nos écoles d'ingénieurs forment un millier d'ingénieurs dans tous les domaines et leur petit pays n' a pas la capacité de les absorber surtout après la révolution bénie avec une croissance faible ou l'investissement dans des projets créateurs de richesse et de l'emploi surtout de diplômés du supérieur fait défaut !
DHEJ
L'ITES mérite un ingénieur pour le diriger...
a posté le 04-07-2024 à 16:47
Quand l'ingénieur s'en va tout s'en va!
FB
Logique
a posté le 04-07-2024 à 16:15
Il y a un aspect très grave pour les ingénieurs en Tunisie, certains sociétés notamment dans le domaine pétrolier qui se permettent de mettre des ingénieurs au frigo!! Cad ils sont payés mais en ne travaillant pas. C'est un phénomène fréquents, il suffit d'incompatibilité d'humeur avec son chef et l'ingénieur se trouve au frigo parfois pour des années donc quand il reçoit des offre de l'étranger on doit pas s'étonner !!! En plus les bas salaires, une secrétaire au moyen orient touche plus qu'un ingénieur en Tunisie. Bref en Tunisie on ne comprends pas encore l'importance de l'ingénieur et ça est très très grave.
Lecteur
Le nombre crée l'emploi
a posté le 04-07-2024 à 16:07
La Tunisie produit bon an mal an 8000 à 8500 ingénieurs par an. C'est très peu. Vrai, la taille de l'économie tunisienne est petite. Mais la source de chômage et la mauvaise condition d'emploi est essentiellement dû au nombre restreint des ingénieurs en Tunisie. Au fait, les ingénieurs tunisiens trouvent difficilement de l'emploi et sont mal payés parce qu'il n'y a pas assez d'ingénieurs. 8000 nouveaux ingénieurs peuvent être embauchés facilement par 2 ou trois larges entreprises. Mais les grandes entreprises et même les petites ou les startups ne trouvent pas un environnement économique et social favorable et un grand nombre d'ingénieurs pour s'établir en Tunisie. On oublie que la Chine ou l'Inde produit chacun entre 1 million et 1,5 million d'ingénieurs par an (abstraction de la qualité). L'Iran produit 240 000 ingénieurs par an. La Russie produit 450 000 ingénieurs par an. Il n'est pas surprenant la résistance de l'économie de ces deux pays malgré les sanctions.
Ligne de fond: pour attirer les grandes entreprises et encourager les PME et les startups il faut créer un environnement économique et social favorable et produire beaucoup d'ingénieurs de Qualité. Les entreprises sont intéressés par les nouveaux gradués qui ont les connaissances acquis les plus re
Lecteur
Le nombre crée l'emploi
a posté le à 16:31
Juste pour finir la dernière phrase de mon commentaire: les plus récentes.
PS: je m'excuse pour les fautes. J'ai appuyé par erreur sur submit avant de finir et réviser le texte.
Je vais soumettre un long article à BN sur ce sujet qui est fondamental pour le développement et la croissance de la Tunisie.
Gg
La qualité ?
a posté le à 16:23
D'expérience je peux vous dire que les ingénieurs chinois sont tout à fait au niveau...
le financier
a qui la faute
a posté le 04-07-2024 à 15:39
A qui la faute ?
Aux politiques , rien n empeche les locaux de faire appelle au genie qui sont parti depuis 40 ans et qui veule aider gratuitement la tunisie .
Je me rapelle quand je me suis presenter avec un projet de redressement économique et financier demander par un conseiller d un premier ministre m entendre dire que je voulais prendre sa place alors qu a l epoque je gagnais + que le president dans une institution financiere a l etranger . Le dossier a ete jeté a la poubelle par jalousie , des mois de travail jeter par un local jaloux . Si les genie ingenieurs medecin ... l elite s en va il reste les abrutis frustrés qui refusent notre aide meme si elle est gratuite
Tounsi Tounsi
Votre histoire est choquante mais pas étonnante
a posté le à 08:32
La jalousie, l'avidité, la frustration, et l'envie de nuire à son prochain son les moteurs de nombre d'individus ici. Il sera nécessaire que le système s'attaque à ces vices, car la mentalité méditerranéenne est ainsi et on ne pourra pas la changer.
Pr Chokri Hamouda
Reconsidérer l'apport des ingénieurs en 2024
a posté le 04-07-2024 à 14:53
Les ingénieurs sont les processeurs du développement durable d'une nation.