
Le PDG de la Société tunisienne des industries de pneumatique (Stip), Montassar Dridi a indiqué que l’entreprise fermera ses portes et mettra fin à 1.200 emplois. Il a expliqué que la faillite de la société était le résultat de l’augmentation des importations de pneus.
S’exprimant le 27 mars 2024 durant « Émission Impossible » de Borhen Bssais, Montassar Dridi a affirmé que les pneus de contrebande représentaient dans le passé 50% du marché et que ce chiffre était passé à seulement 20% grâce aux efforts des autorités tunisiennes. D’après lui, la cause principale de la crise de la Stip était la hausse des importations.
« Nous avions l’habitude d’avoir un stock d’une valeur de quinze millions de dinars… Il est maintenant de quarante millions de dinars… Il y a une façon précise de stockage des pneus… On ne peut pas les mettre les uns sur les autres… L’importation a augmenté… L'un des importateurs représente 42 marques… Un autre introduit sur le marché 24 marques… Certaines marchandises non-conformes sont introduites sur le marché », a-t-il dit.
Montassar Dridi a assuré que 80% des pneus mis en vente à El Jem (gouvernorat de Mahdia) ne provenaient pas de la contrebande. Il s’agit de marchandises légalement importées. Il a affirmé ne pas avoir de problème avec la concurrence puisque son entreprise n’est pas capable de couvrir tous les besoins du marché. Il a, aussi, indiqué que la Stip ne fabriquait pas certains modèles tels que les pneus 20 et 17 pouces.
« Le problème est qu’on n’importe que les mêmes modèles que ceux que nous fabriquons… Deux banques sont liées à la chose… Les propriétaires de boutiques de pneus, habitués à réaliser un chiffre d'affaires de 10.000 dinars, acquièrent de la marchandise importée à hauteur de 40.000 dinars en émettant des lettres de change et des chèques », a-t-il ajouté.
Montassar Dridi a tenu le ministère du Commerce pour responsable de la situation. Il a expliqué avoir adressé un courrier au sujet d’une récente convention autorisant les importations de pneus depuis la Turquie. Il a expliqué qu’un courrier a été adressé au ministère, mais qu’on n’y a toujours pas répondu.
Montassar Dridi a indiqué que la Stip était dans l'obligation de fermer ses portes. Ainsi, 1.200 employés se retrouveront au chômage et il y aura un arrêt des activités des usines de l'entreprise se trouvant à Menzel Bourghiba et à Msaken.
S.G
Bon....Les pneus Stip ne sont pas mauvais...
35 ans plus tard, le P4 est un très lointain souvenir dans le catalogue Pirelli mais reste toujours en production chez Amine. La technologie des pneus a fait des bons en avant et la STIP n'a jamais su proposer des produits innovants ou modernes. On continue à proposer des vieux Pirelli hors d'âge (le P5, le P6000 des années 90) en espérant que le Tunisien soit patriote. Les pneus chinois ne sont pourtant pas les plus qualitatif ou les plus sûrs du marché.
Dommage que des problèmes de gestion dont quelques uns exogènes contribuent à la fermeture d'une société avec 1200 employés qui maîtrisent en majorité les techniques de fabrication.
Les solutions existent pour redresser la situation . Il faut bien jouer .
Faut changer le PDG de cette société, car ses produits sont inconnu donc de mauvaise qualité!
Qui ne veut pas acheter michelin?
C'est une catastrophe locale, et en Tunisie comme en Europe, les autorités laissent faire!
C'est rageant...

