Dans un post rendu public aujourd’hui, dimanche 12 février 2017 sur sa page officielle Facebook, Rached Ghannouchi reproduit un bref extrait de son interview accordée au site « Middle-East » dans laquelle il explique le pourquoi de son engagement dans le dossier libyen. Il explique, dans ce sens, que tout le Sud tunisien allant jusqu’à Sfax, dépend, en grande partie, de la situation en Libye.

Il a, ainsi, précisé qu’il est en train d’œuvrer pour la réussite de l’Initiatives des pays du voisinage conduite par Béji Caïd Essebsi, Abdelaziz Bouteflika et Abdelfattah Al Sissi consistant à tenter d’inculquer le modèle tunisien en Libye avec un rapprochement des thèses des différentes parties. Prié de répondre aux critiques qui lui sont adressées concernant son implication profonde dans la crise libyenne et sa "diplomatie parallèle", Rached Ghannouchi s’en est défendu dans le sens où « cette démarche n’entrave en rien la diplomatie officielle. C’est une diplomatie populaire suivie au service de celle officielle ».

Et d’enchaîner en substance : « Je m’abstiendrai de suivre cette diplomatie si le Président me fait savoir qu’elle lui cause des problèmes, sachant que je suis en contact continu avec lui et que cette politique ne peut être qu’un facteur contribuant à la réussite de sa politique ».