
Un bus de la garde présidentielle a explosé près du siège de l'ancien RCD au centre ville de Tunis dans l'après midi du 24 novembre 2015.
Selon un premier bilan officiel, on déplore onze morts et un grand nombre de blessés. D'après les tous premiers éléments, ce serait un kamikaze qui aurait emprunté le bus avant de se faire exploser.
Mises à jour :
Mercredi 25 novembre 2015 :
16h :
L’organisation l’Etat Islamique, connue sous le nom de Daech, vient de revendiquer l’attentat de Tunis. Une publication a été postée en cet après-midi du mercredi 25 novembre 2015 sur les réseaux sociaux dans laquelle elle révèle le nom de l’auteur de l’attaque, Abou Abdallah Ettounsi.
14h30
Le ministère de l’Intérieur a indiqué, dans un communiqué publié le 25 novembre 2015, que l’explosif qui a été utilisé dans l’attentat terroriste qui a visé hier un bus de la Garde présidentielle, est du type Semtex.
Un produit utilisé dans des ceintures d’explosifs introduites illicitement de Libye et saisies en 2014.
13h30 :
le ministère de l'Intérieur annonce dans un communiqué que les services compétents ne sont toujours pas parvenus à identifier le 13e cadavre, soupçonné d’être celui de l’auteur de l’attentat. Le département explique que les doigts sectionnés de cette personne n'ont pas pu permettre son identification. De ce fait, les services de police scientifique vont procéder à une analyse ADN pour définir son identité. Le texte du communiqué révèle que l’attentat avait été perpétré à l’aide d’un sac à dos ou d'une ceinture explosive contenant plus de 10 Kg d’explosifs militaires.
13h20 :
Les photos du bus cible de l'attentat terroriste sont partagées sur les réseaux sociaux et dénotent de l'horreur des faits. On y voit les experts de la police scientifique encore à l'oeuvre.
9h10 :
Le ministre de la Santé, Said Aïdi a indiqué, que le bilan provisoire de l’attentat qui a visé la veille un bus de la Garde présidentielle a atteint 13 morts et 20 blessés parmi eux 4 civils dans un état stable.
On notera qu’une source sécuritaire a précisé que la police scientifique a identifié 12 personnes. Le 13ème serait donc soit un civil soit le kamikaze.
9h00 :
Réunion de la cellule de crise à la présidence du gouvernement en présence du chef du gouvernement Habib Essid, du ministre de l’Intérieur, Najem Gharsalli et de Farhat Horchani, ministre de la Justice et de la Défense, ainsi que d’autres responsables.
Un conseil des ministres a également été convoqué et une conférence de presse s'est tenue par la suite. Habib Essid a insisté sur le fait que "le couvre-feu sera scrupuleusement appliqué" et a appelé la population à la responsabilité et à la discipline dans le respect des dispositions sécuritaires mises en place.
8h30 :
Selon le ministre de la Santé, Saïd Aïdi, le bilan provisoire de l’attentat a atteint 13 morts et 20 blessés parmi eux 4 civils dans un état stable. Alors que la police scientifique a identifié 12 membres de la Garde nationale tués lors de l'attentat, la 13ème victime serait donc soit un civil soit le kamikaze à l'origine de l'attaque.
Mardi 24 novembre 2015 :
22h20 :
Le chef du gouvernement, Habib Essid s’est rendu à l’hôpital militaire et à l’hôpital Charles Nicole. Il était accompagné, dans cette visite, par le ministre de l’Intérieur, Najem Gharsalli et du ministre de la Santé, Saïd Aïdi, et ce, afin de rendre visite aux blessés de l’attentat du bus de la Garde présidentielle.
22h00 :
Le ministre du Transport, Mahmoud Ben Romdhane a tenu une réunion d’urgence lors de laquelle une série de mesures immédiates ont été prises : le degré de vigilance sécuritaire dans les ports maritimes élevée au niveau 2, un changement au niveau de l’accès supérieur de l’aéroport Tunis-Carthage et fermeture du pont supérieur. Seuls les voyageurs ont désormais le droit d’accéder au hall de l’aéroport.
21h30 :
Le président de la République, Béji Caïd Essebsi, s’est rendu dans la soirée de mardi, au chevet des blessés de l’attentat de Tunis, à l’hôpital des forces de sécurité à La Marsa.
21h10 :
le chef du gouvernement, Habib Essid, a décidé de réunir, demain mercredi à partir de 7h, la cellule de crise au sein de la présidence du gouvernement ainsi que de convoquer un conseil ministériel exceptionnel
20h40:
Selon un nouveau bilan de la présidence de la République, 12 gardes présidentiels ont trouvé la morts et 20 autres ont été blessés, 17 sont dans un état stable et 3 subissent actuellement des opérations.
20h30 :
La présidence française a publié, sur le site de l’Elysée, un communiqué dans lequel elle a condamné avec « la plus grande fermeté » le « lâche » attentat qui vient de nouveau de frapper Tunis. François Hollande a exprimé ses pensées pour les victimes, leurs proches et pour tous les Tunisiens. Le premier ministre français, Manuel Valls, a appelé, de son côté, à soutenir la Tunisie qui fait face « à de nombreux défis avec beaucoup de courage ».
20h26 :
Le président de la République, Béji Caid Essebsi a décrété l'Etat d'urgence et le couvre-feu sur le Grand Tunis de 21 heures à 5 heures du matin, à compter de ce soir du mardi 24 novembre 2015.
19h 40:
Le chef de l'Etat, Béji Caïd Essebsi,décide de reporter la visite d’Etat de deux jours en Suisse, a indiqué à Business News, Selim Azzabi, conseiller auprès du président de la République. La visite devait être entamée demain mercredi 25 novembre 2015 et devait voir la signature de plusieurs accords bilatéraux touchant l’investissement suisse en Tunisie et la restitution des avoirs tunisiens bloqués en Suisse.
19h20 :
Selon un bilan provisoire de la présidence de la République, 12 gardes présidentiels ont trouvé la mort et 17 ont été blessés. D'autre part, le ministère de l'Intérieur a confirmé la nature terroriste de l'attaque contre le bus.
19h00 :
Une réunion extraordinaire des présidents des blocs parlementaires se tient actuellement au siège de l'Assemblée. Une réunion convoquée par le président de l'ARP, Mohamed Ennaceur.
18h44 :
Le chef du gouvernement, Habib Essid, et le ministre de l'Intérieur, Najem Gharsalli, viennent d'arriver sur les lieux de l'explosion.
Les projections de films dans le cadre des Journées cinématographiques de Carthage (JCC), sont maintenues pour l'instant, selon la chargée de communication des JCC, tant qu'aucun ordre officiel n'ait été donné pour les interrompre.
18h40 :
Le bureau exécutif national de l’UGTT a décidé, suite à l’attentat de ce mardi 24 novembre 2015 au centre ville de Tunis qui a visé un bus de la Garde présidentielle, de suspendre toutes les grèves régionales et tous les rassemblements prévus jusqu’à une date ultérieure.
18h36 :
Selon un correspondant de Shems Fm présent sur place, la police scientifique et les équipes de déminage sont arrivées sur les lieux de l’explosion. Toujours selon la même source, des familles des agents présents dans le bus se sont aussi déplacées. Un autre correspondant a affirmé que les routes menant à la zone touristique Yasmine Hammamet sont bouclées et que toutes les voitures sont minutieusement fouillées.
18h25 :
Des informations selon lesquelles l’aéroport Tunis Carthage serait bouclé ont été relayées sur les réseaux sociaux. Selon Mehdi Houas, correspondant de Shems Fm, présent sur place, les routes aux abords de l’aéroport ont été fermées, les agents de sécurité dirigent les voitures vers une route unique.
Toujours selon Shems Fm, un responsable de la compagnie aérienne Tunisair a confirmé que tous les vols seront maintenus.
17h45 :
Selon des sources sécuritaires non officielles, le premier bilan de l'attentat serait de 15 morts. Il s'agirait, par ailleurs, d'une attaque Kamikaze selon les mêmes sources qui privilégient la thèse de l'attentat terroriste. La zone est actuellement encerclée par les forces de l'ordre et un périmètre de sécurité a été installé sur les lieux de l'attentat.
17h30
Contacté par Business News, le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Walid Louguini, affirme que 11 morts sont à déplorer à l'heure actuelle, dont 6 sont arrivés à la morgue.
Commentaires (106)
CommenterRELEVEMENT
Les dirigeants de l UGTT, Hamma, Samir Taïeb... devraient être jugés...
Certains disent que Abbassi et compagnie, Hamma et compères devraient être poursuivis judiciairement, c est la moindre de choses à faire en hommage à ces victimes.
@reveillez-vous
Quant à Ben Ali, il était arrivé au bout d'un cycle. Le soucis avez les Zarabes, c'est qu'ils ne savent pas lâcher le pouvoir lorsqu'il est encore temps. Il faut tout ronger jusqu'à la moelle avant de se faire dégager...
reflexion contre les idées reçues
Permettez moi de vous exposer ma thèse, pour vous démontrer le contraire.
En effet, s'il n y avait pas la révolution et la chute de Ben Ali :
1 - on n'aurait pas eu Ennahda au pouvoir, qui laissé faire les jihadistes ce qui a permis à 5000 tunisiens d'aller combattre en Syrie et en Lybie et de devenir un danger pour la sécurité de la Tunisie, comme vous le savez la majorité de nos terroristes ont été formés en Lybie ou Syrie et disposent d'armes importées de Lybie
2 - On aurait eu l'essort econmique et notamment dans le tourisme et les sociétés étrangeres en textile ou autres qui permettait à des centaines de milliers de gens à vivre
3 - La misère aurait été moindre car l'augmentation des prix et du cout de la vie aprés la revolution a fragilisé la couche faible de la population
4 - Les imams qui poussaient nos jeunes au jihad auraient été enfermés à l'ombre
5 - Outre ces raisons, la guerre en syrie et la mort de Khadaffi prend sa source dans la révolution tunisienne qui a servi d'exemples en Lybie, en Syrie, et dans bien d'autres pays arabes.
Sarkozy n'aurait jamais osé tué Kadafi avec l'aide des Qataris, s'il n'y a pas eu la chute de Ben Ali
Regardez le maroc et meme l'algérie, ils ne subissent pas le terrorisme comme en Tunisie
Traître
YAHIA BEN ALI
Reveillez-vous
Vous pouvez dire ce que vous voulez mais nous somme face à un problème qui dépasse le cadre Tunisien. Beyrouth, Paris, Tunis, Bamako, Nigéria,... l'EI est partout et la lutte contre ces barbares ne peut se cantonner à des frontières? En effet, vous pourrez éliminer tous les fruits en un instant t, si vous n'avez pas scié l'arbre il en repoussera des nouveau en t+1. Il faut donc s'attaquer aux sources du mal pour mieux éradiquer.
Pour le reste, il n'est pas question de renoncer à la démocratie. Pour autant, cela ne veut pas dire qu'il faut accepter toutes les libertés. Il faut traquer les jihadistes, chasser les imams radicaux des mosquée et les assigner à résidence ou mieux les enfermer dans des prisons spéciales pour les jihadistes (des Guantánamo bis) car l'apologie au terrorisme en est un!
@Abel_Chater
@Yacine Hichri
Notre belle "TUNISIE "
En ces instant pénibles
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