
La ministre de l’Éducation, Salwa Abassi a adressé une note interne, au secrétaire général du ministère, au chef du cabinet ainsi qu’à tous les directeurs généraux et les directeurs centraux, pour fixer les règles de la coordination au sein du département. Cette note a été massivement partagée sur les réseaux en ce jeudi 23 mai 2024, y compris par les partisants du régime.
La ministre appelle les parties concernées à se conformer aux textes juridiques régissant toutes les structures et les missions et à interdire toute interférence ou coordination interne ou externe sans son autorisation.
Elle demande, également, à être informée de tous les développements et les urgences directement ou à travers les structures concernées.
D'après cette note, l’organisation des réunions bilatérales, ou plus, entre les structures du ministère ne peuvent avoir lieu sans après avoir consulté la ministre et obtenu son autorisation. Cela s’applique également, pour la proposition de projets et d’initiatives et leur exécution. Des rapports écrits doivent être rédigés pour assurer le suivi et l’évaluation.
Le ministre indique, également, qu’aucune circulaire interne ou externe ne peut être signée sans qu’elle ne la consulte en personne. Elle ajoute qu’aucune prise de contact n’est permise avec un autre ministère ou autre partie externe sans autorisation préalable.
La même note indique qu’il est interdit de rester au sein du siège du ministère au-delà de 20 heures, sauf en cas d’extrême urgence.
La présence au sein du ministère durant le week-end ne peut se faire sans l’aval de la ministre. Une demande préalable doit être déposée le jeudi et, au plus tard, dans la matinée du vendredi.
S.H
La solution est de laisser ces responsables travaillé , en tenant la ministre informer de toutes leurs actions et decisions, et elle interviendra en cas de dérive.
Par exemple, de gausser de ce qu'une institutrice devienne ministre est d'une suffisance sans nom.
De même, invoquer les "urgences" pour ironiser ressemble plus à une connerie qu'à une proposition.
Je crois bien que certains croient à leur rang comme signe d'élection capable de leur réserver pouvoir, puissance et autorité.
C'est sans doute de ce lieu qu'ils nous parlent, et selon ce prisme regardent le monde et pèsent et disposent choses et faits.
On pourrait les ignorer, les remettre à leur place, mais ils de l'entregent, des espaces où déverser leur prose, et il se peut aussi des soutiens déclarés ou non. Ce qui en ferait un groupe ou une association d'intérêts.
Par exemple les avocats, pas tous, et les journalistes, pas tous non plus, et puis des fonctionnaires qui fonctionnent et des juges qui traversent la rue pour trouver un boulot d'avocat lorsque le destin ne sourit plus, la Tunisie qu'on nous affiche sans cesse ressemble à une catégorie ou se réunit à n'être que cela.
Ils parlent, manifestent, écrivent mal ou peu, mais ils occupent l'espace public, médiatique au point de se convaincre qu'ils sont l'incarnation du pays.
Tout cela est dérisoire.
Alors, bien-sûr, quand on leur porte l'estocade, ils feignent les outragés.
Ils ont pris cette habitude de nous prendre pour quantité négligeable, et quiconque les fréquente peut l'attester,
et sont surpris qu'on ne les prenne plus au sérieux.
Oui, une institutrice peut fort bien diriger un ministère, son job consiste pour l'essentiel à indiquer la direction et à veiller que le job soit fait.
Décidément, les cerveaux méritent un nettoyage.
La gabegie doit arrêter.
Les traitres, les vendus, les imposteurs, les barons de la corruption et de la contrebande, main dans la main, avec leurs ex-sponsors de la maudite troika qui se retrouvèrent au chômage forcé dès le 26 juillet, n'ont pas digéré, à ce jour, cette mise à la diète.
Bich yih'blou.
La faim justifie les moyens.
Depuis, tous les coups sont permis.
Rappelez vous la fin décembre 2010-janvier 2011 ... Lorsqu'il n'y avait ni Président de la République, ni Ministres ... et pourtant elle avait tourné pour assurer la continuité de l'Etat.