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SNJT : le ministère de la Justice est responsable de l’intégrité physique des journalistes emprisonnés
07/11/2024 | 16:42
2 min
SNJT : le ministère de la Justice est responsable de l’intégrité physique des journalistes emprisonnés

 

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) suit avec intérêt la grève de la faim de la journaliste Chadha Haj Mbarek depuis le dimanche 3 novembre 2024 dans sa prison d’El Messadine (Sousse). Cette action vise à protester contre le mépris des autorités pénitentiaires pour la complexité de son état de santé.

Et de préciser que l'équipe de défense n'a pas été en mesure de la contacter et d'obtenir l'autorisation de lui rendre visite après que l'affaire a été transférée début novembre du Tribunal de Sousse au Tribunal de Tunis, sans l’assignation de chambre ou de date.

Le SNJT constate aussi que l'état de santé du journaliste Mohamed Boughalleb, qui souffre d'une dermatite sévère résultant des effets de son séjour en prison et des conditions de traitement injustes et qui ne prennent pas en compte ses besoins nécessaires.

 

Le syndicat tient le ministère de la Justice et la Direction générale des prisons pour responsables des répercussions qui pourraient les affecter, et prévient que ces pratiques s'inscrivent dans le cadre d'une politique de harcèlement méthodique qui s'apparente à des peines complémentaires. Il demande instamment aux autorités judiciaires de nommer une chambre pour examiner l'affaire de la Chadha Haj Mbarek afin que la défense puisse effectuer les visites nécessaires et assurer le suivi du dossier.

 

Le SNJT a profité de l’occasion pour exprimer son soutien aux journalistes SNJT, incarcérés depuis juillet 2023 à la prison d’El Messadine, et Mohamed Boughalleb, incarcéré depuis mars 2024. Il réclame qu'ils bénéficient tous deux des soins de santé nécessaires compte tenu de la grave détérioration de leur état de santé.

Le syndicat exige également la libération immédiate de Mourad Zeghidi, Borhène Bsaies, Sonia Dahmani, Mohamed Boughalleb et Chadha Haj Mbarek, et souligne que les opinions et les positions qu'ils ont exprimées dans les médias et l'espace numérique font partie de l'exercice de leur droit constitutionnel à la liberté d'expression et ne nécessitent pas d'arrestation ou de poursuites.

 

I.N.

07/11/2024 | 16:42
2 min
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Commentaires
Citoyen_H
NE VOUS AFFOLEZ PAS
a posté le 07-11-2024 à 22:35
L'Etat est en train de négocier avec les services pénitentiaires, pour allouer, incessamment sous peu, un garde du corps à chaque détenu ayant un statut "business class".