Voici le récapitulatif des informations les plus importantes ayant marqué la journée du 3 octobre 2024 :
La Cour d’appel de Jendouba confirme le verdict de Zammel en première instance
Le président du comité de défense de Ayachi Zammel, Abdessatar Messaoudi, a annoncé, jeudi 3 octobre 2024 dans un post Facebook, que la Cour d’appel de Jendouba a confirmé le verdict du candidat à la présidentielle Ayachi Zammel en première instance.
Le 18 septembre 2024, le candidat Zammel avait écopé d’une peine de vingt mois de prison par le Tribunal de première instance de Jendouba pour avoir "falsifié des parrainages".
L’avocat a réitéré la violation flagrante des procédures et annoncé qu'il y aura un recours contre le verdict dès demain.
L’œil de Mourakiboun restera fermé le 6 octobre
En signe de protestation contre le rejet de son accréditation pour observer l’élection présidentielle par l’Instance indépendante pour les élections (Isie), l’organisation Mourakiboun a posté, jeudi 3 octobre 2024, une affiche.
Celle-ci montre le logo de l’organisation spécialisée dans l’observation des élections. L’œil qui rappelle son rôle d’observation est barré par du scotch. Une façon de s’indigner de la décision prise par l’Isie d’exclure les observateurs les plus crédibles dans ce champ depuis la révolution de 2011.
Mourakiboun a par ailleurs rendu public un communiqué où il a été annoncé que ses équipes ne pourront pas observer le jour du scrutin pour la première fois depuis la création du réseau en 2011.
Attayar ne reconnaîtra pas les résultats de la présidentielle
Le parti Attayar a rendu public un communiqué, mercredi 2 octobre 2024, indiquant que le 6 octobre prochain, marquera la fin d'une pièce de théâtre mal mise en scène, faussement appelée, élection présidentielle.
Le parti assure que ce processus, dépourvu de toutes les règles et éthiques d'une compétition électorale saine, a été entaché par toutes sortes de violations, prévues et imprévues, et a sapé tous les fondements de la démocratie, de la liberté, du pluralisme, de l'intégrité et de la transparence.
Ennahdha ne donne pas de consigne de vote, mais critique le processus électoral
Ennahdha a publié, jeudi 3 octobre 2024, un communiqué de presse critiquant le processus électoral pour la présidentielle du 6 octobre.
Le mouvement a estimé que ce droit constitutionnel aurait pu « représenter une opportunité pour le peuple tunisien d'exercer sa souveraineté et d'exprimer sa volonté, mais les premiers indicateurs ont confirmé le manque d'intégrité et de transparence du processus électoral, qui a été accompagné de graves violations juridiques et politiques qui sont sur le point de plonger le pays dans une crise de légitimité jamais vue depuis la révolution ».
Il a souligné que la participation de dizaines de milliers de Tunisiens aux parrainages des candidats, définitifs et exclus par l’Isie, a également exprimé le désir sérieux du peuple tunisien d'un changement par la voie des urnes.
Présidentielle 2024 - Le PDL ne participera pas et ne reconnaitra pas la légitimité des résultats
Le PDL a tenu, jeudi 3 octobre 2024, une conférence de presse où il a énuméré les différentes « violations ayant entaché le processus électoral pour la présidentielle du 6 octobre ».
Mettant en cause « la légitimité de l’Isie, la conformité de ses décisions », et revenant notamment sur l’amendement dans l’urgence de la loi électorale à quelques jours du scrutin, le parti a annoncé qu’il ne « participera, ni de près ni de loin, au rendez-vous du 6 octobre » et ne pas reconnaitre la légitimité de ses résultats.