Le député Fakhreddine Fadhloun, président de la commission parlementaire de l'éducation, de la formation, de la recherche scientifique, des jeunes et du sport, a indiqué que les élus préparaient une initiative parlementaire pour lutter contre la migration des compétences tunisiennes.
« On ne peut pas continuer ainsi. Beaucoup de médecins et d’ingénieurs, qui ont coûté cher à la société tunisienne, ont quitté le pays, et d'autres pays bénéficient désormais de leurs compétences. Il faut arrêter cela. Cette initiative n’a pas pour objectif d’empêcher les compétences tunisiennes de trouver un emploi à l’étranger, mais il est nécessaire que la nation récupère ses investissements. Pourquoi ne pas envisager de rembourser une partie de la formation acquise ? » a martelé l’invité de l’émission Rendez-vous 9, au micro d’Ahlem Abdelli sur Attessia TV.
Depuis la révolution, un grand nombre de compétences ont quitté le pays, beaucoup ne trouvant pas d'emplois adéquats et rémunérés à leur juste valeur. Ce phénomène s’est intensifié ces dernières années, avec la hausse de l’inflation et la baisse du pouvoir d’achat.
Il convient de noter que l’Institut des études stratégiques avait proposé dans une étude d’imposer des compensations financières pour l’émigration des compétences tunisiennes.
I.N.
Cela démontre une fois de plus l'aveuglement du monde politicards face a la jeunesse
Plus des deux tiers de mes étudiants de Master sont en train de préparer leur départ
Ils ne peuvent trouver des conditions de travail dignes et exercer leur métier de manière intègre que a l'extérieur de cette dystopie clownesque
A) la faute de la Tunisie des années 60, 70, 80 et 90:
- Les universités forment des novices. Les compétences ne pourraient être acquises que durant la vie professionnelle. Et ainsi, si les ingénieurs de nos universités tunisiennes pourraient partir à l'étranger afin d'acquerrir des compétences réelles dans le monde du travail ainsi qu'une solide expérience, il faudrait les laisser partir. Je donne des exemples de pays qui ont appliqué une politique de migration intelligente.:
- l'Egypte n'envoie pas les égyptiens en Europe seulement pour la récolte des tomates et des fraises, mais elle envoie aussi ses Ingénieurs afin de faire des stages de formation (de savoir-faire) de 6 à 12 mois chez les entreprises allemandes chez qui elle achète/importe des technologies modernes. L'Egypte laisse le libre choix à ceux qui ont la possibilité de partir à l'étranger.
--> Les Egyptiens à l'étranger envoient annuellement plus que 20 milliards de dollars à leurs proches en Egypte et apportent du Know-How Technologique sans parler de fuite de cerveaux comme la Tunisie en fait...
- L'exemple de l'inde, oui l'inde applique la formule "From Brain-Drain to Brain-Gain"
voir le lien web: youtube.com/watch?v=nR8xsKSeEtU
- Le Maroc profite aujourd'hui de ses grosses têtes qui ont été envoyés travailler en Europe dans tous les domaines. Exemple: le Maroc à entre-temps une meilleure productivité agricole que la France et l'Allemagne. En effet, le Maroc a envoyé ses ingénieurs agronomes travailler sur les champs européens en hors sol afin d'acquérir les compétences que l'on n'obtient/n'apprend pas dans les universités.
- Et qu'a fait la Tunisie durant les années 60, 70, 80 et 90? Oui, la Tunisie a envoyé des analphabètes en Europe et ailleurs plutôt que des académiciens capables de comprendre les technologies modernes et de les importer intelligemment en Tunisie Durant les années 90 la Tunisie obligeait ses diplômés des universités européennes de rentrer au pays (par des engagements écrits signés à nos consulats) et les prive ainsi d'une expérience dans des entreprises internationales (heureusement que je n'étais pas boursier).
B) un Changement de paradigme, voir le web ***:
- Un changement radical est en cours dans le monde de la production où monde réel et monde virtuel convergent. Cette transformation amenée par le numérique bouleverse en profondeur les processus industriels classiques et modifient les diverses phases de la production --> entre autres dans le domaine du Mécatronique.
-Les interactions entre l'humain et la machine se multiplient, redéfinissant ainsi le rôle et les compétences fondamentales des opérateurs, facteur clé de la réussite de la transformation numérique. L'humain doit donc être au coeur des changements et s'approprier cette évolution pour réussir la transformation.
- L'usine intelligente fait appel à des technologies de plus en plus sophistiquées, requérant des compétences plus élevées de la part des employés. Ce phénomène conduit à s'interroger sur le rôle des personnes dans la production du futur et leur place dans l'organisation globale de l'entreprise.
- Les processus de fabrication continueront d'évoluer et nécessiteront de nouvelles compétences des employés. Pour suivre le rythme, les employés, les éducateurs et les employeurs devront évoluer en permanence. Pour diversifier ses compétences et assurer son employabilité, la formation continue tout au long de la vie est devenue indispensable.
Fazit: mon conseil est de laisser le libre choix aux ingénieurs de nos universités de partir à l'étranger afin d'acquérir des compétences que l'on n'apprend /n'obtient pas dans les universités. Par contre la Tunisie devrait chercher les grosses têtes tunisiennes qui ont déjà acquis une expérience technologique de plusieurs années dans des entreprises internationales afin de construire une Tunisie meilleurs --> c'est ce que fait le Maroc et l'Egypte..
@Mr. Fakhreddine Fadhloun, je vous propose de prendre aussi position à la condamnation de votre collègue député qui a été condamné à 6 mois de prison sans lui avoir enlevé l'immunité parlementaire auparavant. Il faut comprendre que c'est le parlement lui-même qui décide de la levée de l'immunité parlementaire. On parle de l'approbation parlementaire. Or et comme d'habitude, on ne respecte pas les lois écrites en Tunisie...
Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
-->
Entre-temps, des dizaines de milliers de PME appartiennent à des Turcs en Europe...
--> c'est une autre vision socio-politique que celle de la Tunisie...
Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien Résident à l'étranger
'?tre né sur le sol Tunisien ne donne pas un droit systématique d'imposition ,si ce texte est voté .
Il faut plutôt chercher le moyen d intéresser nos jeunes et de leurs offrir des conditions de vie descentes , il n y.a pas que les matières grises qui partent , la main d'?uvre démunie de diplôme egalemement .
Ce député dépité aurait pu penser à ce que la nation pourrait offrir pour justement convaincre les compétences de rester. Un cadre légal, un sursalaire, des conditions de vie meilleures, etc.
Non... Au lieu de ça, on a des hôpitaux qui manquent de tout, une administration sclérosée qui vit encore dans les années 70, on manque de nécessaire, d'huile, smid,.... Des coupures de courant, des routes dans un état désastreux...
Y en a marre de ces idées débiles et de ce déferlement d'incompétence. Ce que ne comprend pas ce député c'est que si nous avons décidé de vivre ailleurs, c'est par nécessité. Et que même si les conditions sont meilleures, tout exil est un déchirement journalier. Ce n'est pas une partie de plaisir.
appliquez une fiscalité correcte et juste. que tout le monde contribuent sur le même pied d'égalité. et c'est seulement là que le pays sera attrayant pour ses compétences.
aujourd'hui, on me prélève 40% de mes revenues et je n'ai rien en contre partie
ceux de la profession libérale, gagne en un mois ce que moi je gagne en une année. alors qu'en une année, ils ne payent que l'équivalent de ce que l'état me prélève en un mois.
désolé, la où je vie aujourd'hui tout le monde contribue et tout le monde vie aisément. contrairement au 3oulouw echahi9
Personnellement, même si je suis parti de Tunisie totalement illettré à l'âge de 21 ans, j'ai fait volontairement mon service militaire auparavant, pour remercier le pays qui m'a mis au monde, payer au moins la dette envers l'hôpital qui m'a fait naître, et acquérir une expérience.
Je suis content de l'aventure en plein Sahara tunisien, et j'ai de quoi raconter à mes petits-enfants.
Mon coiffeur me disait ce matin j'ai perdu une clientèle de jeunes , tous partis à l'étranger je n'ai plus que des vieux.
Mais la question qui se pose , étant donnée que les écoles, les collèges et les lycées ainsi que les universités sont faits pour tous les citoyens dont seulement une partie qui excellent dans les études pour avoir des diplômes de haut niveau , alors :
1- Question d'équité,, pourquoi ne pas généraliser cette idée en cas d'application à tous les immigrés peu importe le niveau "" primaire, secondaire ou supérieure "" et peu importe don diplômé et son métier y compris les "" harragas qui sont déjà d'un certain niveau académique "" scolaire ou universitaire ""
2- Pourquoi ne pas considérer qu'un immigré de plus représente un chômeur de moins et l'état devrait l'encourager alors par "" une prime de chômage "" et à limite ne rien exiger de l'immigré et rejeter ces idées une fois pour toute
3- Est-ce que les versements de nos concitoyens pour investissements ou pour aider leurs parents en Tunisie ne représentent pas des avantages économiques et sociales pour l'état.
4- Il est certain que si on apporte des restrictions à ces gens et des contraintes d'immigration et en absence des postes d'emplois vacants et/ou par manque de moyens de recrutement , quel intérêt de maintenir ces catégories.
Bref, à l'avance, traiter ces problèmes définitivement dans une option gagnant/gagnant nécessite des réflexions poussées.
Morale de l'histoire: il vaut mieux ne pas réussir !!!
Supposons ils restent, Ils vont faire quoi? Remplir les cafés? Travailler dans des centres d'appel? Chercher un boulot a 600 dt dans une usine merdique qui fait du câble? ou travailler dans la tassa ( l'equivalent Tunisien de la NASA)
Ce député est tout simplement con, ça se voit qu'il n'a ni étudier ni travailler. Son travail parlementaire, il le fait dans le café du coin autour de tor7 Rami, expresse w bakou legere
La véritable question que ce parlementaire devrait se poser est la suivante : quelle valeur ces expatriés auraient-ils pu créer s'ils étaient restés en Tunisie, compte tenu des conditions actuelles de notre économie? Face à un marché de l'emploi atone, une bureaucratie paralysante et une absence criante de perspectives économiques, ces migrants n'ont souvent pas eu d'autre choix que de chercher ailleurs des opportunités qu'ils ne pouvaient trouver sur leur propre sol. Le départ de ces talents reflète moins une volonté d'émigrer qu'un constat amer des limites structurelles de notre économie à leur offrir un avenir digne et prospère.
Jamais entendu parlé de cela dans le monde.
En plus, ces législateurs oublient le transfère d'argent que ces malheureux, qui n'ont pas trouvé place ici dans le pays, pour entretenir leurs familles ou acheter des biens immobiliers.
D'ailleurs ces rentrées de monnaies fortes, ce que nous appelons devises, c'est eux qui permettent au pays de rembourser ses dettes.
Les produits a haute valeur ajoute cree par cette ou ces usines pourront payer des salaire equivalent aux USA et europeens , il existe plusieurs dossiers mais ils ont pris la poussiere a carthage aussi bien chez le president que chez tout les 1er ministre . entre tps le maroc les a pris ces opportunit2s mais il y en a d autre
Le Maroc, à titre d'exemple a multiplié par cinq la rémunération de ses médecins et cadres supérieurs et ratisse large auprès de nos compétences, quelque soit leurs âges, en vue de les embaucher.
Alors l'idée de rembourser une partie de ses études pour quelqu'un qui en a marre du salaire de misère qu'il se tape ici et de la guigne qui l'attend à la retraite ne fera que renforcer son envie d'aller voir ailleurs et d'y rester définitivement.