Les pseudo politiciens qui veulent donner des leçons auraient mieux fait de s'opposer à la manipulation de la constitution dans le temps pour ne pas en arriver là.
La présidente du PDL, Abir Moussi a accordé, ce lundi 17 juin 2019, une interview à la chaîne France 24 pour revenir sur les propositions d’amendement du Code électoral et des perspectives de son parti pour l’étape à venir.
Abir Moussi a indiqué que son tort est d’avoir gagné la confiance des Tunisiens et que son parti a retrouvé sa place sur l’échiquier politique. Revenant sur les propositions d’amendement du Code électoral, elle a affirmé être concernée et visée par ses dispositions. « Ils ont peur de nous. Bien que je ne croie pas aux résultats des sondages d’opinion, je reste convaincue que nous sommes les premiers sur le terrain. Ils ont confectionné cette loi sur mesure sur ordre des Frères musulmans. Ce projet est une honte et nous allons nous y opposer par tous les moyens légaux ».
La présidente du PDL a, également, indiqué qu’elle n’est pas un phénomène passager et que son projet est de réviser la constitution élaborée par « les Frères musulmans ». Elle a ajouté qu’actuellement, son parti ne fait pas confiance aux acteurs de la scène politique et qu’il n’y a aucune perspectives d’alliance.
« A la suite des élections, nous pourrons nous allier aux partis qui sont d’accord avec nos principes, à savoir, la mise à l’écart des islamistes lors de la formation du gouvernement sans se conformer aux quotas partisans. Le prochain gouvernement doit impérativement se baser sur les compétences afin de résoudre les problématiques urgentes d’ordre économique et social ».
S.H
Commentaires (21)
CommenterRien ne sert de courir il faut partir à point
Les pseudo politiciens qui veulent donner des leçons auraient mieux fait de s'opposer à la manipulation de la constitution dans le temps pour ne pas en arriver là.
Exclusion légitime contre exclusion illégitime
(Maxula 18-06-2019 17:43)
Exclure des élections présidentielles et législatives, les "Ich (bin ein) Tounsi"(*), KS (ka-social), et Karoui-le-bienmal-faiseur, je ne vois là que logique, sagesse et bon sens !
Mais de quel droit exclurait-on Abir Moussi(**) et son parti, qui font de la politique officiellement, ouvertement et au moins aussi honnêtement que les autres partis politiques tunisiens ?
Ils ont tellement peur de Abir Moussi qu'ils sont prêts à créer des troubles sinon de fâcheux précédents !
Mais ils ne l'emporteront pas au paradis !
Pardi !
Maxula.
(*) Au moins tant que cette association ne deviendra pas un "parti politique" lambda, l'allusion à la parole de Kennedy ne trompera personne !
(**) Je ne voterai pas pour elle ni pour son parti, mais je me battrai pour qu'elle ait le droit de se présenter aux élections, ni plus ni moins que les autres !
BIEN JOUé Mme MOUSSI
Une fois élue, faire passer par la case tribunal, toute la racaille des chléyék bagla-liha (hommes politiques et députés), afin qu'ils rendent compte sur l'utilisation des deniers publiques, durant la période allant de 2011 à 2014.
Quant aux détracteurs qui paniquent et qui utilisent toutes les ruses pour vous discréditer, on les chie à longueur de journée via jacob delafon. A un moment donné, ils finiront bien par rester à jamais, coincer dans les méandres du réseau d'égouts, leur lieu de villégiature naturel.
Cordialement
L' AIGLE DE CARTHAGE.
Pas "un phénomène passager"? Disons, tout juste transitoire...
Le plus douloureux dans cette saga inopinée, c'est qu'elle-même va finir par y croire plus dur que fer... Et que même les mânes de son Ben Ali adoré ne pourront plus rien pour la tirer de sa profonde dépression !
PLEURE '? PAYS BIEN AIME
Le leitmotiv de Abir Moussi
Heureux le jour où vous disparaîtrez du paysage politique , vous et votre gagne-pain , les islamistes .
Madame Abir Moussi comme un ouragan qui va tout emporter des islamistes freres musulmans salafistes d'Ennahdha
Absurde cette dame
de Leila Trabelsi.Ce sont des imbéciles,nostalgiques de la dictature de Ben Ali qui te soutiennent.