
Le ministre de l’Éducation nationale, Fethi Sellaouti, a reçu lundi 19 décembre l’enseignant Mhadheb Rmili pour lui remettre un satisfecit !
Devant la caméra, on les voit, tous les deux, sourire, en dépit de la polémique qui a ébranlé le monde de l’éducation, élèves, parents et enseignants.
Dans un pays qui respecte sa jeunesse et l’éthique, Mhadheb Rmili aurait été suspendu de son travail jusqu’à ce qu’il réponde des accusations de harcèlement lancées par l’élève Nour Ammar.
Le ministre a balayé les accusations, a pris la défense de l’enseignant, dans un premier temps, avant de l’honorer dans un second.
L’élève a été renvoyée de son école, ses plaintes sont parties à la trappe et l’opinion publique qui s’est élevée contre l’injustice subie par l’enfant a été superbement méprisée.
Mhadheb Rmili, peut-être innocent, s’est même permis un pied de nez à tout le monde en proférant des grossièretés sur sa page Facebook.
Quel est le message envoyé par le ministre ? Que les élèves doivent subir les harcèlements des enseignants et se taire ? Que la gent féminine ne peut pas et ne doit pas se défendre face à l’homme ? Que l’enseignant a toujours raison, même quand il a tort ? Que l’enseignant peut harceler ses élèves en toute impunité ? Qu’un enseignant grossier et malpoli peut être distingué ?
Nour Ammar grandira et portera en elle l’injustice subie par son école et par son ministère. Elle n’aura plus de respect ni pour les enseignants, ni pour l’État. Elle ne sera pas la seule, des milliers d’autres jeunes seront comme elle, tant que cet État et ce ministère archaïque n’ont pas compris qu’ils sont là au service des générations futures et non pour se servir.
Ce qui arrive à Nour Ammar est une grosse injustice dont nous sommes tous témoins. Fethi Sellaouti l’a condamnée et a condamné toute sa génération, juste pour plaire aux syndicats.
Ce qui arrive à Nour Ammar est une honte pour tout un pays.
N.B
Autrement un cas pareil aurait du passer devant le conseil de discipline du ministère de l'éducation, pour prendre à son encontre les mesures disciplinaires qui s'imposent .
Maintenant les enseignants se permettent de dire des vulgarités au cours de classe, et le comble c'est que le ministre se permet de lrécompenser pour ses impolitesse et sa mauvaise conduite semblable à un voyou et un délinquant.
C'est le comportement indécent de nahdha connu pendant leur dix ans catastrophiques sur tous les plans.
quant vous metez en cause la credibilité de l'enseignant et vous defendez des élèves qui deviennent agressifs envers leur prof et que leur parent ose meme venir et entre dans les instititions pour se venger du prof ou du surveillant vous trouvez ça norma?
Si oui vous avez en partie raison.
Sinon le prof n'est accusé de rien du tout.
Est ce le moment de valoriser M. Rmili ou qu'un MINISTRE s'affiche avec lui? ......Non.
Les esprits sont encore trop chauffés et les nerfs sont à vif.
Monsieur le ministre aurait pu saisir cette occasion exceptionnelle pour proposer des formations aux nouvelles technologies et responsabiliser cette jeune fille et toute la jeunesse tunisienne (quelles responsabilités juridiques, morales etc...) .... l'éducation aux médias en milieu scolaire.
Monsieur le ministre aurait pu contribuer à apaiser la situation en s'affichant au milieu des deux personnes concernés... ou de leurs représentants
Certes il doit soutenir son personnel mais il doit également se montrer protecteur de toute jeunesse déboussolée, pour qui les mutations vont trop vite. Une incapable de mesurer la portée de leurs verbes et de leurs écrits....... et c'est précisément la que le rôle de l'enseignant est primordial.
M. RMILI, pourrait sortir très grand de cette triste histoire.... en prenant de la hauteur.
Etant moi-même enseignant, je pense que nous sommes capables d'avaler des couleuvres pour accompagner, recadrer, responsabiliser, protéger etc...
Aucun pédagogue ne peut se satisfaire d'un renvoi d'un(e) élève..... C'est un échec. Un enseignant ne doit pas s'avouer vaincu.
Dans son rôle de pédagogue et d'éducateur, il appartient à M. RMILI de reprendre des initiatives et de trouver les clefs pour sauver son élève, l'ensemble ses élèves, même quand ils dérapent.
C'est construire (une personnalité) et surtout pas déconstruire .
Je trouve que l attitude de l enseignant et ce qu il a publié sur les réseaux sociaux est indigne d un éducateur même s'il s est senti attaqué
Je ne comprends pas le silence des autorités
Un éducateur doit avoir un comportement respectable même sur face book
Vous accusez une institution entière
Vous condamnez une profession qui fait preuve d'humilité et de patience
Vous accusez tt le monde
J'accuse!!!
Tous les élèves ne sont pas cette demoiselle !!!!!!
B.N : Cher lecteur, pour éviter la censure nous vous prions de ne plus multiplier les pseudos pour faire circuler les mêmes idées :)
Passons à autre chose!!
Elle terminera son cursus dans un autre établissement
Point final
Cette fille qui a publié une vidéo accusant Remili, l'a retiré et publié une autre d'excuse.
La fille a été exclue de l'école et le Ministre ne s'y est pas opposé.
Que veut Bahloul ?
Que le Ministre licencie le professeur et le mette à la rue. Non quand un élève est fautif, il faut le sanctionner fût il l'enfant du Président de la République ou un Einstein en herbe.
Il y a beaucoup d'équivoque. . . . . . .
Le subjectif, n'est, et ne pourra (ces troubles qui ne sont perçus que par l'intéressé) être la base de résolution des conflits !
Allons allons un peu de calme et de sagesse

