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Tunisie - Rafik Abdessalem sort de son silence

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A l’occasion du troisième anniversaire de la révolution, en ce mardi 14 janvier 2014, l’ancien ministre des Affaires étrangères et actuel dirigeant d’Ennahdha, Rafik Abdessalem, a félicité les Tunisiens tout en s’exprimant au sujet des récentes informations selon lesquelles il aurait quitté le pays.
« Les Tunisiens peuvent être fiers d’avoir été précurseurs dans le monde Arabe en faisant cette révolution. Ils devront également fêter leur capacité à la protéger des complots qui se sont tramés, et qui se trament encore, de l’intérieur et de l’extérieur du pays », note-t-il dans un post sur sa page Facebook Et d’ajouter « les forces contre-révolutionnaires ne doivent pas nous faire peur et nous empêcher d’avancer, par la force de la propagande et la justice corrompue ».
Au sujet de sa « fuite à l’étranger » il s’exprime à la fin de son post en écrivant : « Je vous retrouverai bientôt en Tunisie, après un voyage d’affaires à Londres ».
On notera que le 10 janvier, des sources proches d’Ennahdha ont affirmé que Rafik Abdessalem se trouverait bien chez lui en Tunisie et attendrait une convocation du juge d’instruction dans l’affaire SheratonGate. Une autre déclaration, celle de Sami Triki, membre du bureau politique d'Ennahdha, a affirmé, quant à lui, que Rafik Abdessalem était parti à l'étranger pour quelques jours. Aucun communiqué officiel du parti ne s’est prononcé dans cette affaire.

« Les Tunisiens peuvent être fiers d’avoir été précurseurs dans le monde Arabe en faisant cette révolution. Ils devront également fêter leur capacité à la protéger des complots qui se sont tramés, et qui se trament encore, de l’intérieur et de l’extérieur du pays », note-t-il dans un post sur sa page Facebook Et d’ajouter « les forces contre-révolutionnaires ne doivent pas nous faire peur et nous empêcher d’avancer, par la force de la propagande et la justice corrompue ».
Au sujet de sa « fuite à l’étranger » il s’exprime à la fin de son post en écrivant : « Je vous retrouverai bientôt en Tunisie, après un voyage d’affaires à Londres ».
On notera que le 10 janvier, des sources proches d’Ennahdha ont affirmé que Rafik Abdessalem se trouverait bien chez lui en Tunisie et attendrait une convocation du juge d’instruction dans l’affaire SheratonGate. Une autre déclaration, celle de Sami Triki, membre du bureau politique d'Ennahdha, a affirmé, quant à lui, que Rafik Abdessalem était parti à l'étranger pour quelques jours. Aucun communiqué officiel du parti ne s’est prononcé dans cette affaire.
Rappelons que le ministère public au Tribunal de première instance de Tunis a demandé de faire inculper l’ancien ministre, dans le cadre de cette même affaire, pour plusieurs chefs d’accusation, dont notamment, abus de pouvoir par un fonctionnaire en vue de réaliser des profits illicites et gestion illégale de deniers publics sous sa responsabilité.
S.T

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