
Commentant la situation politique et les récents développements, le député de Tahya Tounes, Walid Jalled, a affirmé, mardi 23 août 2022, que la constitution n’avait jamais été une priorité pour le peuple tunisien.
Invité de l’émission Politica sur Jawhara FM, il a appelé le président de la République à accorder davantage d’intérêt à la situation économique du pays précisant que le pays disposait de compétences que le chef de l’Etat pourrait convoquer et consulter.
« Certes on se devait de réviser la constitution (…) le 25-Juillet était d’ailleurs une opportunité mais ne l’est plus (…) Nous sommes passés à l’Etat du Président. Nous n’avons plus d’institutions », a-t-il avancé.
Notant que les slogans scandés actuellement – les appels à de profondes réformes dans plusieurs secteurs, notamment – étaient les mêmes qu’en 2012 et 2013, il a laissé entendre que le pays allait plonger dans une nouvelle décennie noire. « Nous sommes en train de suivre la même voie », a-t-il signalé assurant que certaines parties mangent, depuis des années et jusqu’à aujourd’hui, à tous les râteliers.
Il a ajouté, par ailleurs, que la grande famille progressiste moderniste – dispersée lors des élections législatives de 2019 – était totalement responsable de l’arrivée de Kaïs Saïed au pouvoir.
N.J.
