Tunisair vient de publier ses chiffres provisoires pour 2020 et ils sont sans appel : la crise Covid-19 a sévèrement impacté la compagnie aérienne nationale.
Selon un communiqué boursier, la compagnie précise que les revenus du transport ont diminué à moins du tiers de ceux de 2019, passant de 1.596,01 millions de dinars fin 2019 à 483,17 millions de dinars (MD) fin 2020. En contrepartie, la recette moyenne par passager s’est améliorée de 2,53% évoluant de 395 à 405 dinars.
Le nombre de passagers transportés (toutes activités confondues) a, lui aussi, chuté de plus de trois fois, évoluant de 3.438.018 passagers à 997.244 passagers. Le coefficient de remplissage a baissé passant de 75,5% à 66,5% alors que la part de marché a augmenté passant de 30,4% à 38,4%, toujours entre 2019 et 2020.
L’activité fret est aussi en baisse, la compagnie n’ayant transporté que 3.029 tonnes de marchandises en 2020 contre 7.317 tonnes en 2019.
Seule baisse heureuse dans les chiffres de la compagnie aérienne, celle de la consommation de carburant, puisque ces dépenses ont été diminuées à 101,41 MD en 2020 contre 401 MD en 2019.
Notons que les charges personnelles ont diminué de 15,85% passant de 238,57 MD à 200,74 MD.
Devenir président d'une compagnie aux Etats Unis coûte à peine 500$d'enregistrement. Vous pouvez l'enregistrer n'importe où à San Francisco, à New York ou une compagnie Fédérale dans tous les Etats. Silicon Valley communitiy foundation est une organisation caritative qui encourage les compagnies de s'y souscrire pour l'aider d'agrandir ses dons. Cette fondation n'a rien à voir avec la réelle Silicon Valley, berceau des innovations technologique. Absolument rien avoir avec Hewlett Packard, Xerox ou Apple. Madame Olfa n'a même pas la carte verte pour qu'elle puisse travailler aux Etats Unis. C'est une Islamiste sans foulard. Elle a le soutien de Ghannouchi . Maintenant que va-t-il se passer avec Tunis Air ? Qui va lui prêter l'argent dont elle a besoin de payer les pièces de rechange ? Qui va qui en garantira ces dettes ? Le comité international qu'elle vient de créer. Vous plaisantez.
Ce qui est triste c'est qu'on joue avec la perle des sociétés Tunisiennes jusqu'ici sans catastrophe. SwissAir est disparu après le crash en dessus des nouvelles Ecosses. Avant l'accident était dans la même situation financière que TunisAir. Si jamais on perd notre perle ce sera la fin de la Tunisie