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Hausse des tarifs des interventions chirurgicales : les Affaires sociales et la Cnam s’indignent
28/04/2018 | 22:01
1 min
Hausse des tarifs des interventions chirurgicales : les Affaires sociales et la Cnam s’indignent

 

Le ministère des Affaires sociales et la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) ont considéré, dans un communiqué conjoint paru ce samedi 28 avril 2018, la décision unilatérale émanant de la chambre syndicale nationale des cliniques privées d’augmenter les tarifs contractuels des interventions chirurgicales de 30% « contraire à la convention, à la loi et aux engagements » et « nuisant aux relations contractuelles basées sur le partenariat responsable ». Ils ont, ainsi, exprimé leur mécontentement face à cette mesure prise malgré les nombreuses séances de travail tenues avec la chambre et les propositions positives qui y ont été présentées.

 

Les deux organismes voient, en effet, que cette décision porte atteinte au principe de la continuité du traitement ainsi qu’au droit à la santé des affiliés de la Cnam, soulignant la nécessité de respecter la convention entre les prestataires des services médicaux et la Caisse.

 

Par ailleurs, le département des Affaires sociale et la Cnam ont affirmé que « le dispositif de l’assurance maladie ainsi que la convention sectorielle avec les cliniques privées se basent sur le respect mutuel des formules de la prise en charge de l’assuré ainsi que sur le droit de l’affilié à la Cnam de choisir le dispositif de traitement convenable à son état de santé ». Contracter signifie, de ce fait, accepter la convention dans son intégralité notamment en ce qui concerne les tarifs contractuels, relève le communiqué conjoint.

 

A noter que la chambre syndicale nationale des cliniques privées a décidé, vendredi 27 avril 2018, d’augmenter de 30% les tarifs des interventions chirurgicales effectuées dans les cliniques privées et ce à partir du 1er mai 2018. Cette décision vient dans une tentative de couvrir les charges et limiter le coût des opérations chirurgicales avait précisé l’organisme.

 

B.L


28/04/2018 | 22:01
1 min
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Commentaires (7)

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Givago
| 29-04-2018 20:26
Maintenant l'état doit avoir un seul objectif,mettre les hôpitaux à niveau en prestation,en accueil,en équipement,en personnel,etc.et je ne dit rien de plus,je suis dégouté de vivre dans ce bordel.

Tounsi
| 29-04-2018 14:13
Allez lecteurs de business news.... sûrement l'UGTT en cause.....vous défendez pas la santé publique et l'école publique...et voilà les conséquences....

Rationnel
| 29-04-2018 13:51
Le site ( https://www.washingtonpost.com/news/wonk/wp/2013/03/26/21-graphs-that-show-americas-health-care-prices-are-ludicrous/?noredirect=on&utm_term=.40cd085e4f06 ) a les prix des interventions chirurgicales, les prix pratiquées en Tunisie après les augmentations paraissent élevées si on les compare avec ceux en Argentine, Espagne, Afrique de Sud. Les augmentations exigees par la chambre syndicale sont exagérées.

L'inflation est un sujet qui domine les débats, c'est le problème essentiel du pays. L'inflation augmente et les professeurs font la grève et exigent des augmentations de salaire, ce qui va entraîner des augmentations dans d'autre secteurs, la masse monétaire en circulation augmente, ce qui va créer plus d'inflation et le cercle des revendications recommence. Le gouvernement a essaye de contrôler les prix mais ce contrôle a échoué et la situation est devenue ingérable. Il faut accélérer le programme de ciblage des subventions et améliorer les secteurs qui contribuent a l'inflation, comme les logistiques, distribution et le transport qui constituent 30% des prix. La Tunisie ne peut pas maintenir des prix qui sont beaucoup plus bas que ceux pratiques dans d'autres pays, le pétrole est a 75 dollars le baril, il faut le vendre a un prix équivalent en Tunisie. Les subventions et le contrôle des prix sont une perte de ressources et de temps et ne profitent qu'aux riches et a ceux qui ne produisent rien, les subventions encouragent le gaspillage et pénalisent ceux qui produisent comme les agriculteurs qui sont contrains a vendre les fruits de leurs labeurs a des prix réduits.

Citoyen sage
| 29-04-2018 13:01
Cela fait 10 ans que la Cnam refuse la mise à jours des tarifications des cliniques ,des médecins et le plafond de remboursement des malades.depuis 10 ans le coût de la vie a plus que doublé,alors.....toujours la manière forte avec l'etat pour y arriver

Atlas
| 29-04-2018 12:37
Cela n'a pas de sens de s'indigner suite à la décision d'augmenter les tarifs contractuels des interventions chirurgicales de 30% qui est comme précisé « contraire à la convention, à la loi et aux engagements ». Si l'augmentation est contraire à la loi, c'est donc illégal et c'est interdit purement et simplement! D'autre part, cette "décision vient dans une tentative de couvrir les charges et limiter le coût des opérations chirurgicales", donc si je comprend bien on limite les coûts des opérations chirurgicales en les augmentant de 30%? C'est de l'absurde à la tunisienne cette situation!

Jilani
| 29-04-2018 11:05
Le tunisien paie de plus en plus d'impôts sans une contrepartie réelle surtout en matière de santé, les hôpitaux sont dans un mauvais etat. Et les vols de médicament est banalisé. Tous sont des voleurs. La chirurgie dans les cliniques est devenue de la boucherie surtout avec les lybiens. BCE est content de se comporter en renard politique avec ses magouilles et son égoïsme et voilà qu'il a créé en 7 ans une société de renards cupides et sans moral.

Bon soldat
| 29-04-2018 09:20
A part le MAS et la CNAM. Cela veut dire que les tunisiens sont compréhensifs. Les caisses des cliniques sont vides et leurs pauvres médecins arrivent à peine à joindre les deux bouts. Des investissements colossaux sans retour adéquats.