Jaouhar Ben Mbarek, ex conseiller de l’ancien chef du gouvernement, Elyes Fakhfakh, a publié ce matin du vendredi 19 mars 2021, un post sur les réseaux sociaux pour commenter, à sa manière, la crise politique.
Jaouhar Ben Mbarek a expliqué qu’au moment même où il rédigeait la démission d’Elyes Fakhfakh, alors au cœur d’un scandale de conflit d’intérêt très probablement sorti des tiroirs pour l’évincer, il avait réalisé à quel point la révolution était devenue une chimère qui n’existe plus que dans le cœur de révolutionnaires « naïfs ».
L’ex conseiller d’Elyes Fakhfakh a raconté l’histoire de ce jour où l’ancien chef du gouvernement a décidé de présenter sa démission.
Il a écrit :
« J'étais dans mon bureau à la présidence du gouvernement, discutant avec une délégation de jeunes sit-inneurs venus de Gafsa lorsque le chef du gouvernement m'a demandé de venir à son bureau. Je savais qu'il revenait juste d'une réunion avec le chef de l’Etat, le président du Parlement et le secrétaire général de l'UGTT. J'y suis allé après avoir terminé la réunion avec les jeunes et tout le monde était là. J'ai senti à leurs traits que l'affaire était grave.
Il m'a dit directement alors que j'étais encore debout, m'interrogeant sur cette atmosphère tendue :
- Le président de la République m'a demandé de présenter ma démission. Puis il sourit.
-Qu'avez-vous fait ?
-Jusqu'à présent, je n'ai rien fait, mais je veux votre opinion avant de vous en dire plus.
J'ai vite compris tout ce qui s'était passé, et sans trop réfléchir, j'ai dit :
- Ne démissionnez pas, il y a une motion de censure déposée par des députés téméraires au Parlement, ils doivent réunir la majorité absolue, et nous avons quinze jours. Je suis sûr que ce n'est pas grave et qu’elle ne sera pas menée à terme. C'est notre combat et nous devons le mener jusqu'au bout et avec honneur. Nous avons une réelle opportunité de libérer le gouvernement du chantage et de reconstruire ses bases. Conduisons-les au paradis avec des chaînes s’il le faut.
Non, non, le président de la République a annoncé ma démission et dit que je l'ai présentée hier soir.
- L’avez-vous fait ?
-Non, je ne l'ai pas encore fait.
- Il vous a mis devant le fait accompli alors ! C'est une autre raison pour mener la bataille et ne pas se rendre.
- Non, j'ai décidé de démissionner et de renvoyer l'affaire au président.
Il était cinq heures du soir, et je me suis rendu compte pendant que j'écrivais le texte de la démission dans le bureau du chef de cabinet qu'un tremblement de terre allait de nouveau frapper le pays et qu’il ne retrouvera pas sa stabilité de sitôt.
Je n'ai vu qu'une stupidité tentaculaire qui a pris d'assaut la révolution et le miracle des élections. Je me suis rendu compte que le gouvernement de la révolution n’était qu’une illusion dans l'esprit des révolutionnaires, et que j'avais participé à tromper le peuple avec l'espoir que seuls les révolutionnaires naïfs pouvaient porter dans leur cœur.
Mon message aux « révolutionnaires artificiels » rassemblés, aujourd’hui, et après tout ce qui s’est passé, personne ne doit s’étonner que le banditisme et le chaos sévissent, vous aviez l’affaire entre les mains mais vous l’avez cédée à l’anarchie, vous êtes l’anarchie incarnée ! ».
M.B.Z
Pauvre peuple qu'à t on fait pour mériter de tels imbéciles.
Kol khaira aou asmot.
Saïed est vraiment malhonnête.
Réveillez vous
Le ridicule ne tue pas
Lhomme épargne son bienfaiteur chef Elyes Fakhfakh, de toutes les rimes de son conte mythologique. Il prétend être le seul connaisseur de la réussite de la Révolution tunisienne, qui risque d'échouer sans lui et sans ses nuitées de génie, après lesquelles il dormait "farihan massrouran".
Jaouher Ben Mbarek, a évoqué furtivement le parti Attayar, sans avoir perdu un seul mot au sujet des intrigues de son ami Mohamed Abbou et de sa femme, la pieuvre Samia Abbou.
Je n'ai vraiment rien compris de qui nous parle et ce qu'il attend de nous, ce Oueld Mbarek. Ni même ce que vient faire un tel baratin de Facebook sur les colonnes de BN.
Jawhar est un des vrais révolutionnaires et il est resté fidèle a ses convictions démocratiques.