
Six anciens bâtonniers et 236 avocats ont signé, mardi 9 janvier 2024, une pétition appelant à la libération des avocats et hommes politiques, Ghazi Chaouachi et Ridha Belhaj, détenus depuis plus de dix mois dans le cadre de l’affaire dite de complot contre la sûreté de l’État. Une pétition qui n'est, toutefois, pas signée par le bâtonnier actuel, Hatem Mziou.
Les signataires appellent les autorités à mettre fin à la mascarade et à la libération immédiate de Ghazi Chaouachi et Ridha Belhaj. Ils considèrent que les deux avocats sont injustement incarcérés sans les prérequis d’un procès équitable après leur traduction conformément aux dispositions de la loi antiterroriste. Les signataires rappellent que 17 accusations ont été portées contre eux, notamment, le complot contre la sûreté de l’État, l’incitation des gens à s’armer les uns contre les autres, le blanchiment d’argent, la propagation de fausses informations ou l’outrage au président de la République.
Les six anciens bâtonniers ayant signé la pétition sont Bechir Essid, Abdessatar Ben Moussa, Abderrazek Kilani, Chawki Tabib, Mohamed Fadhel Mahfoudh et Ameur Meherzi.
Il convient, cependant, de relever que les signataires de cette pétition n’ont pas évoqué l'avocate et présidente du parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, qui, elle aussi est détenue en prison depuis plus de trois mois, et dont les procédures d’arrestation n’ont pas été respectées.
Toutefois, il serait bon de rappeler, que si le bâtonnier n’avait pas signé la pétition appelant à la libération de Ghazi Chaouachi et Ridha Belhaj, il avait signé, vendredi 22 décembre 2023, une demande de libération adressée au doyen des juges d'instruction du Tribunal de première instance de Tunis concernant Abir Moussi.
S.H

Vous plaisantez, j'espère
Ces gens-là, avec plus des trois quarts des Tunisiens, ne pensent qu'à l'intérêt de leurs poches et de leurs marmots.
Il est indéniable que la maudite troika avait pillé la NATION.
Toutefois, dans leur sillage, ils y avaient des centaines de milliers de rémoras sans foi ni loi, qui se gavaient des miettes et des charognes ayant échappé au vorace appétit des piranhas.
Sous l'ère de BOURGUIBA et de ZABA, ils se tenaient tous à carreau.
Ils ne branchaient pas d'un millimètre, car ils étaient conscients du fait qu'un sceptre, au nom de zolatte, flottait au-dessus de leur tête.
Quand les gardiens d'étables et d'écuries débarquèrent, ce fut "Open bar" pour tous ceux qui avaient les dents les plus aiguisées.
Depuis le 25 juillet béni, une bonne partie de ces affamés réintégrèrent leurs terriers respectifs.
Ils sont en attente d'un signal, qu'eux seuls sauront décrypter.
Que Dieu les foudroie tous.
Vous nous intimidez avec ces 241 sang-sues qui s'opposent au président Kais Saïed, pour assouvir leurs projets malfaisants, des cupides toujours à s'enrichir au détriment des malheureux gens qui rencontrent des difficultés dans la vie.
Les stratèges de la manigance.
Qu'ils raisonnent autrement pour l'intérêt général du pays.

