
Le député Ennahdha et ancien secrétaire général du mouvement, Zied Laâdheri a annoncé, ce vendredi 10 janvier 2020, qu’il n’accordera pas sa confiance au gouvernement Habib Jamli.
Zied Laâdhari a considéré que la formation du gouvernement s’est transformée en un long feuilleton ennuyeux. « Les gens se demandent sur le pourquoi de cet échec, je tiens à préciser qu’il ne s’agit pas là d’ un alignement d’individus ou de compétences, mais d’une vision et d’une ambition collective. Aujourd’hui, nous sommes face à plusieurs compétences au sein de cette équipe, mais cela n’est pas suffisant ».
Il a ajouté qu’actuellement, il n’est plus possible de refaire les mêmes erreurs constatées par le passé. « Ce gouvernement ne bénéficie pas d’un soutien politique. Il n’est pas admissible qu’il s’inscrive dans la guerre des clans et des factions au sein des partis. D’autre part, on se demande sur la vision et les orientations de ce gouvernement et il y a beaucoup de mystère sur ce point. Au final, on se demande sur la capacité de ce gouvernement à effectuer des réalisations », indique-t-il.
« Aujourd’hui , je ne suis pas capable de voter pour ce gouvernement malgré la présence de certaines compétences. Malheureusement, notre pays n’a pas su prendre le bon chemin », conclut-il.
S.H

Ecrit par A4 - Tunis, le 03 Janvier 2020
Quand on fouille dans ce bazar
On cherche bien de haut en bas
On trouve, et ce n'est un hasard
Plein de vieux trucs dans des cabas
Des choses étranges et bizarres
Babouches usées et djellabas
Bonnets d'ânes en peau de lézard
Et des babioles de la kasbah
Dans ce bazar mal éclairé
Au parfum des mauvaises affaires
Il y a des juges mal décorés
Faits en tissu de serpillère
Des juges aux grosses têtes carrées
Evidées de toutes matières
Et aux allures d'enfoirés
Sans jugeote et sans manière
A l'intérieur de ce foutoir
Ils ont placé un fantassin
Une mauviette de trottoir
Sans envergure et sans dessein
Avec une tête en entonnoir
Et des gros yeux de marcassin
Pour incendier les dossiers noirs
Et protéger les assassins !
Mais au fin fond de la masure
Un écho pas du tout courtois
N'arrête de crier sa blessure
De hurler fort sur tous les toits
Sans retenue et sans censure
Dans son bizarre vieux patois
"Vous êtes les tueurs, j'en suis sûr !
Avouez-le, fils de putois !!!"
... fils de putois...
... fils de putois ...
Continuez s.v.p , c'est un plaisir.
Ecrit par A4 - Tunis, le 05 Novembre 2017
La pieuvre noire est moribonde
Elle n'en a plus du tout pour longtemps
Elle est gluante, nauséabonde
Comme l'eau fétide d'un étang
Elle est obligée pour survivre
De s'amputer quelques tentacules
De jeter au feu tous ses livres
Et mettre à l'heure ses vieilles pendules
Mais ses horloges usées sont rouillées
Bloquées dans des époques anciennes
Et rien ne sert de les chatouiller
Il n'y a plus d'aiguilles qui tiennent
Elle suffoque dans son marécage
Et ça fait longtemps qu'il n'a pas plu
Qu'il n'y a plus perles ni coquillages
Que les eaux du golfe n'arrivent plus
De temps à autre elle rejette un doigt
Le plus malade ou le plus pourri
Cela n'empêche qu'elle est aux abois
Les yeux tristes et la peau flétrie
Elle est même rejetée par les siens
Par ses amis et ses grands maîtres
Elle n'a plus presque aucun soutien
Pour la sortir de son mal-être
Vous la voyez étalée à terre
Répugnante comme un vieux torchon
Faisant en cachette des prières
Pour invoquer diables et démons
Son mal incurable la dévore
Va la jeter un jour dans le trou
Avec ses doigts assassins, ses cors
Et sa sale tête de gourou

