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Imed Hammami : la décision d’Ennahdha contre Elyes Fakhfakh a été hâtive !
09/10/2020 | 11:07
2 min
Imed Hammami : la décision d’Ennahdha contre Elyes Fakhfakh a été hâtive !

 

Ennahdha était en tort en décidant d’entrer dans un bras de fer contre Elyes Fakhfakh. C’est ce qui ressort des confidences faites jeudi 8 octobre 2020 par le dirigeant nahdhaoui et ancien ministre Imed Hammami au micro de Chaker Ben Cheikh dans son émission «Hadha El Massa» sur la Wataniya 1.

 

M. Hammami a ainsi estimé que les torts sont partagés dans la crise politique qui a duré de la démission de Elyes Fakhfakh jusqu’à la prise de pouvoir de Hichem Mechichi et que la responsabilité est commune entre les partis politiques faisant partie de la coalition gouvernementale ou la majorité parlementaire d’une part, et le gouvernement qui ne s’est pas défendu, d’autre part.

Et de soutenir : « La décision de faire une motion de censure contre Elyes Fakhfakh a été prise à la hâte et l’affaire du conflit d’intérêt a été amplifiée, le tout pour utiliser ce dossier à des fins qui existaient déjà dès la constitution du gouvernement », n'écartant pas l'implication de décideurs de Ennahdha, de Qalb tounes ou d'autres partis politiques.

 

 

Imed Hammami a souligné dans ce cadre : « Jusqu’à cette heure, aucune autorité judiciaire ou administrative n’a émis de verdict de culpabilité contre Elyes Fakhfakh dans l’accusation de conflit d’intérêts, ce qui prouve selon lui que la décision était hâtive ! ».

En contrepartie, il a admis qu’il y a eu une réaction excessive de la part de M. Fakhfakh en limogeant les ministres d’Ennahdha, qui n’était pas acceptable démocratiquement, sachant que lui-même a été dans une situation aussi inadmissible : un parti politique faisant partie d’une coalition au gouvernement qui dépose une mention de censure contre le chef du gouvernement.

Des décisions que l’ancien ministre reproche aux décideurs d’Ennahdha. Pour lui, la faute de Elyes Fakhfakh se résume au fait qu’il aurait dû faire exception pour le ministre de la Santé en le maintenant en poste, en cette période de crise sanitaire, chose qui allait mettre Abdellatif Mekki dans l’embarras, mais si ce dernier avait démissionné la faute serait sienne.

 

I.N

09/10/2020 | 11:07
2 min
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Commentaires
Abderraouf
Démocratie dans la totale obscurité
a posté le 09-10-2020 à 17:26
J ai envie de poser beaucoup de questions
A quoi sert la politique ?
A quoi servent les élections ?
A quoi sert un parlement ?
A quoi sert un gouvernement ?
A quoi sert le destour ?
A quoi servent les plateaux télé ?
Tant de questions , C est la Pauvre Démocratie dans le noir dans le flou dans les guerres fracticides dans les règlements de comptes : Une partie de CHCOBBA et ça n'en finit pas,
Pauvre Démocratie Pauvre Révolution et Pauvres Citoyens que nous sommes,
Tunisino
Ce qui n'a pas été dit!
a posté le 09-10-2020 à 13:41
Ce qui n'a pas été dit est que EF a refusé de devenir un YC, systématiquement RG a voulu l'écarter malgré qu'on était dans une guerre contre le coronavirus. De précieux mois ont été perdus, RG attaque et EF riposte, pour nous dire par la suite qu'une décision a été hâtive! Que le futur soit sans Nahda.
khadija
Il n'y a que cette décision qui a été hâtive
a posté le 09-10-2020 à 13:29
Par ordre de décroissance: 1/vouloir composer le gouvernement Jemli avec d'autres partenaires sans pour autant les impliquer dans le choix du chef du gouvernement. 2/ insister à départager la présidence de l'ARP de la composition du gouvernement. 3/ vouloir faire partir Chahed avant même la composition du nouveau gouvernement, il a fallu que le président de la république tranche pour arrêter à ces gamineries. 4/ au déroulement des élections les moitiés des billets de 50 dinars avec les bulletins de vote tamponnés qui circulent sous les manteaux resteront à jamais la honte de Nabil Bafoun et de Ghannouchi. 5/ et je peux remonter indéfiniment aux extorsions de postes et manipulations et autres imposés à un Chahed isolé et séquestré par leurs soins jusqu'au massacres de la troïka: inondation la la fonction publique, reconstitutions de carrières, disparition de pas mal d'aides attribuées au pays, vote à une heure tardive lors de la constituante de subsides attribués aux leurs et dénoncés par Fakhfakh alors ministre des finances, vols manifestes, extorsions de fonds bref la mise à genoux de l'économie tunisienne.
MFH
Décision hâtive ?
a posté le 09-10-2020 à 12:53
Pourquoi hâtive ? N'y avait-il pas présomption de corruption à son sujet ? N'avait-il pas été un mauvais ministre sous la troïka ? Qu'a-t-il fait de bon en 6 mois d'exercice ? .... Que voulez-vous de plus ? Un dessin peut-être ? Ou bien, êtes-vous un admirateur des corrompus et malhonnêtes comme tout Nahdhaoui au pouvoir ?
takilas
Ah bon !
a posté le 09-10-2020 à 12:05
Depuis quand les incultes et médiocres nahdha savent prendre des décisions ?